Et si au lieu d’être A ou d’être B, on était A ET B ?!

Looks, Voyages

« Les hommes se distinguent par ce qu’ils montrent et se ressemblent par ce qu’ils cachent ». (Paul Valéry)

Kiesza – Hideaway

Et si au lieu de mettre des baskets roses ou des baskets vertes, on mettait des baskets roses et vertes ? Et si au lieu d’être sportive ou élégante, on était sportive et élégante ? Et si au lieu de choisir entre les pois ou les rayures, on mettait des pois et des rayures ?

Depuis que je ne suis plus parisienne mais parisienne émigrée à Aix en Provence, le train se résume pour moi aux termes suivants : TGV / 3 heures / Gare de Lyon / SNCF. Pour le reste, les trains c’étaient le train de la mine, le train de Dumbo, le train de Space Mountain … la liste des trains empruntés est longue dans mes multiples heures de parcs d’attraction. Aujourd’hui, j’ajoute un nouveau train : le Amtrak, 3 heures aussi, entre New York et Washington. Et lorsque l’on aperçoit le contrôleur, on se croirait revenus quelques siècles en arrière. Aaah, l’Amérique.

J’ai moins fait l’idiote que l’année dernière, à Washington. Souvenez vous. Je me prenais pour Barbie, je visitais des musées. Je découvrais une ville propre, politique, touristique, calme. Comme tout droit sortie d’un film sans véritable action. Très Bisounours en fait. Mais avec une vraie histoire. Aux USA, tout a une autre saveur de toute façon. En arrivant tard, un dimanche soir, la promenade fut de courte durée au grand dam de mes baskets bi-goûts. Quelques pas dans le jardin du Capitole. Quelques photos souvenirs devant le Capitole. Quelques kilomètres parcourus à vélo. Elles en ont quand même profité, mes baskets bi-goûts. Je pourrais en parler des heures de ces baskets, régressives à souhait, à l’aspect si vintage et pourtant si neuves. Mais je vous ai déjà rabattu les oreilles avec ça, je ne recommencerai pas ! Ou un peu. Parce que j’ai une nouvelle interprétation ! La basket bi-goûts, c’est pour montrer qu’en matière de mode, tout est permis. Plusieurs couleurs, plusieurs motifs, plusieurs styles. D’où la chaussette à pois ET à rayures. En mode comme en sexualité, si être bi, c’est mélanger, être bi c’est aussi se montrer et s’amuser. Pourquoi choisir puisque l’on peut aisément tout mélanger ?

Je préfère vous faire visiter Washington à travers des photos. Ou plutôt vous parler de mon chapeau. Si porter une jupe tailleur avec des baskets est censé être interdit, porter une capeline avec des baskets roses, est sûrement interdit. En fait, si l’on détaille la tenue (descendez étape par étape), on dirait qu’on va à un mariage, non se promener sur la plage, non au travail, non … on va faire du sport ?! Ouais, on n’y comprend plus rien en fait. Ben c’est ça qui m’a plu, tout simplement ! En fait, en vacances, on fait avec ce qu’on a dans sa valise. Fini l’époque du casse tête, du « j’ai rien à me mettre », on mixe le tout, on mixe tout. On va se promener, en se protégeant du soleil, en intriguant tous les passants, en se sentant élégant sans avoir mal en marchant. B.I.N.G.O !

Et toi, t’es plutôt facebook OU twitter ? Les deux ?!?!?!

Jupe : Vintage / Baskets : Reebok / Capeline : Camrose & Kross, JBK Collection / Chemisier : H&M / Chaussettes : Century 21 (NYC)

Tu seras toujours fourmi, à New York City.

Looks, Voyages

« Quand il est 3h à New York, il est toujours 1938 à Londres » (Bette Midler)

Julien Doré – Panda roux, panda gris

Je suis partie, une nouvelle fois, à New York. Je suis partie avec des étoiles plein les yeux, des feux d’artifice dans le coeur. Je pars, chaque été, aux USA. Je suis, à chaque fois, émerveillée à l’idée de voir grouiller cette fourmilière, de me noyer dans cet océan de bruit, de pollution. Cet océan de buildings, de pure folie. A chaque voyage à New York, c’est une claque supplémentaire. C’est l’occasion, une nouvelle fois, de se sentir ridiculeusement petit. Ou petite. Mon noeud papillon ne me permet peut-être pas de distinguer le féminin du masculin mais les petits noeuds sur mes chaussettes, eux, ne laissent plus de doute. Le noeud est donc autant féminin que masculin … Ca c’est une idée sur laquelle on pourrait revenir prochainement.

Revenons à nos fourmis new-yorkaises. Ce tout immense et trop intense. New York est ma ville préférée. Avec mon Paris. Mais cette fois ci, je suis déçue. Vous le saviez-vous, que Minnie rose et Minnie rouge étaient en compétition pour attirer l’attention de Mickey ? Vous le saviez, vous, que Mickey et Woody étaient potes ? Mais surtout, vous saviez que Minnie pouvait retirer sa tête ? Plus sérieusement, tous ces câlins fait aux « personnages » Disney lors de mes virées dans les parcs prennent des allures différentes. Mes souvenirs changent à présent … ne me dites pas qu’il y avait une jeune femme toute menue sous la grosse tête de mon Bourriquet préféré ou que sous Daisy, il y avait un body-buildé qui aimait la douceur de la plume de canard …

Ceci dit, c’est normal de retirer sa tête par une chaleur suffocante pareille. Je ne vous referais pas de speech longuet sur NYC, vous avez déjà des informations (cliquez sur chacune des lettres) : ICILAICILA

A refaire à chaque visite : le MoMA parce qu’on ne s’en lasse pas ! Et mes découvertes de l’année : la trump tower, gros jeu avec les miroirs qui recouvrent l’ensemble de l’intérieur du bâtiment. Les zigottos qui lèvent les bras sur la photo, c’est ma famille de rigolos. Et le FAO Schwartz, l’un des plus grands magasins de jouets du monde. Cette fois-ci, pas de photo. J’ai passé une heure à jouer avec tout ce qui me passait sous la main : peluches, légos, chapeaux rigolos, déguisements en tout genre, petites voitures, maisons de poupées, robots, Barbie, perles, jeux de société … Y’en a partout, pour tous les goûts. Les vendeurs jouent avec nous. Retour en enfance phénoménale, sous la climatisation, y’a pas à dire, c’est une pause vraiment kiffante, enivrante et rafraichissante. Sous cette chaleur accablante et dans cette ville trop impressionnante, retourner en enfance est une pause vivifiante. Evitez de craquer pour tout le rayon bonbon. Ou du moins, essayez car c’est mission impossible. Ou pour la peluche à 2000 euros.

En somme, c’est avec un sac léopard sur le dos que j’étais la mieux pour arpenter les rues de cette immense jungle urbaine. Je suis aux USA pour un mois alors avis à tous les amateurs de curiosités, il est temps de vous abonner sur facebook, twitter, instagram ou hellocoton. Vous pourrez vous désabonner dans un mois, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Mais j’aimerais bien vous faire grossir, profiter et rigoler par messages interposés ! Et vous, que faites-vous de votre été ?!

 

Short, noeud papillon, chemise : Vintage / Sac à dos : Drifter / Chaussures : BDG chez UO / Ceinture : Maje / Chaussettes : Topshop / Lunettes : Ray Ban

Tu l’as mis où, ton poney ?

Looks

« Lorsque vous portez une paire de bottes, vous ne vous heurtez jamais à un meuble. Mais si vous vous promenez nu-pieds, tout le mobilier se jette sur vous et vous frappe » (Jérôme K. Jérôme).

Moi, mon âme et ma conscience – Paris Combo

Si les stylistes des séries américaines devenaient complètement fous et qu’ils décidaient de combiner les styles, cela pourrait vite ressembler à ça. Prenez une pincée de Gossip Girl, une poignée de La Petite Maison dans la Prairie – vous pouvez portez des jupes plissées avec des santiags. De toute façon, en mode, on a le droit de tout faire.

Du coup, porter du neuf avec du vieux, on va y revenir encore une fois, mais cela devient une nécessité. Lorsque le total look H&M est prohibé et que la jupe plissée peut vite devenir uniforme d’hôtesse de l’air à l’air pincé, on peut sûrement se permettre de mélanger les styles. Sauf qu’avec ce type de bottines, on a vite l’impression de porter des haltères aux pieds. Je n’ai pas l’intention de faire du sport extrême à chaque fois que je vais faire mes courses. Je n’ai pas l’intention de choisir le cheval comme moyen de transport. Mais j’aime l’idée de pouvoir y rajouter des éperons (je ne le ferais pas, restez connectés s’il vous plait) et j’aime l’idée que si quelqu’un t’embête, tu peux toujours lui donner un bon coup de pied douloureux – idéal en plein débat sur le harcèlement de rue ! En fait, vous l’aurez compris, j’ai le sentiment, dans cette tenue, de porter une combinaison de cosmonaute avec des escarpins / ou un bikini avec des cuissardes / ou une jupe plissée avec des semblants de santiags. En fait, j’aime assez l’idée d’être une Serena Ingalls ou une Laura Waldorf… J’aime assez l’idée d’accrocher le soleil avec mon chemisier jaune et de porter des chaussures à clous en ayant le droit pour une fois. J’aime aussi l’idée de la superbe maison jaune et rose qui habille Aix en Provence. J’aime l’idée de m’amuser tout simplement. Puis je suis pas crédible. Je me sens très femme d’affaire oui. Mais à poney.

Au moment où je vous parle, j’arpente les rues de New York, point de départ d’un road trip d’un mois aux USA … stay tuned … pas de secrets pour les insatagrammés !

Bottines : H&M / Chemisier + sac à main + jupe : Vintage / Chaussettes : Monoprix / Lunettes : Ray Ban / Bague : Asos

MoMA – quand la mode du tutu blanc rencontre l’art de Mickey Mouse

Looks, Voyages

« Si la mode contribue à fabriquer l’esprit d’une époque, l’art est peut-être, en revanche, ce qui le saisit le mieux. » [Jill Gasparina]

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Tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir fait l’élan au pied d’un éléphant ! La visite du MoMA, à New York a été des plus intéressantes. Je vous avoue que je ne suis pas une grande fan de ce que l’on appelle communément, « l’art ». J’adore visiter des musées, c’est un fait. Mais je ne saisit pas toujours ce qu’à voulu transmettre l’artiste. Lorsque l’on aperçoit une toile fendue d’un trait bleue, je me fiche de savoir si elle est jolie ou non. J’aimerais simplement savoir ce qui est passé par la tête du créateur à ce moment là. A la réflexion, c’est un peu comme lorsque l’on s’habille. Les goûts vestimentaires sont propres à chacun et souvent on se demande comment untel peut sortir de cette façon et vice versa ! C’est donc ce qu’on pensé beaucoup de personnes, qui ont croisé le regard de mes Mickey ce jour là ! Mais que voulez vous, c’est comme un petit chien qui aurait envie de sortir, moi j’ai des souris, en tissu, mais elles aiment prendre l’air (à supposer qu’il y ait de l’air en ce moment à NYC mais ça, c’est une autre histoire !). La liberté d’expression dans le vêtement. C’est ce que je travaille actuellement pour mon mémoire et, il paraîtrait, qu’il reflète notre personnalité. Je me demande si mon enfance chez Disneyland ne refait pas soudain surface à la veille de mes 23 ans (en août !) … Mais si l’art et la mode sont, somme toutes, assez identiques, si je dis que j’aime les peintures de Paul Klee, affublée de mes chaussettes Mickey, le pauvre monsieur se retourne dans sa tombe non … ?! Et puis, après tout, je comprends mieux pourquoi Yves Saint Laurent (et d’autres !) a rendu un brillant hommage à Mondrian (et d’autres !), moi aussi, quand je suis devant un aussi joli tableau, je veux la même chose en robe !

Pour le tutu c’était pour la pâle imitation de MADAME Carrie Bradshaw dans le générique mais je n’avais pas de Manolo Blahnik, pas de Mr Big à impressionner et pas de bus à mon effigie, alors c’est raté ! (Et puis dans Sex and the City, je ne sais pas s’il fait aussi 40 degrés à l’ombre mais si c’est le cas, la merveilleuse Sarah Jessica Parker a des pouvoirs surnaturels).

Mike Tompkins – Firework

Come on sur … Facebook !

(Toutes les oeuvres ont été photographiées au MoMA)

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Tee-shirt : Disney, vendu chez Urban Outfitters / Chaussettes : Disney, vendues chez Macy’s / Jupe et sac à main : H&M Girl / Baskets : Converse

Qui de la jupe ou de la grosse pomme sera le plus fluo ?!

Looks, Voyages

« Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent « connaitre » l’univers alors qu’il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York. » [Woody Allen]

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Ce n’est pas la première fois que je visite New York mais je reste quand même bouche bée. On se sent tellement petit ici, tellement vulnérable. On se retrouve, au moment du banquet, lorsque Gargantua croque dans sa pomme, sa très grosse pomme, tels des vers dans le fruit, engloutis et partis pour un long, très long voyage. La chaleur est accablante. Mais le spectacle en vaut la chandelle (c’est le cas de le dire, ça brûle !). Je visite à travers mon appareil photo. Mes yeux ne quittent plus son écran, je ne veux rien oublier, je veux tout immortaliser. Je revois mes journées d’enfance, lorsque je repérais une fourmilière, et que je passais mon temps à suivre les petits insectes d’un point A à un point B. Ici, c’est pareil. J’observe, ces new-yorkais, ces touristes, ces hommes d’affaires, ces policiers, qui s’affairent et cours, tous, dans tous les sens. J’ai envie de tout faire, d’entrer dans chacune des boutiques qui composent cette ville, visiter chacun de ses bureaux, apprendre à découvrir ce qui se cache dans ces buildings et comprendre à quel point la vue est belle, quand on est si haut. Ici on est à la fois infiniment petit mais, propulsé à des étages au dessus, tout en haut de ces grattes-ciel, on approche les étoiles. New-York est un joyau. Les pommiers sont des mines d’or.

Vous connaissez mon amour des grandes villes et la parisienne que je suis a un regret, c’est de ne pas avoir assez arpenté les villes de sa capitale à elle. Je compte bientôt aller la découvrir entièrement derrière mon appareil photo également. Et si « les voyages forment la jeunesse », je compte bien rester jeune encore, de très nombreuses années, mon passeport est mon meilleur ami.

Certes, je n’ai plus de jambes, la marche et la chaleur ont eu raison de mon corps mais Mickey me regarde et cela va beaucoup mieux ! Passionnée par les parcs d’attraction, j’ai ici l’impression d’être dans un décor Disneyland en permanence. J’ai succombé aux charmes de Mickey, une nouvelle fois, mais cette fois-ci ce sera sur des chaussettes ! Allez vous promener du côté de Century 21, bonnes affaires assurées ! Et, je me suis régalée, chez Ferrara. Je le conseille très fortement aux amateurs de glaces et pâtisseries gourmandes. Aux adeptes de bons cafés également, le cappuccino est un péché !

Quant à mon look du jour, je voulais la longue jupe qui vole au vent, qui se retrouve facilement et rapidement à épousseter le sol des nombreuses cabines d’essayage visitées, mais ce fut plutôt la jupe longue collante et trop moulante un jour où il fait 40 degrés. Mais dans d’autres conditions, j’en suis folle amoureuse de ma jupe. Ne dit-on pas que ce qui ne tue pas rend plus fort ?! Et bien heureusement, car à l’ouverture de mon paquet de chez Urban Outfitters, ma jupe, j’ai failli la découper en de longs morceaux, des lambeaux oui, car pour moi, elle ne ressemblait à rien d’autre. Et puis, finalement, on m’avais promis du fluo, je ne suis pas déçue ! Elle est hyper original, à la fois dérangeante et passe partout, ce n’est pas donné à beaucoup de fringues ces capacités là ! J’ai appris à l’apprivoiser, comme on adopte un animal de compagnie, et ma jupe, à présent, me suit partout !

Times Square vous salue. Si, si, je vous assure, les écrans clignotent de plus en plus pour vous envoyer des baisers !

Tu veux qu’on échange 140 caractères ? Pas un de plus. Promis. Sur … twitter ! 

Lana del Rey – Blue Jeans

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Jupe : Kimchi Blue / Ceinture : Vintage / Sac : Longchamp / Solaires : Ray Ban / Haut : H&M / Ballerines : Mellow Yellow