C’est pas parce que t’es une fille en or que tu vaux chère aux yeux de ta banquière.

Looks

« Je fais du badminton, mais avec une balle en or pour me donner envie de la rattraper » (Nabilla Benattia)

Pineapple Princess – Annette Funicello

Aix-en-Provence. Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Bouches-du-Rhône. France

Non, ma maman n’est pas la poule aux oeufs d’or. Mon papa non plus d’ailleurs !

Je porte simplement une chemise couleur lingot. Je suis une fille en or, oui. Mais c’est juste une réalité classique. Je me suis contentée de décrire une photo. N’y voyez rien de prétentieux là-dedans.

Debout sur les rails, ma chemise en or sur le dos, j’me sentais un peu dans un jeu vidéo. J’avais envie de les suivre, ces rails, et de devenir chercheuse d’or. De l’or en polyester… Cette chemise vous gratte les yeux. Moi elle me gratte les aisselles, les épaules, les poignées d’amour et les poignets tout court.

Mais la chemise en or, c’est la vraie bonne affaire. Déjà, elle ne coûte pas chère et de l’or pas cher, c’est comme acheter des billets avec des billets. Faites un effort pour suivre le train en route s’il vous plait, on est occupés et on n’a clairement pas le temps de s’arrêter ! La chemise en or c’est un bon moyen d’eye-contacter toutes les commères du coin. Qu’on vous aime ou qu’on ne vous aime pas, cette fois-ci, vous ne passez pas inaperçue. Dans l’univers impitoyable et souvent pitoyable de la mode, quelqu’un a déjà voulu s’habiller histoire de « raser les murs » ?! NON ! La voilà, la solution. La chemise en or c’est aussi le moyen parfait d’entrer dans une banque pour se faire soi-même « holduper ». Ou pour duper, tout simplement. Vous paraissez riche, ou en tout cas, rayonnante, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais si, car la chemise en or, c’est aussi une chemise soleil. Ou en tout cas, elle oblige ceux qui vous regardent, à mettre des lunettes de soleil. Et puis, aux prochaines soldes, vous pourrez toujours essayer de la faire fondre si elle ne vous plait déjà plus … ! (Pour vous acheter une chemise dalmatien ?!)

En fait, t’es à la fois cow-boy, chercheuse d’or, rockeuse et wagon. T’es à la fois riche et complètement pauvre, surtout dans ta tête. T’es aussi éblouissante, comme un soleil et puis clairement dérangeante, comme quelqu’un qui se serait roulé dans un aluminium géant. T’es une fille en or parce que tu t’assumes, que tu te trouves jolie dans un habit drôlement incertain mais qui, s’il ne t’aide pas à te faire des amis, t’empêches aussi d’avoir des ennemis. T’es comme une star qui va monter sur scène. Ok, une star des années 80, mais une star quand même. Ou en tout cas une de ces stars, ces étoiles qui brillent dans le ciel. Avec la chemise en or, t’es en or, quoi qu’il arrive. Enfin, t’es habillée en or, quoi. Et c’est à toi de savoir à quoi/à qui tu ressembles parce que c’est toi qui fais ta propre mode, engoncée dans tes propres habits. Qu’ils soient noirs, blancs, rouges ou dorés, tes habits raconteront toujours l’histoire que tu leur as demandé de raconter. Et cette chemise, elle est un paradoxe parfait. Un pur et dur accessoire de mode. De cette mode si contestée qui me fait tant rêver. Mais faut garder quelque chose en tête : avec cette chemise, tu ne brilles pas par ton intelligence, ta beauté ou ton élégance – tu brilles tout simplement.

Vous la connaissez, cette fameuse phrase de dragueur en béton armé gonflé : « Ton papa, il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux ». Moi, mon papa et ma maman vont me retirer ma carte bleue. Mais ce qui est sûr, c’est que le prochain dragueur en béton armé gonflé devra faire gonfler son cerveau, le temps de trouver une réplique adaptée à ma chemise enflammée. Que dirais-tu de : « Mon banquier il a fait couler tous les lingots d’or pour t’en habiller ». Ah non ! « T’es aussi bonne que du chocolat dans son emballage aluminium ». Ah non ! « Eeeh, c’est la marmotte de Milka qui t’a habillée ?! ». Ou alors, tout dragueur aura juste envie d’oublier que je suis là, avec une chemise telle que celle là ! C’est certainement mieux comme ça !

Vous venez me donner quelques piécettes dorées en consultant mon … vinted ?!

Chapeau : Vintage / Sac à main : Longchamp / Chemise : Urban Outfitters Renewal Vintage Remnants / Veste en cuir : Fenchurch / Jean : Levi’s / Bottines : H&M / Ceinture : Maje

Au masculin, je réveille ma féminité.

Looks

« Je ne sais pas ce que c’est, la féminité. Peut-être est-ce seulement une façon d’être un homme » [Clair de Femme – Roman Kacew]  

Shoot Him Down – Alice Francis

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On m’a toujours dit que j’étais une « vraie fille ». Moi je trouve ça insultant. Les filles sont niaises, elles rigolent fort, vont faire pipi à plusieurs et doivent porter des talons hauts. Bon ok, on dirait moi en fait (mais faire pipi seule c’est moins rigolo non ?). Mais la fille-mec c’est encore mieux ! Elle peut aller faire pipi avec sa meilleure amie ET aller faire pipi toute seule quand elle a perdu sa meilleure amie (la vraie fille se retient elle). Elle peut porter des talons hauts ET des baskets, boire du champagne ET de la bière, rigoler fort ET sourire silencieusement et elle peut faire beaucoup d’autres choses. Forcément, si elle est beaucoup fille et un peu mec, la fille-mec a un panel de personnalités beaucoup plus large. J’aime ça.

Si la chemise d’homme peut faire une robe, le pull d’homme peut faire une robe. Y’a pas à dire, on est gâtées. Je parlais donc de fille-garçon, de fille qui aime bien s’habiller comme un garçon. En réalité, je trouve que c’est hyper féminin de porter des trucs de mecs. Plus que la petite robe moulante, le gros pull masculin laisse envisager, mystérieusement, ce qu’il y a en dessous. C’est parfait pour les filles qui ont des trucs à cacher et parfait pour les filles qui n’ont rien à cacher et tout à dévoiler … plus tard. Et puis, ce n’est pas la peine de vous expliquer à quel point on est bien là-dedans ! En fait, c’est le compromis idéal. Faites cependant attention à le choisir assez court, et si possible avec les manches trèèès longues. Mais si, votre chéri/papa/frère/cousin a forcément ça dans son dressing ! Si ce n’est pas le cas, achetez le lui … pour vous ! Qu’en pensez-vous ?

Merci à ma maman (bah oui, il parait que le père noël n’existe pas !) pour mon nouveau Longchamp transparent. Ok, t’as l’air con avec tes tampons mais vu que l’on parlait de voiler/dévoiler, si le pull empêche quiconque de voir ce qu’il se passe en dessous, le sac à main permet de rester féminine et de montrer à tout le monde que oui, on est une fille. Mention + pour attraper facilement ce que l’on cherche, enfin un sac qui n’est pas trop « Mary Poppins » !

Viens me dire si t’es plutôt fille-garçon manqué ou garçon efféminé sur … facebook !

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Pull : Blood Brother / Sac à main : Longchamp / Chaussures : Vintage / Collant : Tezenis / Bracelet : BijouxChérie

Fille en salopette ou bébé qui se la pète ?!

Looks, Voyages

 « Elle porte une salopette… et surtout elle mène une révolution : la révolte contre les princes qui choisissent leur promise selon leur physique » [Séverine Vidal – Léontine, Princesse en salopette]

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Je me revois, à 10 ans, tapant du pied dans le magasin, une énorme salopette jaune sur le dos. Je suis gentille, je vous mets la photo dossier ! Puis j’avais enchaîné, les salopettes orange, rose, turquoise. Rien en denim brut, comme une salopette devrait l’être. Et les jambes longues svp ! Le short, plus jeune, je trouvait ça horrible. En me promenant chez Macy’s (dans le plus grand du monde, je me suis promenée longtemps !), je suis tombée folle amoureuse de cette salopette. Elle est à la fois immense et me fait ressembler à un gros bébé. Elle a la grosse poche sur le devant (qui permet de ranger les gobelets, je deviens une vraie américaine !), les boutons en fer sur le côté, la possibilité de retrousser grossièrement le bas des jambes. Et, c’est une taille 11. Pour info, je porte généralement du 4. J’aime son côté négligé/habillé. Bref, un retour en enfance plein de bon sens, la salopette en denim va avec tout ! Attention, j’en ai acheté une deuxième aujourd’hui, un début d’addiction ?! Une jolie collection qui commence … !

Ce qui est génial, c’est que tout autour de la salopette, c’est la poche (porte !) ouverte à toutes les folies. Avec mon chemiser jaune vintage et son col en dentelle blanc, les petites chaussettes jaunes (je vous l’avais dit que c’était ma nouvelle lubie) et mon Longchamp adoré de la même couleur que le combo derbys/chaussettes. Pour la coiffure, j’avais dit que je voulais me lancer dans des tentatives infinies. Celle-ci me plait assez. Encore merci à Blondie ! Assez pour se promener dans les rues de NYC. Vues sur le quartier de Chelsea, Times Square la nuit (je vous donne même les indices boursiers, non, non, ne me remerciez pas !), les hot dogs du coin de la rue (de toutes les rues !) et ne loupez pas la superbe boutique « Comme des Garçons » engoncée dans sa petite allée taguée. Elle se fond à merveille dans le décor.

Alors, la salopette, fausse bonne idée ou cool la ressemblance avec bébé ?! Et donc, en fait, si notre garde robe est en éternel recommencement, je dois me mettre à relire « Tom-Tom et Nana » ?! Pas de souci ! Est ce que vous aussi il y a des pièces que vous avez remisé au placard le temps de quelques années et que vous aimeriez ressortir à présent ?

Viens visiter les USA avec moi sur … Instagram !

Alain Souchon – J’ai 10 ans

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Chemisier et ceinture : Vintage / Salopette : American Rag (aussi dispo en version longue !) / Sac à main : Longchamp / Chaussettes : Monoprix / Derbys : BDG chez UO / Solaires : Ray-Ban / Headband : Accessoires cheveux chic

Qui de la jupe ou de la grosse pomme sera le plus fluo ?!

Looks, Voyages

« Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent « connaitre » l’univers alors qu’il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York. » [Woody Allen]

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Ce n’est pas la première fois que je visite New York mais je reste quand même bouche bée. On se sent tellement petit ici, tellement vulnérable. On se retrouve, au moment du banquet, lorsque Gargantua croque dans sa pomme, sa très grosse pomme, tels des vers dans le fruit, engloutis et partis pour un long, très long voyage. La chaleur est accablante. Mais le spectacle en vaut la chandelle (c’est le cas de le dire, ça brûle !). Je visite à travers mon appareil photo. Mes yeux ne quittent plus son écran, je ne veux rien oublier, je veux tout immortaliser. Je revois mes journées d’enfance, lorsque je repérais une fourmilière, et que je passais mon temps à suivre les petits insectes d’un point A à un point B. Ici, c’est pareil. J’observe, ces new-yorkais, ces touristes, ces hommes d’affaires, ces policiers, qui s’affairent et cours, tous, dans tous les sens. J’ai envie de tout faire, d’entrer dans chacune des boutiques qui composent cette ville, visiter chacun de ses bureaux, apprendre à découvrir ce qui se cache dans ces buildings et comprendre à quel point la vue est belle, quand on est si haut. Ici on est à la fois infiniment petit mais, propulsé à des étages au dessus, tout en haut de ces grattes-ciel, on approche les étoiles. New-York est un joyau. Les pommiers sont des mines d’or.

Vous connaissez mon amour des grandes villes et la parisienne que je suis a un regret, c’est de ne pas avoir assez arpenté les villes de sa capitale à elle. Je compte bientôt aller la découvrir entièrement derrière mon appareil photo également. Et si « les voyages forment la jeunesse », je compte bien rester jeune encore, de très nombreuses années, mon passeport est mon meilleur ami.

Certes, je n’ai plus de jambes, la marche et la chaleur ont eu raison de mon corps mais Mickey me regarde et cela va beaucoup mieux ! Passionnée par les parcs d’attraction, j’ai ici l’impression d’être dans un décor Disneyland en permanence. J’ai succombé aux charmes de Mickey, une nouvelle fois, mais cette fois-ci ce sera sur des chaussettes ! Allez vous promener du côté de Century 21, bonnes affaires assurées ! Et, je me suis régalée, chez Ferrara. Je le conseille très fortement aux amateurs de glaces et pâtisseries gourmandes. Aux adeptes de bons cafés également, le cappuccino est un péché !

Quant à mon look du jour, je voulais la longue jupe qui vole au vent, qui se retrouve facilement et rapidement à épousseter le sol des nombreuses cabines d’essayage visitées, mais ce fut plutôt la jupe longue collante et trop moulante un jour où il fait 40 degrés. Mais dans d’autres conditions, j’en suis folle amoureuse de ma jupe. Ne dit-on pas que ce qui ne tue pas rend plus fort ?! Et bien heureusement, car à l’ouverture de mon paquet de chez Urban Outfitters, ma jupe, j’ai failli la découper en de longs morceaux, des lambeaux oui, car pour moi, elle ne ressemblait à rien d’autre. Et puis, finalement, on m’avais promis du fluo, je ne suis pas déçue ! Elle est hyper original, à la fois dérangeante et passe partout, ce n’est pas donné à beaucoup de fringues ces capacités là ! J’ai appris à l’apprivoiser, comme on adopte un animal de compagnie, et ma jupe, à présent, me suit partout !

Times Square vous salue. Si, si, je vous assure, les écrans clignotent de plus en plus pour vous envoyer des baisers !

Tu veux qu’on échange 140 caractères ? Pas un de plus. Promis. Sur … twitter ! 

Lana del Rey – Blue Jeans

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Jupe : Kimchi Blue / Ceinture : Vintage / Sac : Longchamp / Solaires : Ray Ban / Haut : H&M / Ballerines : Mellow Yellow

Reine des fleurs.

Looks

« On compare les fleurs aux femmes. On a tort. Il y aura toujours entre elles, cette différence que les fleurs sont belles … et ne le savent pas » [Alphonse Karr]

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J’ai eu envie de me fondre dans le bosquet. Il était trop joli avec toutes ses fleurs jaunes. Il l’était beaucoup moins après avoir supporté mon poids. Si, à l’article précédent, je vous parlais de la chemise façon grand-mère qui est, d’après moi, un objet de mode par excellence pour nous, en voici une nouvelle illustration. Cette chemise ne sort pas d’une friperie mais directement de la penderie de mamie. Avec ma mini-jupe jaune et mes derbys à franges, je lui trouve un air des plus actuels. Pas folle, je voulais me fondre dans le bosquet mais j’avais la tenue camouflage hein ; la chemise imprimée feuilles et du jaune partout pour devenir la copine des fleurs. Mais le bosquet m’a rejeté ; je suis une citadine, une vraie, qui aime associer les vêtements et leur donner une nouvelle vie. Les fleurs, c’est plus joli en photo.  Quant aux petites chaussettes dans mes chaussures, si vous ne l’avez pas déjà découvert sur instagram, sachez que c’est ma nouvelle lubie. Qu’en pensez-vous ?

Vanessa Paradis – Dès que j’te vois

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Derbys : River Island / Socquettes : Monoprix / Jupe et chemise : Vintage / Sac : Longchamp