Avant de dire qu’il s’agit d’un trompe l’oeil, demande à tes mains de vérifier que ton oeil ne s’est pas trompé.

Looks, Voyages

« Le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, à la différence de la vue, qui est le plus magique » (Roland Barthes)

Dazie Mae – Sofa

Attention, si vous avez un problème avec les odeurs ou avec les couleurs, méfiez-vous ; les scènes suivantes se déroulent au Botanic Garden du Capitole à Washington D.C, USA. Et à Georgetown, petit quartier terriblement chic de Washington D.C, USA. Ces scènes peuvent choquer les antis-odeurs, les haisseurs de la couleur. Mais c’est aussi l’occasion de discuter des sens et de la mode, alors, si vous pouvez faire un effort, venez vous aussi nous parler de votre odorat, de votre toucher, de votre goût, de votre vue … nous sommes toute ouïe !

Ma mère l’appelle mon « collier de vacher ». Mon père l’appelle mon « collier de chien ». Mon copain ne dit rien. Mes amis l’aiment bien. Qu’en pensent les gens dans la rue ? Qu’en pensent les lecteurs de mon blog ? A vous de me le dire, évidemment, de ce à quoi vous fait penser mon collier/col. On avait dit qu’on parlerait des sens. Ce collier/col mobilise au moins la vue, le toucher et même l’odorat, tiens. Bienvenue dans la zone du cou. Zone dans laquelle, chaque matin, les plus coquettes d’entre nous (ou celles qui détestent la douche) déposent délicatement une goutte de parfum dans le creux de leur cou. Zone qui titille l’odorat, donc. Zone féminine par excellence. Y accrocher des choses me semble être, justement, une bonne chose. Alors les cols Claudine, les noeuds papillons, les écharpes et les sautoirs de toute sorte passent par là. Jusqu’à ce que mes yeux rencontrent cette merveille.

Ou plutôt cette bizarrerie. Si mes yeux ont dit à mon cerveau d’activer mes mains pour entrer mon code de carte bleu, une nouvelle fois, c’est parce que mes yeux n’ont pas compris ce qu’il se passait. C’est au toucher, seulement, une fois le colis déballé, que l’on se rend compte qu’un col Claudine ornementé de clous ET de franges, ça fait peut-être un peu beaucoup. A ce moment là, il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer.

Sauf que. Vous en avez déjà vu, vous, quelque chose qui réunissait plusieurs « tendances » en une seule pièce ? C’est comme si on trouvait une robe à paillettes, col Claudine, sur laquelle on mettait un noeud papillon, avec des franges sur les manches, des clous sur les coutures, de couleur de surcroit, avec des empiècements en néoprène, de la résille, des insignes militaires et des pois dans des rayures. Forcément, la chose est lourde. Mais avec un tee-shirt tout simple et une jupe toute simple, le « col 3 en 1 », il t’habille en un rien de temps. Gain de temps, plaisir des sens, yeux des passants, il ne reste plus que vos commentaires pour confirmer mes dires, le « col 3 en 1 » c’est un vrai investissement (qui coûte 3 fois rien).

Pour la chaussette Mickey, là encore, tous les sens sont en exergue. Mais ma passion pour Disney ne s’expliquera jamais. Se promener avec Mickey, c’est un rêve que je vous explique ici. A vous de cliquer !

On peut se voir sur Instagram, se toucher sur Hellocoton, se sentir sur Twitter, s’entendre sur Facebook et se goûter sur Vinted ?!

Chaussettes : Disney / Tee-shirt : Zara / Jupe : H&M / Col : Asos / Montre : Timex / Sac à dos : Drifter

« Tu préfères manger ou t’habiller ? »

Looks, Voyages

« En Bourgogne, il y a des gens qui portent des vestes bordeaux. Le contraire est parfaitement impossible » (Philippe Geluck) 

Alice Francis – Shoot Him Down

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Je ne sais pas ce que vous avez fait ces derniers jours et je serais ravie de le découvrir ! Moi, c’est à la découverte de la ville de Bordeaux que je suis partie, short taille haute sur le nombril et collier de marin autour du cou. Je ne suis pas guide touristique et de très nombreuses et talentueuses blogueuses bordelaises font le travail beaucoup mieux que moi ! Mais, n’ayant encore jamais mis les pieds dans cette ville, je vous propose un petit aperçu de ce qu’il peut être intéressant de faire (je parle nourriture et fringues, bien sûr !).

Le village de Saint-Emilion et la Dune du Pilat, passages obligatoires, arriveront sur vos réseaux sociaux d’ici peu, c’est une promesse. Mais en attendant, je vous invite fortement :

– à aller déguster un burger au nom si rigolo chez Edmont – délicieux. Ne faites pas la fine bouche, prenez le supplément frites et coca ! Tout est fait maison et ça se ressent fortement. (158, cours Victor Hugo)

– à aller faire du vélo dans les rues du vieux Bordeaux – le Vcub, invention parfaite. Rapidité, facilité, plaisir de pédaler au bord des quais et de se promener d’un point A à un point B sans se fatiguer tout en musclant ses jambes, déjà fuselées, et pour évacuer le burger trop vite avalé !

– à faire un tour chez Hema – je vous en avais déjà parlé ICI. Mon plaisir est le même à chaque fois que j’entre dans leurs boutiques. Mais aussi, pour celles qui n’en ont pas dans leur ville, lorsque je valide des paniers entiers sur leur e-shop. Acheteuses compulsives, s’abstenir. Ou pas, après tout. (73, rue Ste Catherine)

– à fouiller chez Fantastik – on a l’impression d’entrer dans un magasin de vieilleries et ringardises. Les fringues sont empilées dans d’immenses bacs. Ca ne paye pas de mine, vraiment. Et puis, lorsque l’on plonge, tête la première, dans ces bacs, on ressort le sourire aux lèvres, la frange humide, et la carte bleue en panique. Ah bon, ça ne vous fait pas cet effet-là, à vous, lorsque vous trouvez de superbes robes Ralph Lauren à des prix défiants toute concurrence ?! Menteuses ! (2, place Saint-Projet)

– à découvrir, ou re-découvrir, le mezzé libanais chez Les Milles et une Nuits – fière de mes origines ! Oh oui, très fière lorsque je redécouvre tous ces plats qui ont marqué mon enfance. La cuisine libanaise, n’importe où, n’importe quand, mais dans ce restaurant là, c’est encore meilleur, allez savoir pourquoi ! Ambiance chaleureuse, plats délicieux et musique de là-bas ! (42, rue des Bahutiers) كان العشاء شهيا

Question look, il fallait pouvoir monter sur un vélo, empêcher mon ventre de devenir trop gros et se promener au bord de l’eau. Alors short taille haute et collier de marin, cela semble évident, non ?!

Venez discutailler de Bordeaux (ou de restau) (ou de vélo) (ou de manteau) sur … Instagram !

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Chapeau et sac à main : Vintage / Manteau : Anthropologie / Collant : Tezenis / Short : Mango / Collier : Loulou / Chemise : Bleu de Paname / Lunettes : Réserve Naturelle / Gilet : Saint James / Chaussures : Deena & Ozzy

Non, pas bleu marine. Juste un(e) marin(e) bleu ! Une Marie en bleu, en fait …

Looks

« Vingt-et-une rayures blanches, plus grandes que les vingt-et-une rayures bleues indigo. Pourquoi des rayures ? Certainement une histoire de signalétique, histoire de bien voir qui est en bas de l’échelle, car oui : la marinière est le vêtement du pauvre ». [apachemag.com]

Julien Doré – Heaven

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J’aime tout dans ce look. Je ne suis pas en train de me jeter des fleurs. En train de dire que j’ai des fringues merveilleuses, que j’associe à merveille. Non, je suis juste en train de dire que … ah si, en fait si, je dis tout cela. Mais j’ai des arguments, je vais vous expliquer pourquoi ! Je suis pardonnée n’est ce pas ?!

J’ai appris que lorsque l’on vis dans le sud, il était possible de sortir le décolleté en plein milieu du mois de février, les sandales le lendemain et que si, quelques jours après, nous avions pensé bien faire en rangeant loin le parapluie, on se retrouve vite avec les cheveux déconfis. Ambiance du sud donc, je vous emmène avec moi observer la célèbre montagne Sainte Victoire et jouer les déesses champêtres. Déesse pas tant que ça, la marinière bien masculine fait son effet. Portée bien loose, on dirait plutôt que c’est le soutien-gorge que je voulais montrer ! Mais j’aime cet effet négligé combiné à la taille bien cintrée et la jupe en soie. Un amour, cette jupe ! Mais lorsque la chaussure est associée au goudron de la route et que le collant bleu ressort, si fort, dans ce soleil éclatant, c’est là que je comprends pourquoi j’aime la mode. J’aime porter des bêtises, j’aime que de simples fringues te donnent cet aspect, « petite fille aux jambes ultra longues ». Le collant bleu, c’est comme le collant bordeaux, c’est devenu un indispensable. Et puis on joue encore sur le décalé masculin / féminin. Décidément, ma part masculine ne restera jamais enfermée.

Envie de profiter du soleil avec moi sur … facebook ?!

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Collant : Tezenis / Jupe : BCBG Max Azria / Chaussures : Deena & Ozzy (sur UO) / Ceinture : Vintage / Lunettes : Ray Ban

Festivalière – au pastis –

Looks

« Il n’est bon festival sans scandale » [André Bazin]

Quelle journée ! Nous étions, ce dimanche, au festival « Les sons du Lub » à Beaumont de Pertuis.  Au programme, musique, pastis, soleil & pluie, pétanque, couscous dans des petites barquettes en plastique, du traditionnel, sensationnel quoi ! On était proche du festival de Cannes en terme de kilomètres, loin du tapis rouge. Et pourtant. Je critique souvent le sud mais dans ces cas là, je l’adore. Il y a une vraie ambiance festive et c’est très sympa. Grisée par le pastis, j’ai attendu la tombée de la nuit pour faire des photos. Erreurs certes. Mais pour une fois depuis longtemps, je ne pensais pas à vous, pas à ma tenue ni à mes futures chaussures, je pensais juste à m’amuser {et à me trémousser surtout !}. Blogueuse oblige, des photos il y en a quand même.

Ma tenue, que dire ?! Je ne quitte plus mon béret. Je lui trouve un vrai potentiel de séduction et il tient parfaitement bien les oreilles au chaud ! Ma veste, blanche, trop blanche, pas assez blanche, elle me fait tout le temps hésiter, je ne sais pas si je l’aime réellement ou pas. Oh que si, je l’aime en réalité. Ma chemise, fan inconditionnelle des pois, je le serais toujours. celle-ci est parfaite. Ma jupe, RAS. Le collant bleu, c’est pour mon amour des collants opaques de couleur. Et enfin, mes derbies. Sur ce coup là, elles ont bien pris la boue. Merci la pluie ! Et vous, adeptes des festivals ? Vous vous habillez comment pour bouger vos fesses en rythme ?

Paul Kalkbrenner – Sky and Sand






Jupe : Avant Première (Galeries Lafayettes) / Chemise, veste et ceinture : vintage / Derbies : Deena & Ozzy