Jasmine 2.0.

Looks

« Nous croyons le faux qui nous flatte. Vous feriez aisément croire que le blanc est noir à celui qui a des cheveux blancs » [Victor Hugo]

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Si la robe or de Belle et la pantoufle de vair de Cendrillon me font – comme vous toutes – rêver, c’est Jasmine qui m’a toujours plu le plus. Sûrement mes origines libanaises qui ressortent, ou bien le souvenir de Aladdin, c’est lui, le plus beau, dans la parade, chez Disney ! Le pantalon large et la babouche, maintenant que vous savez que je me déguisais en capitaine Crochet, plus rien n’est étonnant ! Je me suis forcée à croire que j’étais fan de mini-jupe, c’est faux, on est tellement bien dans un pantalon large … Et avec mes escarpins, oui, le look peut être féminin. La Jasmine des temps modernes aime être à l’aise dans ses vêtements. Ce qui est parfait avec ce pantalon – en plus de s’y sentir comme l’escargot dans sa coquille – c’est que porté avec des talons, des ballerines, des baskets, des couleurs, du noir, un chapeau, un gros collier, maquillée, ou pas, on dirait une pièce différente, à chaque fois. La veste, version courte, j’étais pas si sûr de l’achat une fois sortie du magasin … Avec un pantalon taille haute, le résultat dépasse mes espérances, Jasmine est, à ses heures perdues, un peu militaire. Je sais que vous ne le saviez pas.

J’ai envie de parler de chaussures, de ces escarpins méga-giga parfaits dans la cambrure. On me demande souvent pourquoi j’aime autant les chaussures, regardez la forme du pied dans une stiletto, vous en connaissez d’autres, vous, des objets qui dessinent des lignes aussi parfaites ?! – Je deviens fétichiste, un nouveau défaut sur ma liste, tout ce qui est extrême, me fait peur -. Oui, mais voila, les créateurs de chaussures sont, pour moi, des pères noël et les magasins, leurs lutins. Pourquoi n’a-t-on que deux pieds ?! (Parce que sinon je n’aurais vraiment plus de place pour les ranger).

Parlons couleurs maintenant. Enfin, débattons puisque, « le blanc et le noir ne sont pas des couleurs ».  Si c’était le cas, le racisme n’existerait pas ! Le blanc et le noir, en vêtement, c’est une association qui fonctionne ! Le collier que je porte est intégré au débardeur, et ça c’est une sacrément bonne idée ! Quand aux personnes qui pensent que je perds mon envie de pantalon jaune, orange, bleu ou rouge, celui-ci, c’est sa forme qui m’intrigue. Mais, le N&B me plait, vraiment !

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Postmodern Jukebox – Gentleman 

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Escarpins : Nicole Miller / Veste : Piace / Débardeur : Allenby

Manucure Tipp-ex

Looks

« Le maquillage masque en même temps qu’il décore les organes sensoriels, du moins, notez, ceux qui ont plusieurs usages. La bouche, par exemple, qui respire et qui parle et mange, boit, sourit, chuchote, embrasse, suce, lèche, mord, souffle, soupire, crie, fume, grimace, rit, chante, siffle, hoquette, crache, rote, vomit, expire, on la peint, c’est bien le moins, pour l’honorer de remplir ainsi nombre de fonctions nobles. On peint aussi les alentours de l’œil qui regarde, exprime, pleure et se ferme pour dormir, ce qui est également noble. On peint encore les ongles qui se tiennent aux premières loges de l’immense et noble variété des opérations manuelles. » [Je m’en vais – Jean Echenoz]

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Quand j’étais petite, je voulais une trousse Kipling, absolument ! C’était un peu l’équivalent de ma paire de Louboutin d’aujourd’hui. Et puis, je l’ai eu ma trousse Kipling (donc j’aurais mes Louboutin, CQFD ?!). Elle était blanche. Je ne sais plus comment s’appelait le petit singe qui y était accroché mais lui aussi était blanc, tout blanc et je l’aimais d’amour. Surtout le jour où l’on m’a dit (ahlalal, toujours le regard des autres !) que ma trousse était trop belle parce que blanche, comme ça, elle était « pure ». J’étais aux anges d’avoir une trousse « pure ». Le blanc, c’est pur. Conclusion.

Quand j’étais petite, j’aimais le Tipp-Ex. Je voulais écrire au bic parce que je ne pouvais pas effacer et qu’il fallait, en cas de ratures, que je recouvre de Tipp-Ex.  Avec le stylo plume, y’avait l’effaceur et son odeur plus que désagréable ! Le Tipp-Ex c’était joli, ça sentait bon et surtout, j’avais la preuve, sous les yeux, de mon action ; la ligne était toute blanche, je m’étais corrigée. J’aimais écrire pour pouvoir y appliquer le pinceau, dégoulinant de blanc, et au final, plus j’écrivais pour peut-être pouvoir effacer tout cela à nouveau, plus mon désir de journalisme est né ! Et puis, j’ai déménagé dans le sud et plus personne ne savait ce que c’était que du Tipp-Ex. Ici on appelle ça, du blanco !

Alors de blanco, j’ai voulu transformer ça en BANCO ! Vue et revue dans les pages de mes magazines, j’ai voulu tenter la manucure blanche. Et j’ai accroché ! Je trouve ça pur moi aussi maintenant. Et sur mes ongles, j’aime ça ! Accro au total look N&B, c’est un très bon compromis, le blanc, parce que les ongles noirs, en été, ça fait mauvais film d’horreur. Et maintenant, je ressemble à mon singe Kipling ! Sauf que lui, tout le monde le laissait tranquille. Moi, je me suis pris des réflexions en pagaille « ton Tipp-ex s’est renversé dans ta trousse ? », « tu te fais un revival des années collège ? ». Assez rigolés les amis, je vous rappelle, que vous aussi, à l’école, vous vous occupiez à tracer des petits coeurs sur vos ongles avec votre Tipp-Ex/blanco lorsque la théorie du prof de maths était trop longue, n’est ce pas ?!

{Attention par contre à réaliser cette manucure avec un vernis blanc très opaque}

Vous excuserez mes cernes, je n’ai pas dormi de la nuit, il y avait un moustique !

Tame Impala – Feels Like  We Only Go Backwards

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Tee-shirt : Tommy Hilfiger / Jupe et escarpins : Zara / Sac et bracelets : Vintage / Vernis : Mavala