Vie mouvementée d’un chemisier dessiné.

Looks, Voyages

« Un costume tailleur noir médiocrement coupé, étroit aux emmanchures, et la chemisette de batiste blanche, très fine, un peu bridée à la hauteur des seins » (La Fin de Chéri – Sidonie Gabrielle Colette)

Blossom Dearie – Plus je t’embrasse

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Ce que j’aime dans les chemisiers de nos grands-mères, c’est cette capacité à être travaillés. Minutieusement travaillés. Certains diront que nos chemisiers ressemblent à des napperons. Certains diront que les petits boutons de nacre leur font pensé à des perles. Je fais partie de la deuxième école, vous l’aurez deviné. Cela ne me pose aucun problème de me faire découper une chemise dans une nappe, tant que les manches, les épaules, les boutons et les détails y sont aussi féminins. On ne trouve plus des vêtements fait dans des matières si nobles et si parfaitement bien découpés de nos jours. J’aurais aimé vivre à l’époque, pour pouvoir porter tout cela. Je suis contente de vivre maintenant car on peut porter les fringues d’avant, ceux d’aujourd’hui et bientôt, ceux de demain (oui, j’ai hâte d’avoir une robe qui clignote à chacun de mes pas).

Le tout dans le vintage, c’est que cela se mixe très bien avec le neuf. Jean slim (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait qu’il s’agit là DU jean parfait), grosse veste orange (je vous épargnerais le tintouin sur le fait qu’il s’agit là d’une veste aux mensurations parfaites et à la couleur remarquable) et surtout, bottines militaires (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait que ces bottines sont mon âme soeur en matière de … bottines !). Il y a quelques années, la jeune femme qui portait déjà ma chemise devait porter un short tout autant vintage et découper du blé dans les champs, deux longues tresses dans le dos … ok ! Le vintage ce n’est pas forcément tout le temps du scénario type « petite maison dans la prairie ». Mais j’aime visualiser l’histoire que nos fringues ont pu vivre. L’histoire que nous, une fois sortis de la friperie, nous allons leur faire vivre à notre tour.

Et l’histoire de mon chemisier il passe aussi par Saint Emilion, un mois de mars 2014. Fief du vin par excellence, on peut ne pas aimer le breuvage alcoolisé et venir se régaler les yeux (mais attention les pieds !), dans ces petites rues pavées au charme incroyable. On peut, aussi, aimer le vin et là, dégustation oblige dans les chais de la région. Une fois sur place, on décide de recracher. Ou pas. Question shopping, c’est plutôt des jolies cartes postales et des bouteilles que l’on ramène mais question beau temps et jolies photos, le décor est planté. Un bon moyen de tester ma nouvelle coiffure et mon gros noeud jaune au yeux des touristes alcoolisés, venus, du monde entier.

Viens me raconter l’histoire de tes fringues sur … twitter !

J’ai besoin de votre mobilisation et que vous votiez VOUS mais aussi vos parents, votre petit frère, votre grand oncle, votre doudou et votre poisson rouge. ICI (1 vote / jour / personne) – et bénéficiez d’une réduction de -15% avec le code SACAMAIN15 + en votant vous participez automatiquement au tirage au sort pour gagner 500 euros –

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Collier : Promod / Chemisier + bottines : Vintage / Jean : Levi’s / Veste : Tommy Hilfiger / Lunettes et chouchou : Réserve naturelle

Non, pas bleu marine. Juste un(e) marin(e) bleu ! Une Marie en bleu, en fait …

Looks

« Vingt-et-une rayures blanches, plus grandes que les vingt-et-une rayures bleues indigo. Pourquoi des rayures ? Certainement une histoire de signalétique, histoire de bien voir qui est en bas de l’échelle, car oui : la marinière est le vêtement du pauvre ». [apachemag.com]

Julien Doré – Heaven

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J’aime tout dans ce look. Je ne suis pas en train de me jeter des fleurs. En train de dire que j’ai des fringues merveilleuses, que j’associe à merveille. Non, je suis juste en train de dire que … ah si, en fait si, je dis tout cela. Mais j’ai des arguments, je vais vous expliquer pourquoi ! Je suis pardonnée n’est ce pas ?!

J’ai appris que lorsque l’on vis dans le sud, il était possible de sortir le décolleté en plein milieu du mois de février, les sandales le lendemain et que si, quelques jours après, nous avions pensé bien faire en rangeant loin le parapluie, on se retrouve vite avec les cheveux déconfis. Ambiance du sud donc, je vous emmène avec moi observer la célèbre montagne Sainte Victoire et jouer les déesses champêtres. Déesse pas tant que ça, la marinière bien masculine fait son effet. Portée bien loose, on dirait plutôt que c’est le soutien-gorge que je voulais montrer ! Mais j’aime cet effet négligé combiné à la taille bien cintrée et la jupe en soie. Un amour, cette jupe ! Mais lorsque la chaussure est associée au goudron de la route et que le collant bleu ressort, si fort, dans ce soleil éclatant, c’est là que je comprends pourquoi j’aime la mode. J’aime porter des bêtises, j’aime que de simples fringues te donnent cet aspect, « petite fille aux jambes ultra longues ». Le collant bleu, c’est comme le collant bordeaux, c’est devenu un indispensable. Et puis on joue encore sur le décalé masculin / féminin. Décidément, ma part masculine ne restera jamais enfermée.

Envie de profiter du soleil avec moi sur … facebook ?!

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Collant : Tezenis / Jupe : BCBG Max Azria / Chaussures : Deena & Ozzy (sur UO) / Ceinture : Vintage / Lunettes : Ray Ban

Au masculin, je réveille ma féminité.

Looks

« Je ne sais pas ce que c’est, la féminité. Peut-être est-ce seulement une façon d’être un homme » [Clair de Femme – Roman Kacew]  

Shoot Him Down – Alice Francis

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On m’a toujours dit que j’étais une « vraie fille ». Moi je trouve ça insultant. Les filles sont niaises, elles rigolent fort, vont faire pipi à plusieurs et doivent porter des talons hauts. Bon ok, on dirait moi en fait (mais faire pipi seule c’est moins rigolo non ?). Mais la fille-mec c’est encore mieux ! Elle peut aller faire pipi avec sa meilleure amie ET aller faire pipi toute seule quand elle a perdu sa meilleure amie (la vraie fille se retient elle). Elle peut porter des talons hauts ET des baskets, boire du champagne ET de la bière, rigoler fort ET sourire silencieusement et elle peut faire beaucoup d’autres choses. Forcément, si elle est beaucoup fille et un peu mec, la fille-mec a un panel de personnalités beaucoup plus large. J’aime ça.

Si la chemise d’homme peut faire une robe, le pull d’homme peut faire une robe. Y’a pas à dire, on est gâtées. Je parlais donc de fille-garçon, de fille qui aime bien s’habiller comme un garçon. En réalité, je trouve que c’est hyper féminin de porter des trucs de mecs. Plus que la petite robe moulante, le gros pull masculin laisse envisager, mystérieusement, ce qu’il y a en dessous. C’est parfait pour les filles qui ont des trucs à cacher et parfait pour les filles qui n’ont rien à cacher et tout à dévoiler … plus tard. Et puis, ce n’est pas la peine de vous expliquer à quel point on est bien là-dedans ! En fait, c’est le compromis idéal. Faites cependant attention à le choisir assez court, et si possible avec les manches trèèès longues. Mais si, votre chéri/papa/frère/cousin a forcément ça dans son dressing ! Si ce n’est pas le cas, achetez le lui … pour vous ! Qu’en pensez-vous ?

Merci à ma maman (bah oui, il parait que le père noël n’existe pas !) pour mon nouveau Longchamp transparent. Ok, t’as l’air con avec tes tampons mais vu que l’on parlait de voiler/dévoiler, si le pull empêche quiconque de voir ce qu’il se passe en dessous, le sac à main permet de rester féminine et de montrer à tout le monde que oui, on est une fille. Mention + pour attraper facilement ce que l’on cherche, enfin un sac qui n’est pas trop « Mary Poppins » !

Viens me dire si t’es plutôt fille-garçon manqué ou garçon efféminé sur … facebook !

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Pull : Blood Brother / Sac à main : Longchamp / Chaussures : Vintage / Collant : Tezenis / Bracelet : BijouxChérie

Jasmine 2.0.

Looks

« Nous croyons le faux qui nous flatte. Vous feriez aisément croire que le blanc est noir à celui qui a des cheveux blancs » [Victor Hugo]

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Si la robe or de Belle et la pantoufle de vair de Cendrillon me font – comme vous toutes – rêver, c’est Jasmine qui m’a toujours plu le plus. Sûrement mes origines libanaises qui ressortent, ou bien le souvenir de Aladdin, c’est lui, le plus beau, dans la parade, chez Disney ! Le pantalon large et la babouche, maintenant que vous savez que je me déguisais en capitaine Crochet, plus rien n’est étonnant ! Je me suis forcée à croire que j’étais fan de mini-jupe, c’est faux, on est tellement bien dans un pantalon large … Et avec mes escarpins, oui, le look peut être féminin. La Jasmine des temps modernes aime être à l’aise dans ses vêtements. Ce qui est parfait avec ce pantalon – en plus de s’y sentir comme l’escargot dans sa coquille – c’est que porté avec des talons, des ballerines, des baskets, des couleurs, du noir, un chapeau, un gros collier, maquillée, ou pas, on dirait une pièce différente, à chaque fois. La veste, version courte, j’étais pas si sûr de l’achat une fois sortie du magasin … Avec un pantalon taille haute, le résultat dépasse mes espérances, Jasmine est, à ses heures perdues, un peu militaire. Je sais que vous ne le saviez pas.

J’ai envie de parler de chaussures, de ces escarpins méga-giga parfaits dans la cambrure. On me demande souvent pourquoi j’aime autant les chaussures, regardez la forme du pied dans une stiletto, vous en connaissez d’autres, vous, des objets qui dessinent des lignes aussi parfaites ?! – Je deviens fétichiste, un nouveau défaut sur ma liste, tout ce qui est extrême, me fait peur -. Oui, mais voila, les créateurs de chaussures sont, pour moi, des pères noël et les magasins, leurs lutins. Pourquoi n’a-t-on que deux pieds ?! (Parce que sinon je n’aurais vraiment plus de place pour les ranger).

Parlons couleurs maintenant. Enfin, débattons puisque, « le blanc et le noir ne sont pas des couleurs ».  Si c’était le cas, le racisme n’existerait pas ! Le blanc et le noir, en vêtement, c’est une association qui fonctionne ! Le collier que je porte est intégré au débardeur, et ça c’est une sacrément bonne idée ! Quand aux personnes qui pensent que je perds mon envie de pantalon jaune, orange, bleu ou rouge, celui-ci, c’est sa forme qui m’intrigue. Mais, le N&B me plait, vraiment !

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Postmodern Jukebox – Gentleman 

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Escarpins : Nicole Miller / Veste : Piace / Débardeur : Allenby