Si on se demande si ta chemise sort d’une animalerie, c’est que les dessins dessus déçoivent.

Looks, Voyages

« Il est parfois difficile de savoir qui, dans une famille, commande : le mari, la femme, la belle-mère, ou la cuisinière. Mais le chien de la maison, lui ne s’y trompe jamais. » (Marcel Pagnol)

 Your Girl – Drop out Orchestra ft. Kinema

Palm Beach. Floride. USA.

 J’avais hyper envie de faire un retour en arrière. Ce temps, où les moins de 20 ans, ne portaient pas de collant. Les autres non plus, d’ailleurs ! Une sorte de bond dans le passé à des fins scientifiques, bien sûr. La faim justifie … ah non pardon, la FIN justifie les moyens. Je voulais vous parler « chemise ». Pas la chemise que tu mets pour ton entretien d’embauche. Pas la chemise que tu rentres dans ton tailleur pour aller travailler. Je voulais vous parler de CHEMISE. Celle grâce à laquelle tu peux faire passer un message. Et pas le message de « oui je travaille bien, bah oui, tout est dit dans ma chemise collet monté ». Non, moi je veux vous parler de chemise fantaisie et même, je crois, de fantaisies sur une chemise !

ICI, le message était très clair : j’aime sortir en pyjama / donnez-moi à manger. Deux messages pour une même chemise, nous avions mis la barre plutôt haute.

ICI, le message était très clair : j’aime bronzer des épaules / j’ai oublié de mettre du déodorant. La encore, deux messages, mais plus subtils, cette fois-ci. (Si l’on peut associer cette chemise et le terme « subtilité » … c’est un autre débat !).

ICI, le message semble clair aussi, non ? Je rêve d’un chien mais je n’ose pas franchir le cap. Un seul message. Un tout petit message ?! Il doit bien y en avoir d’autres, des messages, subtilement (encore une fois, le terme est contestable) cachés derrière cette chemise portée. Sachant qu’il est évident que le styliste à l’origine de cette chemise ne s’est certainement pas dit qu’un jour, quelqu’un la porterait, sans aucune arrière pensée, nous avons pour rôle, de la décrypter. Ce qui est certain, c’est qu’un jour passé, sur les bords de la mer, à Palm Beach (USA), je me suis essayée à jouer les femmes fatales. Mais avec la frange mouillée, je ressemblais davantage à un Yorkshire abandonné qu’à un Saint Bernard lustré. Alors le cocker que je suis a souhaité se parer de ses plus beaux poils. Mouillé par des pluies torrentielles et apeuré par des bruits de tonnerre enragés, le caniche a souhaité se faire remarquer. Mais effrayé et trempé, même un labrador ou un dalmatien ne pourrait pas agir comme un fier chien. Pour ne pas perdre de mon panache, j’ai pris soin de me nouer un noeud papillon autour du cou. Il a meilleur allure qu’une laisse, après tout. Et, comme vous le remarquerez, tous les copains de ma chemise portent de superbes noeuds papillons, des manteaux colorés et des lunettes de soleil, bien inutiles en ce jour gris ! Qu’à cela ne tienne, parfois j’emmène se promener mes Mickey, aujourd’hui, ce sont mes compagnons à quatre pattes. Une fois sèche, je pourrais jouer les molosses enragés et ruer dans les brancards parce qu’avec ma chemise, pas de doute, je serais la plus belle pour aller … renifler ? (Oh, zut …) ! En fait, je suis un peu Cruella, mais moi, les chiens, je les portent en dessins !

Merci, grâce à vous je peux enfin cocher sur ma to-do-list : « rédiger un article à l’aide du champ lexical canin ».

Que dirais-tu de venir échanger quelques « waf waf » avec moi sur … hellocoton ?

Short : Lush / Espadrilles : American Eagle / Noeud papillon : Vintage / Chemise : Paper Tee

Ce n’est pas si sorcier, de devenir sorcière.

Coups de coeur, Voyages

« Spielberg aurait du me proposer de jouer un dinosaure » (Juliette Binoche)

Imogen Heap – Speeding Cars

Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux manger des fudges hyprasupramegagiga gras et enchaîner les loopings après. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux porter des noeuds papillons pour faire les dits-loopings. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux mettre des chaussettes Mickey, même pour aller à Universal. Ce que j’aime en Floride, c’est que le ciel bleu, bleu, bleu, si bleu devient d’un coup si gris et que, même sous la pluie, tu peux faire des loopings ! Ce que j’aime en Floride, c’est que de sorcier de Harry Potter, tu deviens un dinosaure de Jurrasic Park.

Quand je l’ai vu se dresser, là, devant moi, je n’en ai pas cru mes yeux. Je suis restée, comme une enfant, la bouche grande ouverte. Mes Mickey ont très certainement été, de bave, mouillés, puisque, très franchement, je ne m’attendais pas à voir Poudlard si grand. Mais, zut alors, je me suis vraiment abîmé l’oeil : IMPOSSIBLE de détacher mes yeux. Avis aux amateurs de châteaux, Poudlard est à la hauteur de Versailles et des merveilles qui ont poussé de part et d’autre de la Loire. OK ! Je suis prête à ce que les associations de défense des monuments spectaculaires (et historiques !) me tombent dessus … Si à Versailles, le merveilleux château est sublimé par son jardin, Poudlard, au coeur de la Floride, est sublimé par le Poudlard Express et le village de Pré-au-Lard. Là encore, il ne manque pas une boutique, l’ambiance est incroyablement festive. On y est. Vraiment. Enfin on le croit. Même dans les toilettes (des filles en tout cas), Mimi Geignarde geint comme il se doit ! Et je vous assure que, quand elle fait plouf, ça fait drôlement bizarre ! Là encore, une attraction des plus spectaculaires. Un voyage, en 4D, dans les airs, sur un balai de quidditch. Vous vivez, vraiment, ce que vit Harry. Et vous comprenez vite pourquoi vous n’avez jamais reçu, lors de vos 11 ans, une lettre vous invitant à venir coiffer le choixpeau magique (qui est d’ailleurs criant de vérité lorsqu’on le croise dans les couloirs de Poudlard) … PERSONNE ne pourrait survivre à ça. PERSONNE ne peux faire cette attraction sans hurler de peur, croyez moi ! Même en la faisant plusieurs fois …

Une fois sortis de cet univers, nous tombons dans celui, non moins magique, de Jurassic Park. Cependant, pour y être déjà allée il y a quelques années, j’étais nettement moins émerveillée. Beaucoup moins de « Wahou » mais pas moins de chair de poule quand même … Le spectacle est magique. Entre les bruissements de feuilles et les bruissements d’ailes, on entend, dans les fourrés, des bruits dignes de l’époque ancienne. Celle où les dinosaures existaient encore et celle où, malheureusement, les superbes Nike que j’ai aux pieds, n’avaient pas encore été créé. Tout ça pour dire que, finalement, j’ai bien fait de ne pas devenir paléontologue mais de suivre des études de sociologie. Et surtout, que Nike a bien fait de faire une si jolie collection Janoski.

La mode n’est jamais loin, même dans un parc d’attraction. Puisque, si l’on croise Betty Boop à tous les coins de rue, nous avons plutôt intérêt à être, nous aussi, un peu sexy. Et surtout, si le parc d’attraction a pour vocation de nous amuser continuellement, la mode, aussi, a cette vocation là, non ? Rien de mieux, pour tournoyer dans les airs, que d’être sûr de soi sur terre. Noeud papillon et short de grand-mère, mes Mickey ont pu profiter de la fête et moi, je me sentais prête pour faire ce que je sais faire de mieux : crier en levant les bras. C’est le monde des singes, que j’irai visiter prochainement …

Moi aussi je fais des tours de magie/tours de manège sur … instagram !

Short : Kiabi / Chemise : H&M / Noeud papillon : Vintage / Chaussures : Nike / Chaussettes : Disney / Montre : Timex

Si tu veux t’assurer d’être bien vue, assures-toi d’abord de bien voir.

Coups de coeur, Looks

« Le problème quand on a perdu ses lunettes c’est que l’on est obligé de les retrouver pour pouvoir les chercher » (Gustave Parking)

-M- – Onde Sensuelle

Sortez les kleenexs,

Nous allons parler de vos exs,

Ceux chez qui, il y a encore peu de temps, vous achetiez vos lunettes,

Car il n’y a qu’avec Misterspex,

Que vous êtes vraiment flexs !

Du bout de votre index,

Cliquez sur le lien annexe,

Vous y trouverez une sélection de lunettes

Pour tous les goûts ! Toutes les situations ! Une amourette,

Une escampette,

Ou une guinguette

Pas d’entourloupette,

Avec Misterspex,

Je vous le promets, que ce sera flex !

En pirex,

En silex,

Marc Jacobs ou Ray Ban ou Uvex,

La marque que vous voulez, en toute sérénité, c’est chez Misterspex que vous la trouverez.

Je participe à un concours. Un « challenge de la rentrée ». Sur le thème de la rentrée. Qui dit rentrée dit cartable. Qui dit cartable dit uniforme. Qui dit uniforme dit noeud papillon. Voici comment j’ai pensé à ce look pour répondre à ce thème. A vous de me dire si le défi est respecté, si le challenge est relevé, si cet ensemble est validé.

Mais il semblerait que quand je ne porte pas mes Misterspex, je ne fasse que des bêtises ! Maquillage loupé, erreur de chaussures ou drôle de couvre chef … A vous de trouver les erreurs ! Et de tirez vos propres conclusions : il n’y a qu’en Misterspex Denzel, que la vie, vaut vraiment la peine d’être vue !

J’ai besoin de vos « J’AIME » sur … facebook ! (Il m’en faut plein, plein, plein, plein … Je vous laisse cliquer et faire votre B.A de la journée ? ❤ )

Ensemble : Kiabi / Lunettes : Misterspex / Réserve Naturelle / Liz Clairborne / Chaussures : G by Guess / Cartable : Zara

Tu seras toujours fourmi, à New York City.

Looks, Voyages

« Quand il est 3h à New York, il est toujours 1938 à Londres » (Bette Midler)

Julien Doré – Panda roux, panda gris

Je suis partie, une nouvelle fois, à New York. Je suis partie avec des étoiles plein les yeux, des feux d’artifice dans le coeur. Je pars, chaque été, aux USA. Je suis, à chaque fois, émerveillée à l’idée de voir grouiller cette fourmilière, de me noyer dans cet océan de bruit, de pollution. Cet océan de buildings, de pure folie. A chaque voyage à New York, c’est une claque supplémentaire. C’est l’occasion, une nouvelle fois, de se sentir ridiculeusement petit. Ou petite. Mon noeud papillon ne me permet peut-être pas de distinguer le féminin du masculin mais les petits noeuds sur mes chaussettes, eux, ne laissent plus de doute. Le noeud est donc autant féminin que masculin … Ca c’est une idée sur laquelle on pourrait revenir prochainement.

Revenons à nos fourmis new-yorkaises. Ce tout immense et trop intense. New York est ma ville préférée. Avec mon Paris. Mais cette fois ci, je suis déçue. Vous le saviez-vous, que Minnie rose et Minnie rouge étaient en compétition pour attirer l’attention de Mickey ? Vous le saviez, vous, que Mickey et Woody étaient potes ? Mais surtout, vous saviez que Minnie pouvait retirer sa tête ? Plus sérieusement, tous ces câlins fait aux « personnages » Disney lors de mes virées dans les parcs prennent des allures différentes. Mes souvenirs changent à présent … ne me dites pas qu’il y avait une jeune femme toute menue sous la grosse tête de mon Bourriquet préféré ou que sous Daisy, il y avait un body-buildé qui aimait la douceur de la plume de canard …

Ceci dit, c’est normal de retirer sa tête par une chaleur suffocante pareille. Je ne vous referais pas de speech longuet sur NYC, vous avez déjà des informations (cliquez sur chacune des lettres) : ICILAICILA

A refaire à chaque visite : le MoMA parce qu’on ne s’en lasse pas ! Et mes découvertes de l’année : la trump tower, gros jeu avec les miroirs qui recouvrent l’ensemble de l’intérieur du bâtiment. Les zigottos qui lèvent les bras sur la photo, c’est ma famille de rigolos. Et le FAO Schwartz, l’un des plus grands magasins de jouets du monde. Cette fois-ci, pas de photo. J’ai passé une heure à jouer avec tout ce qui me passait sous la main : peluches, légos, chapeaux rigolos, déguisements en tout genre, petites voitures, maisons de poupées, robots, Barbie, perles, jeux de société … Y’en a partout, pour tous les goûts. Les vendeurs jouent avec nous. Retour en enfance phénoménale, sous la climatisation, y’a pas à dire, c’est une pause vraiment kiffante, enivrante et rafraichissante. Sous cette chaleur accablante et dans cette ville trop impressionnante, retourner en enfance est une pause vivifiante. Evitez de craquer pour tout le rayon bonbon. Ou du moins, essayez car c’est mission impossible. Ou pour la peluche à 2000 euros.

En somme, c’est avec un sac léopard sur le dos que j’étais la mieux pour arpenter les rues de cette immense jungle urbaine. Je suis aux USA pour un mois alors avis à tous les amateurs de curiosités, il est temps de vous abonner sur facebook, twitter, instagram ou hellocoton. Vous pourrez vous désabonner dans un mois, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Mais j’aimerais bien vous faire grossir, profiter et rigoler par messages interposés ! Et vous, que faites-vous de votre été ?!

 

Short, noeud papillon, chemise : Vintage / Sac à dos : Drifter / Chaussures : BDG chez UO / Ceinture : Maje / Chaussettes : Topshop / Lunettes : Ray Ban

Oh, je porte une chemisette, saperlipopette !

Looks

« Un seul hêtre vous manque et tout est dépeuplié » (Marc Hillman)

Mauvaise mine – Lafayette ft. Liza Manili

Entre deux révisions de partiels, je lis des blogs. Beaucoup de blogs. Entre deux révisions de partiels, je clique sur tous les liens que je trouve sur ces blogs. Je suis vraiment une likeuse folle. Une cliqueuse en furie. Ou un mouton. Un vrai mouton qui veut faire tout ce que les autres font.  Quand j’ai appris l’ouverture de Monki à Paris, je me suis raidie tel un I, « c’est sûr, j’irais demain ». Sauf que ça fait déjà quelques années maintenant que j’ai déménagé à Aix en Provence (bah non, on n’a pas de Monki, pas de Hema, pas de Starbucks, pas de Mcdo, pas de … mais on a internet !). Je vous ai déjà dit que mon mot préféré c’était e-shop ? Entre deux révisions de partiels (si mon directeur de recherche passe par ici, j’ai intérêt à lui faire un cadeau !), j’ai e-shopé un max. Mais sur le site de la SNCF. Et lors de ma dernière virée parisienne, je suis allée chez Monki.

Je m’étais promis de ne jamais porter de chemisette. Et d’arrêter les chemises de bucheronne. Du coup, forcément, quitte à griller l’un de ses principes, autant en griller deux d’un coup. Je vais vous donner un exemple. Si vous mangez un banana split (dans la première version, j’avais écrit slip …). Vous allez y mettre une banane. Pour faire genre. Et à partir de là, on détruit les principes. Une boule fraise + une boule vanille + une boule chocolat. Hop, -1 principe. + Chantilly. Hop, strike de principes ! Alors j’ai acheté une chemise de bucheronne, sans manches. Et j’ai associé les motifs. J’ai tué tous mes principes. Si je loupe mes partiels, je me reconvertis dans le bowling (oui, Mr mon directeur de recherche, vous êtes cordialement invité). Entre deux e-shop révisions de sociologie, j’ai testé la chemise sans manche, le motif à carreaux avec le short taille haute, le noeud papillon à motifs différents. Associer deux motifs, c’est pas interdit. C’est comme mélanger la glace au chocolat avec la vanille d’abord ! Et finalement, la chemise de bucheronne sans manche, toute douce, elle casse les codes, brise les tabous … tu le savais toi qu’il ne fallait jamais dire jamais ?! Ben ouais, la chemise de bucheronne sans manche, c’est peut-être la tenue moderne de la princesse street, qui sait ? Clown ou véritable tenuedelamortquitue ça, c’est à vous d’en décider !

Viens m’aider à donner une nouvelle vie à mes drôles de choses sur … vinted !

Chemise : Monki / Chaussures : Polo Ralph Lauren / Sac à main : Daniel Hechter / Lunettes : Ray Ban / Short : Naf Naf / Noeud papillon et veste : Vintage / Bracelet : Petite Mendigote