Universal(ement) cool !

Coups de coeur, Voyages

« On ne va quand même pas envoyer quelqu’un à Azkaban simplement parce qu’il a gonflé sa tante comme un ballon ! » (Cornelius Fudge)

Brigitte Bardot – Bubble Gum

Les parcs d’attraction sont ma deuxième maison. Je me sens particulièrement bien dans cette ambiance bruyante et survoltée où les cris des adultes se mêlent à ceux des enfants. Parce que, il ne faut pas croire hein, les parcs d’attraction c’est autant pour les grands, que pour les petits. Dans les parcs d’attraction, les odeurs de barbes à papa côtoient celles de crêpes au nutella. Pas aux USA ! Ce sont les odeurs de Turkey Leg, qui prennent le dessus. La turkey leg, c’est une sorte de cuisse de dinde, oui. IMMENSE. Et qui pue ! Eux, ils ne trouvent pas, que ça ne sent pas bon, sinon ils ne mordraient pas dedans, à pleines dents, en la tenant des deux mains, cette pauvre cuisse énorme qui, en rapetissant, fait devenir leurs cuisses à eux, bien trop énormes ! Dans les parcs d’attraction, on est censés faire la queue. Des files d’attente interminables, qui, souvent, nous font repartir dans le sens inverse. Pas aux USA ! Il y a beau y avoir des milliers de personnes dans le parc, les files d’attente nous appartiennent, on est constamment en activité et, en une journée, on a le temps de tout faire ! Même en plein été ! Dans les parcs d’attraction, on a souvent chaud. Puis froid. Pas aux USA où le soleil brille de mille feux et où les attractions d’eau, les gourdes de coca glacé et les brumisateurs par centaines, nous aspergent de fumées parfumées … trop souvent à la turkey leg, malheureusement ! Dans les parcs d’attraction, on passe du rire aux larmes, de la peur à l’émerveillement. Surtout aux USA où les attractions sont sensationnelles et où, tout, est à l’image de ce pays : merveilleux, grandiose et si différent. Zoom sur une journée à Universal Studios, Floride, USA …

Pour être déjà allée promener mes chaussures sur les trottoirs de l’Universal Studios, c’est une grande première pour moi, dans le parc Harry Potter. Ennemis de la magie, s’abstenir. On s’y croirait ! Si, comme moi, vous avez dévoré les livres dès le jour de leur sortie. Si, comme moi, vous avez usé vos pantalons sur les sièges des cinémas à coup de plusieurs heures de dragons cracheurs de feu et de hurlements de formules magiques. Si, comme moi, vous avez des pincements au coeur, depuis vos 11 ans, parce que, vous vous posez cette question « pourquoi pas moi ? », le monde Harry Potter répondra à vos questions ! « Pourquoi pas moi ? » Tout simplement parce que, au sein d’un parc d’attraction destiné aux enfants, mon coeur a failli s’arrêter de battre plus d’une fois ! Par peur, oui. Parce que les boutiques sont toutes là, à l’identique. Et l’ambiance aussi ! Donc la magie noire aussi. Et c’est tellement bien fait, qu’à la place de Harry, Ron ou Hermione, je n’aurais pas tenu pendant 7 films, non. Je serais morte dès le premier ! Vos poils sont hérissés en permanence sur vos bras (et dans votre cou/dos pour ceux qui en ont, je suppose !). La musique est là. La bièreaubeurre est là ! Les capes, baguettes magiques, livres, bonbons de Fred et George sont là. Un monde magique réellement magique. Et ce, non pas sous la pluie de Londres mais sous le soleil de Floride ! Au coeur du Chemin de Traverse, on pénètre dans Gringotts. Et là, dans un éclat de technologie surpuissant, commence une aventure hors du commun. J’en ai fait des attractions dans ma vie, oh oui ! Mais jamais des comme celles-ci ! JAMAIS ! C’est un voyage en 3D où, à bord de votre wagon, vous assistez, comme si vous y étiez, au voyage dans les sous-sols de Gringotts, aux flashs lumineux des (trop) nombreux « Avada Kedavra » lancé par un Voldemort plus vrai que nature. On ressort de là, oui, même si on croit qu’on va y rester, mais on n’est plus vraiment le même, après ça.

Quand au reste du parc, c’est évidemment beaucoup plus coloré. Pas par les barbes à papa, toujours pas. Mais par les murs, les pieds d’ours au sol et les vêtements des visiteurs. Quand on est floridien, on ne fait pas vraiment attention à comment on s’habille. Mais, au sein d’un parc tel que celui-là, quoi de plus amusant que de se déguiser, soi-même, en barbe à papa géante et de contrer les images de turkey leg. Avec du rose, tout est adouci ! C’était un peu mon pari. Pari qui me semble réussi ?! Le total look rose c’était une bonne idée : une journée magique, pleine de magie réelle où, comme par magie, les murs et moi ne faisions qu’un ! Les attractions à ne pas louper sont les suivantes : ROCK IT pour les amateurs de sensations fortes et de grand huit. Avez vous, déjà, fait un grand huit en choisissant votre propre musique ?! Une fois installés à bord, vous devez sélectionner la musique qui vous accompagnera – à fond dans les oreilles – pour les vrilles et les vertigineuses descentes à venir. Le choix est vaste. J’ai choisi « I Will Survive » (survivre, dans un grand huit … l’image est cocasse !). Je vous assure que c’était l’expérience la plus étrange de ma vie ! Je crois que je dansais, sous mon harnachement de sécurité. Le grand huit effet boite de nuit est plus que validé ! Pour les amateurs de sensations sans bouger de leur siège, il y a les SIMPSONS et MOI, MOCHE ET MECHANT où les minions sont beaucoup trop mignons. Même si vous êtes cardiaques ou que vous avez la nausée facile, faites-les quand même : les décors sont à se damner tellement c’est beau et c’est bien fait. Par contre, si vous avez l’intention de manger une turkey leg, ne faites plus aucune attraction !

Attention, anecdote ! Elle ne devrait faire rire personne sauf mon papa et ma maman et, peut-être, les mangeurs de turkey leg qui seraient alors sur une autre planète. En fan du Doc de Retour vers le Futur, comme à peu près chacun d’entre vous, je suppose, j’ai fait la traditionnelle photo devant la Delorean. Mais, en fan de mode avant toute chose, je me suis souvenue que, Betty, avait également fait cette photo. Je me suis amusée avec le fameux Doc qui, me voyant, tel un bonbon rose fluo, m’a proposé de participer à son spectacle. Au vu de ses yeux et de ses petits hurlements pendant le dit-spectacle, pas de doute, il avait mangé de la turkey leg. Mais là n’est pas la question. Comme aux USA, où que l’on se trouve, on n’est pas à moins de 10 mètres de quelque chose à manger, ni d’une vision particulièrement étrange, je vous en sert une, sur un plateau d’argent ! A côté de cette fière Delorean, trônait, tout aussi fièrement, un food truck. Autant vous dire que ce food truck attirait davantage l’attention des visiteurs que la Delorean et mon spectacle avec le Doc. Qu’à cela ne tienne ! Si Betty avait fait une photo avec ce tacot avant moi, à moi de prendre les devants, pour une fois ! Marie a fait sa photo avec son taco, à elle. Un jeu de mot plus tard … veuillez découvrir Betty et son tacot VS Marie et son taco.

Si tu oses, après tout cela, manger de la turkey leg, ose aussi la partager avec moi sur … instagram !

Sac à dos : Drifter / Chaussures : Reebok / Chemisier : Vintage / Collier : IKKS

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Si tes épaules regardent les fusées décoller alors que t’es quand même habillée, c’est qu’à la NASA, tu as trouvé l’accoutrement parfait !

Looks, Voyages

« Ne cherche pas à décrocher la lune pour l’offrir à une femme, va plutôt chez Cartier » (Frédéric Dard)

Christine and the Queens – Loving Cup

Attention ! On va partir super loin. Si je suis malpolie et absente depuis si longtemps, c’est que j’ai déménagé, qu’internet ne voulait pas fonctionner, que c’est la rentrée et que j’ai, pour vous, des cartons entiers de fringues à vendre, des articles shopping en préparation et deux projets qui vont vous donner l’eau à la bouche. Mais, ça, c’est du présent, du concret, ça m’intéresse pas pour cet article là !

Parce que je vous ai dit qu’on allait partir loin. D’abord, petit tour rapide dans mon enfance. Depuis que je suis toute petite, petite, j’aime lire, écrire, apprendre. Loin de moi l’idée de vous faire passer une image d’intello-boutonneuse-à lunettes (j’avais aussi un appareil dentaire, et toc !), je cherche plutôt à faire passer l’image d’une fille curieuse, qui s’en fout de tout mais qui s’intéresse quand même à tout. Mais passer une journée au coeur de l’espace, ça peut te mettre en tête des questions existentielles assez forte pour tenir toute une vie avec …

La journée au Kennedy Space Center … Dans ce pays que sont les Etats-Unis, où tout est immense, tout est pris à la rigolade, le Kennedy Space Center, c’est avant tout un parc d’attraction. Oui, mais voilà, il est bidon. Si l’envie de crier sur tous les toits que l’on est allés se promener à Cap Canaveral, est forte, on se fait petit lorsque l’on repense au Kennedy Space Center. Pas parce que les fusées que l’on y découvre y sont immenses. Non, plutôt parce que le Kennedy Space Center n’a d’énorme que son absence d’intérêt. Je suis peut-être un peu dur là. Mais moi qui ai été élevé à coups de musiques de parcs d’attraction, qui avait dans mon biberon, des parts de pizza en forme de tête de Mickey et qui possède toutes les peluches de Winnie l’Ourson, un parc d’attraction étasunien n’a pas le droit de me décevoir. Ou alors, la blogueuse mode que je suis et qui se doit d’avoir une réputation de fille un peu idiote, n’a peut-être pas compris les attraits et autres jouissances du Kennedy Space Center … !

Détrompez-vous ! Quoique … Même chez Disney, les attractions (idiotes, elles …) sont traduites en français, anglais, chinois, zoulous et même en langage pour les chiens, s’il le fallait. Au Kennedy Space Center, si ton niveau d’anglais est limité, ben tu regardes les images, et c’est tout. Mais elles sont belles, les images. Et c’est là que je vous préviens, vous allez en bouffer, de la base de lancement de fusées, de fusées, de cul de fusées, de tête de fusées, de Snoopy en cosmonaute (?!), de bouffe de cosmonautes, de « Existe-il des hommes dans l’univers ? » et de « Les américains sont les meilleurs – ils sont même dans l’espace » ! Vous pourrez même caresser un morceau de lune du bout de vos doigts vernis ! Mouais … Et c’est là où le paradoxe féminin entre en action : si vous faites un tour dans cette région des USA, allez quand même dépenser un demi SMIC au Kennedy Space Center parce que, même si on s’attend à mieux, on découvre quand même de drôles de choses. Spatialement parlant, ça vaut le coup d’oeil.

Mais, moi qui parle beaucoup, j’ai quand même eu mon gros moment d’émotion. Le soir, tard. Quand Atlas V nous a quitté. Oui, j’ai clairement vu une fusée (une vraie) décoller. J’aime bien jouer avec les mots mais là y’en a pas des suffisamment forts pour décrire à la fois ce bruit, cette lumière et cette émotion lorsque, je peux enfin le dire, vous observez une fusée monter dans le ciel, à une vitesse fulgurante, en sachant que, quand vous regagnerez votre lit, elle, elle observera la terre, tout simplement.

 Look régressif pour une journée passée dans l’avenir. Le combo couettesdechaquecôtédelatête/conversesauxpieds c’est celui de mon adolescence (de boutonneuse avec appareil dentaire ?). Comme quoi, y’a vraiment des intemporalités dans la mode. Maintenant que Atlas V est loin, on peut discuter de sujets plus superficiels. Pour repérer les blogueuses mode, au Kennedy Space Center, ce sont celles qui sont censées être idiotes : celles qui sont bien habillées et qui montrent les fusées du bout du doigt verni en gardant la bouche ouverte. Ceux qui sortent les tenues « spéciales parcs d’attraction », comme je les appellent, ce sont ceux qui sont la pour comprendre, pour s’imprégner de l’ambiance « espace » et qui s’en fichent de ce qu’ils portent ! Ouais, mais voilà, à bas les clichés ! Ma chemise est beaucoup trop belle. Mes épaules ont pu bronzer sous la lune du Kennedy Space Center et, sans le vouloir, je portais haut et fort les couleurs de la NASA. Eh ouais ! Et je me suis même fait un pote voleur de sac à main ! S’habiller comme dans le passé pour découvrir ce que nous réserve le futur … Au final, la mode c’est un peu comme étudier l’espace. Et puis l’un comme l’autre sont immenses … Non mais sérieusement, elle n’est pas trop belle ma chemise ?!

Je cherche des nouveaux abonnés facebook et un cosmonaute pour nous emmener dans l’espace, ma chemise intersidéralement trop belle, et moi-même !

Chemise : Sierra Pacific Blues chez Urban Outfitters / Chaussures : Converse / Sac à main : Vintage (USA) / Collier : Loulou (Washington) / Montre : Timex / Short : River Island / Ceinture : Maje / Lunettes : Ray Ban / Chaussettes : Tati

C’est vraiment « trolley » de porter un dos nu sans être nue.

Looks, Voyages

« C’est d’ailleurs l’un des pièges de la coquetterie : soigner ses cheveux, c’est se préoccuper de l’aspect que l’on a de dos » (Michel Tournier)

Best Coast – When I’m with you

Qui dit bord de mer, dit maillot de bain. Le premier qui me dit « comment as-tu pu mettre un maillot de bain sous un dos nu », je le trucide. Dites-moi, ça vous plait, vous, de venir lire un blog et de vous faire insulter ?!

Pour me faire pardonner, je vous emmène visiter la charmante ville de Charleston. Charleston c’est une ville où le ciel, d’un bleu profond, interpelle l’oeil qui ne peut plus s’en décoller. Et comme votre oeil est collé à ce ciel bleu, et que ce ciel bleu devient soudain bleu nuit et que votre oeil se remplit d’eau … NON, vous ne pleurez pas d’émotion à la vue d’un changement si soudain. NON, vous êtes trempés, trempés par une pluie battante. Et vous n’aviez rien vu venir, même si vous l’observiez depuis longtemps, ce ciel ! Et c’est là, que le port du maillot de bain prend tout son sens (fallait attendre, avant de critiquer).

Pour ne pas avoir à subir les crises de larmes du ciel, réfugiez-vous, comme nous l’avons fait, dans le trolley. Ce trolley qui est en fait trop beau. C’est tout simplement l’équivalent d’un bus ou métro pour nous autres, parisiens pressés. Mais à Charleston, le trolley prend des allures de film en noir et blanc et, assis sur des bancs de bois, vous écoutez. Ici les discussions enfiévrées de deux américains typiques (et donc atypiques), là les gouttes de pluie de la taille d’un caillou qui frappent le toit de ce trolley beaucoup trop beau. Le décor y est. Si je n’étais pas sûre d’être dans une ville grandeur nature, j’aurais eu l’impression d’être dans une attraction de chez Disneyland. Merci, la pluie.

Enfin, voici ma nouvelle combi. J’ai adopté la salopette (ICI et LA) lors de mon précédent voyage aux USA et, cette année, j’ai donné dans la combi. Celle-ci me semblait particulièrement agréable à porter. Particulièrement bien dessinée. Notamment ce dos nu qui est un vrai chef d’oeuvre. J’imagine les couturières, travaillant, minutieusement, sur ce dos nu pour en faire un chef d’oeuvre. En réalité non, c’est fait à la machine, à la vitesse grand V, dans une usine immense … Mais le chef d’oeuvre est quand même là … Comment ça, vous ne pouvez pas vous en rendre compte à cause du maillot de bain ? Mais vous êtes de mauvaise foi, dites donc !

Donc, si je résume. Charleston est une ville magnifique, le ciel est d’un bleu intense. Tu peux te promener dos nu, faisant croire que ton maillot de bain est là au cas où tu trouverais une plage soudaine. Soudain, ce n’est pas la plage qui se dresse devant toi mais des nuages menaçants qui, en réalité, ne te menacent pas longtemps. Non, ils font de ton dos nu une rampe de lancement pour gouttes d’eau qui s’abattent, avec force et fracas. Le paysage de Charleston, ses immeubles colorés, son marché atypique et ses fontaines ananas – (hyper tendance en ce moment, l’ananas – n’est ce pas mesdemoiselles qui portent robe, coque de téléphone et maillot de bain à l’effigie de leur fruit préféré ?! Bah moi je me contente d’une fontaine, ouais) – s’illuminent toujours mais sous tes cheveux mouillés, tu aperçois soudain le trop beau trolley. Dans lequel, au milieu d’une foule désabusée, tu t’installes (non confortablement) pour un voyage de 40 minutes. Attention, tu vas devenir, sans le savoir, l’acteur d’un film d’époque. Ma combi, elle a plus de chance que certaines de ses copines combis de l’usine de découpe de dos nus oeuvres d’art. Et moi aussi !

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Tu seras toujours fourmi, à New York City.

Looks, Voyages

« Quand il est 3h à New York, il est toujours 1938 à Londres » (Bette Midler)

Julien Doré – Panda roux, panda gris

Je suis partie, une nouvelle fois, à New York. Je suis partie avec des étoiles plein les yeux, des feux d’artifice dans le coeur. Je pars, chaque été, aux USA. Je suis, à chaque fois, émerveillée à l’idée de voir grouiller cette fourmilière, de me noyer dans cet océan de bruit, de pollution. Cet océan de buildings, de pure folie. A chaque voyage à New York, c’est une claque supplémentaire. C’est l’occasion, une nouvelle fois, de se sentir ridiculeusement petit. Ou petite. Mon noeud papillon ne me permet peut-être pas de distinguer le féminin du masculin mais les petits noeuds sur mes chaussettes, eux, ne laissent plus de doute. Le noeud est donc autant féminin que masculin … Ca c’est une idée sur laquelle on pourrait revenir prochainement.

Revenons à nos fourmis new-yorkaises. Ce tout immense et trop intense. New York est ma ville préférée. Avec mon Paris. Mais cette fois ci, je suis déçue. Vous le saviez-vous, que Minnie rose et Minnie rouge étaient en compétition pour attirer l’attention de Mickey ? Vous le saviez, vous, que Mickey et Woody étaient potes ? Mais surtout, vous saviez que Minnie pouvait retirer sa tête ? Plus sérieusement, tous ces câlins fait aux « personnages » Disney lors de mes virées dans les parcs prennent des allures différentes. Mes souvenirs changent à présent … ne me dites pas qu’il y avait une jeune femme toute menue sous la grosse tête de mon Bourriquet préféré ou que sous Daisy, il y avait un body-buildé qui aimait la douceur de la plume de canard …

Ceci dit, c’est normal de retirer sa tête par une chaleur suffocante pareille. Je ne vous referais pas de speech longuet sur NYC, vous avez déjà des informations (cliquez sur chacune des lettres) : ICILAICILA

A refaire à chaque visite : le MoMA parce qu’on ne s’en lasse pas ! Et mes découvertes de l’année : la trump tower, gros jeu avec les miroirs qui recouvrent l’ensemble de l’intérieur du bâtiment. Les zigottos qui lèvent les bras sur la photo, c’est ma famille de rigolos. Et le FAO Schwartz, l’un des plus grands magasins de jouets du monde. Cette fois-ci, pas de photo. J’ai passé une heure à jouer avec tout ce qui me passait sous la main : peluches, légos, chapeaux rigolos, déguisements en tout genre, petites voitures, maisons de poupées, robots, Barbie, perles, jeux de société … Y’en a partout, pour tous les goûts. Les vendeurs jouent avec nous. Retour en enfance phénoménale, sous la climatisation, y’a pas à dire, c’est une pause vraiment kiffante, enivrante et rafraichissante. Sous cette chaleur accablante et dans cette ville trop impressionnante, retourner en enfance est une pause vivifiante. Evitez de craquer pour tout le rayon bonbon. Ou du moins, essayez car c’est mission impossible. Ou pour la peluche à 2000 euros.

En somme, c’est avec un sac léopard sur le dos que j’étais la mieux pour arpenter les rues de cette immense jungle urbaine. Je suis aux USA pour un mois alors avis à tous les amateurs de curiosités, il est temps de vous abonner sur facebook, twitter, instagram ou hellocoton. Vous pourrez vous désabonner dans un mois, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Mais j’aimerais bien vous faire grossir, profiter et rigoler par messages interposés ! Et vous, que faites-vous de votre été ?!

 

Short, noeud papillon, chemise : Vintage / Sac à dos : Drifter / Chaussures : BDG chez UO / Ceinture : Maje / Chaussettes : Topshop / Lunettes : Ray Ban

Tu l’as mis où, ton poney ?

Looks

« Lorsque vous portez une paire de bottes, vous ne vous heurtez jamais à un meuble. Mais si vous vous promenez nu-pieds, tout le mobilier se jette sur vous et vous frappe » (Jérôme K. Jérôme).

Moi, mon âme et ma conscience – Paris Combo

Si les stylistes des séries américaines devenaient complètement fous et qu’ils décidaient de combiner les styles, cela pourrait vite ressembler à ça. Prenez une pincée de Gossip Girl, une poignée de La Petite Maison dans la Prairie – vous pouvez portez des jupes plissées avec des santiags. De toute façon, en mode, on a le droit de tout faire.

Du coup, porter du neuf avec du vieux, on va y revenir encore une fois, mais cela devient une nécessité. Lorsque le total look H&M est prohibé et que la jupe plissée peut vite devenir uniforme d’hôtesse de l’air à l’air pincé, on peut sûrement se permettre de mélanger les styles. Sauf qu’avec ce type de bottines, on a vite l’impression de porter des haltères aux pieds. Je n’ai pas l’intention de faire du sport extrême à chaque fois que je vais faire mes courses. Je n’ai pas l’intention de choisir le cheval comme moyen de transport. Mais j’aime l’idée de pouvoir y rajouter des éperons (je ne le ferais pas, restez connectés s’il vous plait) et j’aime l’idée que si quelqu’un t’embête, tu peux toujours lui donner un bon coup de pied douloureux – idéal en plein débat sur le harcèlement de rue ! En fait, vous l’aurez compris, j’ai le sentiment, dans cette tenue, de porter une combinaison de cosmonaute avec des escarpins / ou un bikini avec des cuissardes / ou une jupe plissée avec des semblants de santiags. En fait, j’aime assez l’idée d’être une Serena Ingalls ou une Laura Waldorf… J’aime assez l’idée d’accrocher le soleil avec mon chemisier jaune et de porter des chaussures à clous en ayant le droit pour une fois. J’aime aussi l’idée de la superbe maison jaune et rose qui habille Aix en Provence. J’aime l’idée de m’amuser tout simplement. Puis je suis pas crédible. Je me sens très femme d’affaire oui. Mais à poney.

Au moment où je vous parle, j’arpente les rues de New York, point de départ d’un road trip d’un mois aux USA … stay tuned … pas de secrets pour les insatagrammés !

Bottines : H&M / Chemisier + sac à main + jupe : Vintage / Chaussettes : Monoprix / Lunettes : Ray Ban / Bague : Asos