T’es habillée comme une chute d’eau.

Looks, Voyages

« On n’amoindrit pas la majesté des chutes du Niagara en crachant dedans. » [Anthony de Mello]

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C’est en total look vintage que j’ai franchi la frontière du Canada ! J’ai clairement fait ma touriste, hyper impressionnée par … de l’eau ! Sans le vouloir j’étais dans les tons – du blanc, du bleu, l’oeil humide et la frange aplatie. Mais c’est parce que de l’eau, on s’en est pris en pleine tête hein ! Les chutes du Niagara je voyais ça comme une immense cascade, perdue en pleine nature, où seuls les cars de touristes affluaient. Non, Niagara Falls c’est un complexe hôtelier, des casinos à profusion, des buildings et des trombes d’eau qui tombent sur des touristes ravis par la ballade (en effet, on y gagne un joli imperméable bleu !). A Niagara Falls les activités sont nombreuses, un peu comme dans un parc d’attractions, sauf que là, l’eau n’est pas recyclée et ne coule pas d’une vulgaire grotte en plastique, elle tombe par milliards de gouttes à la seconde, dans un vacarme infernal. Et le spectacle est à couper le souffle. Si les rapides, plus haut, laissent déjà présager ce qui va suivre, les cascades sont hyper hautes, et ne laissent aucune chance aux énormes troncs d’arbres qui s’effondrent dans le lit bruyant. Imaginez pour une pauvre petite brindille ! Juste en bas des cascades, le silence est d’argent car l’or, ici, est bleu. Bleue turquoise, les milliards de goutelettes forment une immense plaine d’eau où pas un souffle n’est perceptible. Le contraste est étonnant entre le haut et le bas. Et le complexe touristique installé tout autour, s’il est réellement dérangeant à première vue, est particulièrement bien fait – nous approchons les cascades de très près. Éblouissant. Quant au bateau, je vous conseille d’y jouer les marins d’eau douce, non seulement on y gagne un superbe imperméable bleu – pas un brin protecteur – mais aussi une vue impressionnante au bas des chutes. Le bruit, la vue, le toucher, l’ouïe et l’odorat sont mis en éveil, en fait ce n’est pas un marin d’eau douce qu’il faut être, c’est le capitaine Haddock ! Mille milliards de mille sabords, les pois bleus c’est pour l’eau, le blanc c’est pour l’écume, le ciel et la fumée (l’eau tombe si fort qu’elle remonte en une vaste fumée blanche), l’oeil humide c’est pour l’émotion et la frange aplatie c’est pour l’humidité et l’absence d’efficacité du fameux imper bleu. Je suis un peu la personnification des Niagara Falls en fait ! Et j’ai hâte qu’il pleuve sur la France, personne n’aura le même imper que moi ! Magique.

Si vous allez jouer les déesses des chutes du Niagara en total look bleu et blanc, n’oubliez pas de traverser le pont et de montrer vos jolis sourires (et votre passeport aussi !) aux Canadiens (ou aux Américains si vous êtes en face !). Féérique. Il est possible de passer facilement la frontière et de dîner au pied des chutes qui s’éclairent à la tombée de la nuit. Qui dit Canada dit élan, j’étais obligé de faire la traditionnelle photo. Epique.

Mon short est en réalité une culotte de grand-mère (une vraie !), bien loin des strings de notre époque, brodée à la main et que vous trouverez dans toutes les friperies dignes de ce nom (ou, dans la maison de campagne de vos mamies).

Selah Sue – Crazy Vibes

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MoMA – quand la mode du tutu blanc rencontre l’art de Mickey Mouse

Looks, Voyages

« Si la mode contribue à fabriquer l’esprit d’une époque, l’art est peut-être, en revanche, ce qui le saisit le mieux. » [Jill Gasparina]

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Tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir fait l’élan au pied d’un éléphant ! La visite du MoMA, à New York a été des plus intéressantes. Je vous avoue que je ne suis pas une grande fan de ce que l’on appelle communément, « l’art ». J’adore visiter des musées, c’est un fait. Mais je ne saisit pas toujours ce qu’à voulu transmettre l’artiste. Lorsque l’on aperçoit une toile fendue d’un trait bleue, je me fiche de savoir si elle est jolie ou non. J’aimerais simplement savoir ce qui est passé par la tête du créateur à ce moment là. A la réflexion, c’est un peu comme lorsque l’on s’habille. Les goûts vestimentaires sont propres à chacun et souvent on se demande comment untel peut sortir de cette façon et vice versa ! C’est donc ce qu’on pensé beaucoup de personnes, qui ont croisé le regard de mes Mickey ce jour là ! Mais que voulez vous, c’est comme un petit chien qui aurait envie de sortir, moi j’ai des souris, en tissu, mais elles aiment prendre l’air (à supposer qu’il y ait de l’air en ce moment à NYC mais ça, c’est une autre histoire !). La liberté d’expression dans le vêtement. C’est ce que je travaille actuellement pour mon mémoire et, il paraîtrait, qu’il reflète notre personnalité. Je me demande si mon enfance chez Disneyland ne refait pas soudain surface à la veille de mes 23 ans (en août !) … Mais si l’art et la mode sont, somme toutes, assez identiques, si je dis que j’aime les peintures de Paul Klee, affublée de mes chaussettes Mickey, le pauvre monsieur se retourne dans sa tombe non … ?! Et puis, après tout, je comprends mieux pourquoi Yves Saint Laurent (et d’autres !) a rendu un brillant hommage à Mondrian (et d’autres !), moi aussi, quand je suis devant un aussi joli tableau, je veux la même chose en robe !

Pour le tutu c’était pour la pâle imitation de MADAME Carrie Bradshaw dans le générique mais je n’avais pas de Manolo Blahnik, pas de Mr Big à impressionner et pas de bus à mon effigie, alors c’est raté ! (Et puis dans Sex and the City, je ne sais pas s’il fait aussi 40 degrés à l’ombre mais si c’est le cas, la merveilleuse Sarah Jessica Parker a des pouvoirs surnaturels).

Mike Tompkins – Firework

Come on sur … Facebook !

(Toutes les oeuvres ont été photographiées au MoMA)

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Tee-shirt : Disney, vendu chez Urban Outfitters / Chaussettes : Disney, vendues chez Macy’s / Jupe et sac à main : H&M Girl / Baskets : Converse

Appelez moi – Marie Carla Elan – aux USA

Voyages

« J’ai soudain le sentiment étrange d’être en harmonie avec moi-même, tout est parfait en cet instant, la douceur de la lumière, ce petit parfum dans l’air, la rumeur tranquille de la ville. J’inspire profondément car la vie me parait alors si simple, qu’un élan d’amour me donne tout à coup envie d’aider l’humanité toute entière ». [Le fabuleux destin d’Amélie Poulain]

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Ok, ça n’a pas grand chose à voir. Mais c’est la seule citation qui comprend le mot « élan », qui est belle et qui provient d’Amélie Poulain.

Je ne me drogue pas. Quand certains ont pour surnom « mon amour », « mon sucre d’orge », « mon ange » ou « mon bisounours », mon amoureux m’appelle « mon élan ». Forte de ce simignonsurnom, je lui ai envoyé, chaque jour, une photo lors de mon voyage aux USA de l’été dernier. Oui, j’ai joué à la Amélie Poulain de l’élan. A la Amélie Elan quoi. A la Marie Carla Elan en fait. Bref, j’ai agité mes cornes dans quelques villes américaines. Et pour la petite anecdote, non, je n’ai pas fait exprès de m’habiller comme Shrek pour la photo ! En tout cas, l’élan, il est en photo chez beaucoup de touristes à présent… ! Vous découvrirez ces photos de voyage plus en détails une prochaine fois. En attendant, haut les cornes !

Visions brèves du Grand Canyon, de Las Vegas, Los Angeles, San Diego et San Francisco. Have fun (mais pas de moqueries hein) !

Be Fashion Talent ?!

Soko – Take my Heart

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