Tu seras toujours fourmi, à New York City.

Looks, Voyages

« Quand il est 3h à New York, il est toujours 1938 à Londres » (Bette Midler)

Julien Doré – Panda roux, panda gris

Je suis partie, une nouvelle fois, à New York. Je suis partie avec des étoiles plein les yeux, des feux d’artifice dans le coeur. Je pars, chaque été, aux USA. Je suis, à chaque fois, émerveillée à l’idée de voir grouiller cette fourmilière, de me noyer dans cet océan de bruit, de pollution. Cet océan de buildings, de pure folie. A chaque voyage à New York, c’est une claque supplémentaire. C’est l’occasion, une nouvelle fois, de se sentir ridiculeusement petit. Ou petite. Mon noeud papillon ne me permet peut-être pas de distinguer le féminin du masculin mais les petits noeuds sur mes chaussettes, eux, ne laissent plus de doute. Le noeud est donc autant féminin que masculin … Ca c’est une idée sur laquelle on pourrait revenir prochainement.

Revenons à nos fourmis new-yorkaises. Ce tout immense et trop intense. New York est ma ville préférée. Avec mon Paris. Mais cette fois ci, je suis déçue. Vous le saviez-vous, que Minnie rose et Minnie rouge étaient en compétition pour attirer l’attention de Mickey ? Vous le saviez, vous, que Mickey et Woody étaient potes ? Mais surtout, vous saviez que Minnie pouvait retirer sa tête ? Plus sérieusement, tous ces câlins fait aux « personnages » Disney lors de mes virées dans les parcs prennent des allures différentes. Mes souvenirs changent à présent … ne me dites pas qu’il y avait une jeune femme toute menue sous la grosse tête de mon Bourriquet préféré ou que sous Daisy, il y avait un body-buildé qui aimait la douceur de la plume de canard …

Ceci dit, c’est normal de retirer sa tête par une chaleur suffocante pareille. Je ne vous referais pas de speech longuet sur NYC, vous avez déjà des informations (cliquez sur chacune des lettres) : ICILAICILA

A refaire à chaque visite : le MoMA parce qu’on ne s’en lasse pas ! Et mes découvertes de l’année : la trump tower, gros jeu avec les miroirs qui recouvrent l’ensemble de l’intérieur du bâtiment. Les zigottos qui lèvent les bras sur la photo, c’est ma famille de rigolos. Et le FAO Schwartz, l’un des plus grands magasins de jouets du monde. Cette fois-ci, pas de photo. J’ai passé une heure à jouer avec tout ce qui me passait sous la main : peluches, légos, chapeaux rigolos, déguisements en tout genre, petites voitures, maisons de poupées, robots, Barbie, perles, jeux de société … Y’en a partout, pour tous les goûts. Les vendeurs jouent avec nous. Retour en enfance phénoménale, sous la climatisation, y’a pas à dire, c’est une pause vraiment kiffante, enivrante et rafraichissante. Sous cette chaleur accablante et dans cette ville trop impressionnante, retourner en enfance est une pause vivifiante. Evitez de craquer pour tout le rayon bonbon. Ou du moins, essayez car c’est mission impossible. Ou pour la peluche à 2000 euros.

En somme, c’est avec un sac léopard sur le dos que j’étais la mieux pour arpenter les rues de cette immense jungle urbaine. Je suis aux USA pour un mois alors avis à tous les amateurs de curiosités, il est temps de vous abonner sur facebook, twitter, instagram ou hellocoton. Vous pourrez vous désabonner dans un mois, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Mais j’aimerais bien vous faire grossir, profiter et rigoler par messages interposés ! Et vous, que faites-vous de votre été ?!

 

Short, noeud papillon, chemise : Vintage / Sac à dos : Drifter / Chaussures : BDG chez UO / Ceinture : Maje / Chaussettes : Topshop / Lunettes : Ray Ban

Portez 5 fruits & légumes par jour.

Looks, Voyages

« It’s better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. » [Marylin Monroe]

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Le ciel était maussade à NYC, ce jour là. Je pense qu’il pleurait notre départ. Prétentieux, oui. Parce que NYC ne sait même pas que nous arpentons ses artères, tellement il y a de monde. Moi, je le pleurais mon départ en tout cas. Parce que cette ville est vraiment trop haut placée dans mon estime. A très vite !  La suite du voyage continue, affaire à suivre. En attendant, les photos sont sur Instagram, Facebook ou Twitter.

Brooklyn. Un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Dumont. Le fief du burger. De l’excellent burger. J’ai choisi celui aux champignons et c’est une entrecôte entière que j’ai retrouvé dans mon pain, moelleuse à souhait avec champignons caramélisés et fondue d’oignons. J’en ai encore l’eau à la bouche … Quant aux frites, je les ai remplacées par la salade, bonne conscience oblige. Quelle erreur ! Elles sont grossièrement taillées, avec la peau et ont un vrai goût de pomme de terre, si rare aux USA (paradoxe quand tu nous tiens !). Une tuerie. Je vous l’ai déjà dit ?!

Coney Island. Si j’avais déjà visité NYC en long, large, travers, diagonale, en arrière et sur les mains, je n’étais jamais allé à Coney Island (je n’avais donc jamais visité NYC en entier me direz-vous !). J’ai adoré l’ambiance enfiévrée qui y règne. Un peu moins cool d’y aller un dimanche … La plage est bondée, le parc d’attraction hyper bruyant et il faut quasiment faire la queue pour faire des photos ! Compréhensible, c’est un instant d’évasion intense pour les New-Yorkais. Coney Island c’est un peu la cerise sur le gâteau NYC. Et donc l’endroit parfait pour y promener mes jambes grosses, rondes et rouges !

Non, je ne suis pas victime de l’attaque d’un moustique géant, juste de ma passion pour les pantalons idiots. Par idiot j’entends ceux qui se font remarquer un peu trop et à Coney Island, j’ai fait de l’ombre à la grande roue ! (Mais je ne pense pas qu’il ait tant plu que ça, c’était plutôt une ombre de scepticisme) ! Qu’en pensez vous, vous ?! C’est un pantalon de la marque « Marylin Monroe » que je viens tout juste de découvrir et dont je suis tombée folle amoureuse, certaines pièces sont superbes, très pin-up, très vintage revisité à la sauce 2013, très Marylin quoi. La citation au-dessus est inscrite à l’intérieur de mon pantalon et cette touche inutile – tellement futile – géniallisime, me plait beaucoup ! Et puis, les grosses cerises … A défaut de manger assez de fruits, je provoque mon intérieur, en les affichant à l’extérieur !

… 1,2,3 nous irons au parc d’attraction, 4,5,6 promener mes cerises, 7,8,9 de mon pantalon neuf …

Damien Saez – Marie ou Marylin

Viens partager tes trouvailles culinairement-fashion sur … Fashiolista ! 

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Pantalon : Marylin Monroe / Chemisier : Vintage / Derbys : BCG chez UO

Fille en salopette ou bébé qui se la pète ?!

Looks, Voyages

 « Elle porte une salopette… et surtout elle mène une révolution : la révolte contre les princes qui choisissent leur promise selon leur physique » [Séverine Vidal – Léontine, Princesse en salopette]

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Je me revois, à 10 ans, tapant du pied dans le magasin, une énorme salopette jaune sur le dos. Je suis gentille, je vous mets la photo dossier ! Puis j’avais enchaîné, les salopettes orange, rose, turquoise. Rien en denim brut, comme une salopette devrait l’être. Et les jambes longues svp ! Le short, plus jeune, je trouvait ça horrible. En me promenant chez Macy’s (dans le plus grand du monde, je me suis promenée longtemps !), je suis tombée folle amoureuse de cette salopette. Elle est à la fois immense et me fait ressembler à un gros bébé. Elle a la grosse poche sur le devant (qui permet de ranger les gobelets, je deviens une vraie américaine !), les boutons en fer sur le côté, la possibilité de retrousser grossièrement le bas des jambes. Et, c’est une taille 11. Pour info, je porte généralement du 4. J’aime son côté négligé/habillé. Bref, un retour en enfance plein de bon sens, la salopette en denim va avec tout ! Attention, j’en ai acheté une deuxième aujourd’hui, un début d’addiction ?! Une jolie collection qui commence … !

Ce qui est génial, c’est que tout autour de la salopette, c’est la poche (porte !) ouverte à toutes les folies. Avec mon chemiser jaune vintage et son col en dentelle blanc, les petites chaussettes jaunes (je vous l’avais dit que c’était ma nouvelle lubie) et mon Longchamp adoré de la même couleur que le combo derbys/chaussettes. Pour la coiffure, j’avais dit que je voulais me lancer dans des tentatives infinies. Celle-ci me plait assez. Encore merci à Blondie ! Assez pour se promener dans les rues de NYC. Vues sur le quartier de Chelsea, Times Square la nuit (je vous donne même les indices boursiers, non, non, ne me remerciez pas !), les hot dogs du coin de la rue (de toutes les rues !) et ne loupez pas la superbe boutique « Comme des Garçons » engoncée dans sa petite allée taguée. Elle se fond à merveille dans le décor.

Alors, la salopette, fausse bonne idée ou cool la ressemblance avec bébé ?! Et donc, en fait, si notre garde robe est en éternel recommencement, je dois me mettre à relire « Tom-Tom et Nana » ?! Pas de souci ! Est ce que vous aussi il y a des pièces que vous avez remisé au placard le temps de quelques années et que vous aimeriez ressortir à présent ?

Viens visiter les USA avec moi sur … Instagram !

Alain Souchon – J’ai 10 ans

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Chemisier et ceinture : Vintage / Salopette : American Rag (aussi dispo en version longue !) / Sac à main : Longchamp / Chaussettes : Monoprix / Derbys : BDG chez UO / Solaires : Ray-Ban / Headband : Accessoires cheveux chic

Et toi, tu sais danser avec un avion ?!

Coups de coeur, Looks

« Un avion supersonique me coupe d’un bang la pensée, et laisse après lui dans le ciel son paraphe silencieux, frisé, frisé, blanc … » [Blanche ou l’Oubli – Louis Aragon]

Aimer les chaussures c’est bien. N’aimer que les chaussures, ce n’est pas bien. Mais ça tombe bien, je me suis découverte une nouvelle passion, les avions. Enfin, la chorégraphie avec des avions. De ces formations qui s’appellent le « diamant », le « toblerone » et de ces appareils vrombissants, peints avec des couleurs extraordinaires et qui lâchent leurs fumigènes aux couleurs éclatantes, dessinant des cœurs dans le ciel, de la poésie. Vous l’aurez compris, j’ai passé un bon dimanche. J’étais aux 60 ans de la patrouille de France, à Salon-de-Provence. Une vraie journée festival. Un terrain IMMENSE, un vent à décrocher les cheveux de la tête (si vous portez une perruque, ceci ne s’adresse pas à vous, c’est trop facile !), mais un regard tourné vers le ciel, pendant toute une journée, à écouter ronronner des moteurs, rencontrer des pilotes (en uniforme mesdemoiselles, svp !) et je crois quand même un peu que cela sentait l’essence. Mais qu’importe, une vraie journée qui fait rêver les mecs et les filles aussi (mais pas pour les mêmes raisons). Pour l’occasion, je me suis habillée de façon à m’envoler si trop de vent me poursuivait mais j’ai simplement perdu mon béret dans la bataille et je crois que tout le monde a vu ma culotte (pas les pilotes, ils étaient trop hauts dans le ciel, eux). Une journée parfaite en somme qui m’a quand même valu de manger un sandwich bien trop gras à midi, qui m’a emmêlé les cheveux pour les mois à venir et qui m’a griffé les jambes à coup d’herbes folles. Mais surtout une journée qui m’a fait revenir sur terre pour mieux repartir dans les airs, « journaliste mode », c’est nul comme métier, moi, plus tard, je veux devenir pilote ! (Pilotesse ?! – ok, femme de pilote !). Je pensais que le treillis, c’était ringard, n’importe quoi !

Snow Patrol – Open your eyes 











Solaires : Ray-Ban / Chemise, ceinture, pull : Vintage / Chaussettes : Topshop / Derbies : BDG chez UO/ Jupe :  Collezione (Turquie) / Sac et châle : DayDay (Espagne) / Bagues : Asos