Si tu brilles grâce à tes boules, c’est pas forcément que tu t’es déshabillée.

Coups de coeur, Looks

« Je veux bien me déguiser en sapin de noël pour les fêtes, si on me promet de faire très, très, très attention quand on enlèvera les boules » (Philippe Geluck)

 

J’imagine déjà vos gros yeux outrés lorsque je vous dis que l’on va parler boules … Et pourtant, quoi de plus normal que d’arborer ses boules, avec fierté, autour du cou ou du poignet ? Ne me dites pas que vous n’y aviez jamais pensé … !

En ces périodes de fête, c’est amusant, de décorer le sapin. Sauf que, une fois qu’il traine, fièrement, au milieu du salon, vous avez des pics de jalousie qui s’installent en vous. Ok, vous avez trop souvent entendu la fameuse et méchante phrase « eeeuuuuh, t’as voulu te déguiser en sapin de Noël » ?. Ca, ça veut dire que le combo maquillage + boucles d’oreille pendantes + collier + mic-mac de bracelets + serre-tête à paillettes, c’était de trop. En tout cas, y’avait au moins un accessoire de trop. Pour ne pas dire tous, en fait. C’est une sorte d’insulte, d’être comparé au roi des forêts. Mais si ce roi des forêts brille par sa verdure, il brille aussi par sa parure. Dans nos cerveaux de jeunes femmes avides de brillance, nous ne nous penchons pas sur le terme « verdure », nous n’avons encore jamais vu personne se mettre des fanes de radis dans les oreilles ou des bottes de carottes sur la tête. Même pendant la fashion week ! Alors comme je n’ai pas envie de devenir la risée de mon village (pardon Aix-en-Provence) en portant, littéralement et vestimentairement parlant, des plantes, je me suis focalisée sur la strophe suivante et surtout sur le mot « parure » ! Si l’on n’est pas capable de se contenter d’un joli arbre vert au milieu du salon et que l’on se sent obligé de lui coller boules et guirlandes, je comprends mieux pourquoi la race féminine se sent obligée de se peinturlurer le visage et de même en arriver, parfois, à se coller des strass sur les dents, sur les ongles, dans le nez ou dans le nombril. Mais pas seulement, à quoi sert un bijou si ce n’est à servir de « décoration » ? L’homme, le masculin, est donc plus proche du sapin tel qu’il est à l’origine que nous, femelles en quête de changement. Alors moi, comme mon sapin, j’ai voulu me la jouer porteuse de boules. Si les hommes portent naturellement des boules (pardon pour le moment vulgarité), nous, femmes, avons besoin de mettre en avant nos attributs, et cela passe parfois par le bijou. Eux, ils ont des « bijoux de famille ». Nous aussi ! Sauf que nous, on a le droit de les montrer alors profitons-en ! En tout cas, c’est la conclusion que j’en tire, au vu de ce besoin féminin d’en faire toujours plus face à des hommes qui nous demandent de cesser le carnage, d’économiser notre argent et qui n’ont vraiment plus envie de filer chez le bijoutier.

Je suis une éternelle princesse rêveuse qui, comme toutes les princesses rêveuses ou les grandes actrices de cinéma rêve, elle aussi, de pousser, chaque jour, les portes de chez Tiffany’s, Cartier ou Chopard pour y acheter ce qu’on appelle, un « bijou ». Pour moi, le bijou, ça vient de là. C’est luxueux, on en porte peu et on n’en a pas beaucoup. Mais, qu’est ce qui s’étale sur le mur de ma chambre ? Pourquoi est ce qu’il y a tant de bracelets, bagues et sautoirs si ce ne sont pas des « bijoux » ? Aha ! L’animal féminin est un animal primitif. Puisque Cartier, Chopard, Tiffany’s et autre bijoutiers de luxe sont inaccessibles, nous sautons sur ce que l’on appelle le « fantaisie ». Fantaisie ! En voilà un joli mot. Et donc, à la manière de l’arbre qui nous rappelle que c’est Noël, nous nous amusons à nous parer de parures fantaisistes pour avoir une allure chic ou choc, selon les cas. Moi, comme je vous l’ai dit, j’ai fais dans la boule de Noël. Des boules en guise de col, des boules en guise de bracelet. Une accumulation de bagues. Des boutons dorés. Quelques paillettes sur les ongles et un pantalon de cuir servi sur des chaussures à gros noeud, je crois que, ça y est, la fête est bel et bien là. Et vous savez quoi ? A petites doses, tout est absolument portable après tout.

Et toi, t’aimes te décorer comment ? Viens m’en parler sur … facebook !

Pour les retardataires du cadeau de Noël ou pour celles qui ont encore envie de se faire plaisir, je vous ai concocté une petite sélection de mes coups de coeur actuels chez Bijoux Chérie, e-shop d’où provient mon drôle de bracelet :

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Bracelet pompons : BijouxCherie.com / Sac, pantalon & veste : Vintage / Escarpins : Asos / Collier : Exopotamie / Chemise : H&M

(Merci à BijouxCherie.com pour le bracelet reçu en cadeau)

Ce n’est pas si sorcier, de devenir sorcière.

Coups de coeur, Voyages

« Spielberg aurait du me proposer de jouer un dinosaure » (Juliette Binoche)

Imogen Heap – Speeding Cars

Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux manger des fudges hyprasupramegagiga gras et enchaîner les loopings après. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux porter des noeuds papillons pour faire les dits-loopings. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux mettre des chaussettes Mickey, même pour aller à Universal. Ce que j’aime en Floride, c’est que le ciel bleu, bleu, bleu, si bleu devient d’un coup si gris et que, même sous la pluie, tu peux faire des loopings ! Ce que j’aime en Floride, c’est que de sorcier de Harry Potter, tu deviens un dinosaure de Jurrasic Park.

Quand je l’ai vu se dresser, là, devant moi, je n’en ai pas cru mes yeux. Je suis restée, comme une enfant, la bouche grande ouverte. Mes Mickey ont très certainement été, de bave, mouillés, puisque, très franchement, je ne m’attendais pas à voir Poudlard si grand. Mais, zut alors, je me suis vraiment abîmé l’oeil : IMPOSSIBLE de détacher mes yeux. Avis aux amateurs de châteaux, Poudlard est à la hauteur de Versailles et des merveilles qui ont poussé de part et d’autre de la Loire. OK ! Je suis prête à ce que les associations de défense des monuments spectaculaires (et historiques !) me tombent dessus … Si à Versailles, le merveilleux château est sublimé par son jardin, Poudlard, au coeur de la Floride, est sublimé par le Poudlard Express et le village de Pré-au-Lard. Là encore, il ne manque pas une boutique, l’ambiance est incroyablement festive. On y est. Vraiment. Enfin on le croit. Même dans les toilettes (des filles en tout cas), Mimi Geignarde geint comme il se doit ! Et je vous assure que, quand elle fait plouf, ça fait drôlement bizarre ! Là encore, une attraction des plus spectaculaires. Un voyage, en 4D, dans les airs, sur un balai de quidditch. Vous vivez, vraiment, ce que vit Harry. Et vous comprenez vite pourquoi vous n’avez jamais reçu, lors de vos 11 ans, une lettre vous invitant à venir coiffer le choixpeau magique (qui est d’ailleurs criant de vérité lorsqu’on le croise dans les couloirs de Poudlard) … PERSONNE ne pourrait survivre à ça. PERSONNE ne peux faire cette attraction sans hurler de peur, croyez moi ! Même en la faisant plusieurs fois …

Une fois sortis de cet univers, nous tombons dans celui, non moins magique, de Jurassic Park. Cependant, pour y être déjà allée il y a quelques années, j’étais nettement moins émerveillée. Beaucoup moins de « Wahou » mais pas moins de chair de poule quand même … Le spectacle est magique. Entre les bruissements de feuilles et les bruissements d’ailes, on entend, dans les fourrés, des bruits dignes de l’époque ancienne. Celle où les dinosaures existaient encore et celle où, malheureusement, les superbes Nike que j’ai aux pieds, n’avaient pas encore été créé. Tout ça pour dire que, finalement, j’ai bien fait de ne pas devenir paléontologue mais de suivre des études de sociologie. Et surtout, que Nike a bien fait de faire une si jolie collection Janoski.

La mode n’est jamais loin, même dans un parc d’attraction. Puisque, si l’on croise Betty Boop à tous les coins de rue, nous avons plutôt intérêt à être, nous aussi, un peu sexy. Et surtout, si le parc d’attraction a pour vocation de nous amuser continuellement, la mode, aussi, a cette vocation là, non ? Rien de mieux, pour tournoyer dans les airs, que d’être sûr de soi sur terre. Noeud papillon et short de grand-mère, mes Mickey ont pu profiter de la fête et moi, je me sentais prête pour faire ce que je sais faire de mieux : crier en levant les bras. C’est le monde des singes, que j’irai visiter prochainement …

Moi aussi je fais des tours de magie/tours de manège sur … instagram !

Short : Kiabi / Chemise : H&M / Noeud papillon : Vintage / Chaussures : Nike / Chaussettes : Disney / Montre : Timex

Si tu veux t’assurer d’être bien vue, assures-toi d’abord de bien voir.

Coups de coeur, Looks

« Le problème quand on a perdu ses lunettes c’est que l’on est obligé de les retrouver pour pouvoir les chercher » (Gustave Parking)

-M- – Onde Sensuelle

Sortez les kleenexs,

Nous allons parler de vos exs,

Ceux chez qui, il y a encore peu de temps, vous achetiez vos lunettes,

Car il n’y a qu’avec Misterspex,

Que vous êtes vraiment flexs !

Du bout de votre index,

Cliquez sur le lien annexe,

Vous y trouverez une sélection de lunettes

Pour tous les goûts ! Toutes les situations ! Une amourette,

Une escampette,

Ou une guinguette

Pas d’entourloupette,

Avec Misterspex,

Je vous le promets, que ce sera flex !

En pirex,

En silex,

Marc Jacobs ou Ray Ban ou Uvex,

La marque que vous voulez, en toute sérénité, c’est chez Misterspex que vous la trouverez.

Je participe à un concours. Un « challenge de la rentrée ». Sur le thème de la rentrée. Qui dit rentrée dit cartable. Qui dit cartable dit uniforme. Qui dit uniforme dit noeud papillon. Voici comment j’ai pensé à ce look pour répondre à ce thème. A vous de me dire si le défi est respecté, si le challenge est relevé, si cet ensemble est validé.

Mais il semblerait que quand je ne porte pas mes Misterspex, je ne fasse que des bêtises ! Maquillage loupé, erreur de chaussures ou drôle de couvre chef … A vous de trouver les erreurs ! Et de tirez vos propres conclusions : il n’y a qu’en Misterspex Denzel, que la vie, vaut vraiment la peine d’être vue !

J’ai besoin de vos « J’AIME » sur … facebook ! (Il m’en faut plein, plein, plein, plein … Je vous laisse cliquer et faire votre B.A de la journée ? ❤ )

Ensemble : Kiabi / Lunettes : Misterspex / Réserve Naturelle / Liz Clairborne / Chaussures : G by Guess / Cartable : Zara

Universal(ement) cool !

Coups de coeur, Voyages

« On ne va quand même pas envoyer quelqu’un à Azkaban simplement parce qu’il a gonflé sa tante comme un ballon ! » (Cornelius Fudge)

Brigitte Bardot – Bubble Gum

Les parcs d’attraction sont ma deuxième maison. Je me sens particulièrement bien dans cette ambiance bruyante et survoltée où les cris des adultes se mêlent à ceux des enfants. Parce que, il ne faut pas croire hein, les parcs d’attraction c’est autant pour les grands, que pour les petits. Dans les parcs d’attraction, les odeurs de barbes à papa côtoient celles de crêpes au nutella. Pas aux USA ! Ce sont les odeurs de Turkey Leg, qui prennent le dessus. La turkey leg, c’est une sorte de cuisse de dinde, oui. IMMENSE. Et qui pue ! Eux, ils ne trouvent pas, que ça ne sent pas bon, sinon ils ne mordraient pas dedans, à pleines dents, en la tenant des deux mains, cette pauvre cuisse énorme qui, en rapetissant, fait devenir leurs cuisses à eux, bien trop énormes ! Dans les parcs d’attraction, on est censés faire la queue. Des files d’attente interminables, qui, souvent, nous font repartir dans le sens inverse. Pas aux USA ! Il y a beau y avoir des milliers de personnes dans le parc, les files d’attente nous appartiennent, on est constamment en activité et, en une journée, on a le temps de tout faire ! Même en plein été ! Dans les parcs d’attraction, on a souvent chaud. Puis froid. Pas aux USA où le soleil brille de mille feux et où les attractions d’eau, les gourdes de coca glacé et les brumisateurs par centaines, nous aspergent de fumées parfumées … trop souvent à la turkey leg, malheureusement ! Dans les parcs d’attraction, on passe du rire aux larmes, de la peur à l’émerveillement. Surtout aux USA où les attractions sont sensationnelles et où, tout, est à l’image de ce pays : merveilleux, grandiose et si différent. Zoom sur une journée à Universal Studios, Floride, USA …

Pour être déjà allée promener mes chaussures sur les trottoirs de l’Universal Studios, c’est une grande première pour moi, dans le parc Harry Potter. Ennemis de la magie, s’abstenir. On s’y croirait ! Si, comme moi, vous avez dévoré les livres dès le jour de leur sortie. Si, comme moi, vous avez usé vos pantalons sur les sièges des cinémas à coup de plusieurs heures de dragons cracheurs de feu et de hurlements de formules magiques. Si, comme moi, vous avez des pincements au coeur, depuis vos 11 ans, parce que, vous vous posez cette question « pourquoi pas moi ? », le monde Harry Potter répondra à vos questions ! « Pourquoi pas moi ? » Tout simplement parce que, au sein d’un parc d’attraction destiné aux enfants, mon coeur a failli s’arrêter de battre plus d’une fois ! Par peur, oui. Parce que les boutiques sont toutes là, à l’identique. Et l’ambiance aussi ! Donc la magie noire aussi. Et c’est tellement bien fait, qu’à la place de Harry, Ron ou Hermione, je n’aurais pas tenu pendant 7 films, non. Je serais morte dès le premier ! Vos poils sont hérissés en permanence sur vos bras (et dans votre cou/dos pour ceux qui en ont, je suppose !). La musique est là. La bièreaubeurre est là ! Les capes, baguettes magiques, livres, bonbons de Fred et George sont là. Un monde magique réellement magique. Et ce, non pas sous la pluie de Londres mais sous le soleil de Floride ! Au coeur du Chemin de Traverse, on pénètre dans Gringotts. Et là, dans un éclat de technologie surpuissant, commence une aventure hors du commun. J’en ai fait des attractions dans ma vie, oh oui ! Mais jamais des comme celles-ci ! JAMAIS ! C’est un voyage en 3D où, à bord de votre wagon, vous assistez, comme si vous y étiez, au voyage dans les sous-sols de Gringotts, aux flashs lumineux des (trop) nombreux « Avada Kedavra » lancé par un Voldemort plus vrai que nature. On ressort de là, oui, même si on croit qu’on va y rester, mais on n’est plus vraiment le même, après ça.

Quand au reste du parc, c’est évidemment beaucoup plus coloré. Pas par les barbes à papa, toujours pas. Mais par les murs, les pieds d’ours au sol et les vêtements des visiteurs. Quand on est floridien, on ne fait pas vraiment attention à comment on s’habille. Mais, au sein d’un parc tel que celui-là, quoi de plus amusant que de se déguiser, soi-même, en barbe à papa géante et de contrer les images de turkey leg. Avec du rose, tout est adouci ! C’était un peu mon pari. Pari qui me semble réussi ?! Le total look rose c’était une bonne idée : une journée magique, pleine de magie réelle où, comme par magie, les murs et moi ne faisions qu’un ! Les attractions à ne pas louper sont les suivantes : ROCK IT pour les amateurs de sensations fortes et de grand huit. Avez vous, déjà, fait un grand huit en choisissant votre propre musique ?! Une fois installés à bord, vous devez sélectionner la musique qui vous accompagnera – à fond dans les oreilles – pour les vrilles et les vertigineuses descentes à venir. Le choix est vaste. J’ai choisi « I Will Survive » (survivre, dans un grand huit … l’image est cocasse !). Je vous assure que c’était l’expérience la plus étrange de ma vie ! Je crois que je dansais, sous mon harnachement de sécurité. Le grand huit effet boite de nuit est plus que validé ! Pour les amateurs de sensations sans bouger de leur siège, il y a les SIMPSONS et MOI, MOCHE ET MECHANT où les minions sont beaucoup trop mignons. Même si vous êtes cardiaques ou que vous avez la nausée facile, faites-les quand même : les décors sont à se damner tellement c’est beau et c’est bien fait. Par contre, si vous avez l’intention de manger une turkey leg, ne faites plus aucune attraction !

Attention, anecdote ! Elle ne devrait faire rire personne sauf mon papa et ma maman et, peut-être, les mangeurs de turkey leg qui seraient alors sur une autre planète. En fan du Doc de Retour vers le Futur, comme à peu près chacun d’entre vous, je suppose, j’ai fait la traditionnelle photo devant la Delorean. Mais, en fan de mode avant toute chose, je me suis souvenue que, Betty, avait également fait cette photo. Je me suis amusée avec le fameux Doc qui, me voyant, tel un bonbon rose fluo, m’a proposé de participer à son spectacle. Au vu de ses yeux et de ses petits hurlements pendant le dit-spectacle, pas de doute, il avait mangé de la turkey leg. Mais là n’est pas la question. Comme aux USA, où que l’on se trouve, on n’est pas à moins de 10 mètres de quelque chose à manger, ni d’une vision particulièrement étrange, je vous en sert une, sur un plateau d’argent ! A côté de cette fière Delorean, trônait, tout aussi fièrement, un food truck. Autant vous dire que ce food truck attirait davantage l’attention des visiteurs que la Delorean et mon spectacle avec le Doc. Qu’à cela ne tienne ! Si Betty avait fait une photo avec ce tacot avant moi, à moi de prendre les devants, pour une fois ! Marie a fait sa photo avec son taco, à elle. Un jeu de mot plus tard … veuillez découvrir Betty et son tacot VS Marie et son taco.

Si tu oses, après tout cela, manger de la turkey leg, ose aussi la partager avec moi sur … instagram !

Sac à dos : Drifter / Chaussures : Reebok / Chemisier : Vintage / Collier : IKKS

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Et mon masque d’Hyères, il veut dire quoi ? Et celui d’aujourd’hui ?

Coups de coeur, Looks

« Un hot-dog dans un stade de baseball surpasse un rosbif au Ritz » (Humphrey Bogart)

Deluxe – Daniel

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Ok. Vous parler d’un festival qui a eu lieu il y a quelques semaines déjà, c’est un peu comme vous annoncer, après la tempête, que votre maison va s’écrouler. C’est un peu comme vous prévenir que les Louboutin sont soldées, une fois qu’elles sont toutes vendues. C’est un peu comme vous annoncer que j’ai adopté un poisson rose, alors qu’il a déjà changé de couleur. C’est un peu comme vous dire que je suis devenue végétarienne, un saucisson à la main. C’est absurde quoi. Ne soyez pas naïves, les Louboutin soldées, ça n’existe pas. En ce qui concerne mon renouveau culinaire et mon poisson, si, c’est vrai ! Mais n’insistez pas, ce n’est pas le sujet du débat. Récit d’une journée de rêve.

Bah si, voilà, c’était une journée de rêve. On va tout de suite planter le décor. Une pelouse verte sur laquelle se promènent, aléatoirement, femmes habillées en lampes, hommes à la veste en cuir découpée, jeunes starlettes en devenir – paillettes, sous le soleil de Hyères en somme. Pour l’occasion, j’ai beau vivre dans le sud (désolée de briser le mythe du sud – soleil et plages paradisaques ne sont pas notre quotidien), je ne vois pas souvent la mer, je me la suis jouée pêcheur. Enfin, ciré jaune. Enfin, joueuse de baseball en ciré jaune. Bon, venez que je vous explique, vous m’avez l’air complètement abasourdis.

Le ciré jaune a joué à la course, toute la journée, avec le soleil et le vent incessant. Tenir son chapeau tout en transpirant dans son ciré jaune. Très peu pour moi. Alors on porte tout, on joue à l’âne mode (spécimen hyper connu !). Non, je ne travaille pas chez Foot Locker. Non, je ne joue pas au baseball même si, je dois l’avouer, c’est un de mes rêves (recruteurs, je suis là, oui je suis sportive, ok ça ne se voit pas, s’il vous plait faites moi jouer !). Cette chemise pourrait sortir de chez ma grand mère. Elle sort de chez la grand mère d’une gentille jeune fille qui en a fait don à la fameuse friperie parisienne, Guerrisol. Ses manches ballons, plissées, ses couleurs attrayantes et surtout son aspect jemerefuseaetresurledosdetoutlemonde, m’ont fait frémir. Eh oui, quand je frémis, j’achète. Oh je frémis souvent ! Alors, à moins d’être un entraineur de baseball et de vouloir tester mon aptitude à frapper dans la balle et à courir vite, je vous invite à communiquer sur ma drôle de chemise. On aime ? On n’aime pas ?

Le festival de la mode et de la photographie de Hyères c’est donc un lieu magique où l’on se prélasse au soleil, où l’on observe des chaussures en pagaille, toutes plus folles les unes que les autres, où l’on se plait à regarder des défilés et où l’on finit toujours par faire des paris sur celui qui emportera le fameux prix ! On se prend vite au jeu. Celui de baver devant Chloë Sevigny avec sa mini-robe fluo, celui de ne plus savoir où donner de la tête, celui de vouloir craquer pour une robe de Coralie Marabelle ou un canotier de Agnese Narnicka. Le festival de la mode et de la photographie de Hyères, c’est un lieu magique où l’on crée des masques. Il paraitrait qu’il y a un aspect psychologique derrière tout ça. Le mien a un énorme serre-tête avec un noeud, une bouche bien rouge, des tâches de rousseur, une paire de lunettes futuristes et … des cornes. Après l’entraineur de baseball, c’est d’un psychologue spécialisé en lecture de masque dont j’ai besoin ! Vous avez ça en stock ?!

Je vide mon dressing sur … VINTED ! 

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Chemise, sac à main et bracelet : vintage / Derbys : Jones New York / Pantalon : Zara / Ciré : Guy Cotten / Chaussettes : Tati / Chapeau : French Connection / Lunettes : Ray Ban