Si tes épaules regardent les fusées décoller alors que t’es quand même habillée, c’est qu’à la NASA, tu as trouvé l’accoutrement parfait !

Looks, Voyages

« Ne cherche pas à décrocher la lune pour l’offrir à une femme, va plutôt chez Cartier » (Frédéric Dard)

Christine and the Queens – Loving Cup

Attention ! On va partir super loin. Si je suis malpolie et absente depuis si longtemps, c’est que j’ai déménagé, qu’internet ne voulait pas fonctionner, que c’est la rentrée et que j’ai, pour vous, des cartons entiers de fringues à vendre, des articles shopping en préparation et deux projets qui vont vous donner l’eau à la bouche. Mais, ça, c’est du présent, du concret, ça m’intéresse pas pour cet article là !

Parce que je vous ai dit qu’on allait partir loin. D’abord, petit tour rapide dans mon enfance. Depuis que je suis toute petite, petite, j’aime lire, écrire, apprendre. Loin de moi l’idée de vous faire passer une image d’intello-boutonneuse-à lunettes (j’avais aussi un appareil dentaire, et toc !), je cherche plutôt à faire passer l’image d’une fille curieuse, qui s’en fout de tout mais qui s’intéresse quand même à tout. Mais passer une journée au coeur de l’espace, ça peut te mettre en tête des questions existentielles assez forte pour tenir toute une vie avec …

La journée au Kennedy Space Center … Dans ce pays que sont les Etats-Unis, où tout est immense, tout est pris à la rigolade, le Kennedy Space Center, c’est avant tout un parc d’attraction. Oui, mais voilà, il est bidon. Si l’envie de crier sur tous les toits que l’on est allés se promener à Cap Canaveral, est forte, on se fait petit lorsque l’on repense au Kennedy Space Center. Pas parce que les fusées que l’on y découvre y sont immenses. Non, plutôt parce que le Kennedy Space Center n’a d’énorme que son absence d’intérêt. Je suis peut-être un peu dur là. Mais moi qui ai été élevé à coups de musiques de parcs d’attraction, qui avait dans mon biberon, des parts de pizza en forme de tête de Mickey et qui possède toutes les peluches de Winnie l’Ourson, un parc d’attraction étasunien n’a pas le droit de me décevoir. Ou alors, la blogueuse mode que je suis et qui se doit d’avoir une réputation de fille un peu idiote, n’a peut-être pas compris les attraits et autres jouissances du Kennedy Space Center … !

Détrompez-vous ! Quoique … Même chez Disney, les attractions (idiotes, elles …) sont traduites en français, anglais, chinois, zoulous et même en langage pour les chiens, s’il le fallait. Au Kennedy Space Center, si ton niveau d’anglais est limité, ben tu regardes les images, et c’est tout. Mais elles sont belles, les images. Et c’est là que je vous préviens, vous allez en bouffer, de la base de lancement de fusées, de fusées, de cul de fusées, de tête de fusées, de Snoopy en cosmonaute (?!), de bouffe de cosmonautes, de « Existe-il des hommes dans l’univers ? » et de « Les américains sont les meilleurs – ils sont même dans l’espace » ! Vous pourrez même caresser un morceau de lune du bout de vos doigts vernis ! Mouais … Et c’est là où le paradoxe féminin entre en action : si vous faites un tour dans cette région des USA, allez quand même dépenser un demi SMIC au Kennedy Space Center parce que, même si on s’attend à mieux, on découvre quand même de drôles de choses. Spatialement parlant, ça vaut le coup d’oeil.

Mais, moi qui parle beaucoup, j’ai quand même eu mon gros moment d’émotion. Le soir, tard. Quand Atlas V nous a quitté. Oui, j’ai clairement vu une fusée (une vraie) décoller. J’aime bien jouer avec les mots mais là y’en a pas des suffisamment forts pour décrire à la fois ce bruit, cette lumière et cette émotion lorsque, je peux enfin le dire, vous observez une fusée monter dans le ciel, à une vitesse fulgurante, en sachant que, quand vous regagnerez votre lit, elle, elle observera la terre, tout simplement.

 Look régressif pour une journée passée dans l’avenir. Le combo couettesdechaquecôtédelatête/conversesauxpieds c’est celui de mon adolescence (de boutonneuse avec appareil dentaire ?). Comme quoi, y’a vraiment des intemporalités dans la mode. Maintenant que Atlas V est loin, on peut discuter de sujets plus superficiels. Pour repérer les blogueuses mode, au Kennedy Space Center, ce sont celles qui sont censées être idiotes : celles qui sont bien habillées et qui montrent les fusées du bout du doigt verni en gardant la bouche ouverte. Ceux qui sortent les tenues « spéciales parcs d’attraction », comme je les appellent, ce sont ceux qui sont la pour comprendre, pour s’imprégner de l’ambiance « espace » et qui s’en fichent de ce qu’ils portent ! Ouais, mais voilà, à bas les clichés ! Ma chemise est beaucoup trop belle. Mes épaules ont pu bronzer sous la lune du Kennedy Space Center et, sans le vouloir, je portais haut et fort les couleurs de la NASA. Eh ouais ! Et je me suis même fait un pote voleur de sac à main ! S’habiller comme dans le passé pour découvrir ce que nous réserve le futur … Au final, la mode c’est un peu comme étudier l’espace. Et puis l’un comme l’autre sont immenses … Non mais sérieusement, elle n’est pas trop belle ma chemise ?!

Je cherche des nouveaux abonnés facebook et un cosmonaute pour nous emmener dans l’espace, ma chemise intersidéralement trop belle, et moi-même !

Chemise : Sierra Pacific Blues chez Urban Outfitters / Chaussures : Converse / Sac à main : Vintage (USA) / Collier : Loulou (Washington) / Montre : Timex / Short : River Island / Ceinture : Maje / Lunettes : Ray Ban / Chaussettes : Tati

Et mon masque d’Hyères, il veut dire quoi ? Et celui d’aujourd’hui ?

Coups de coeur, Looks

« Un hot-dog dans un stade de baseball surpasse un rosbif au Ritz » (Humphrey Bogart)

Deluxe – Daniel

DSC_0057

Ok. Vous parler d’un festival qui a eu lieu il y a quelques semaines déjà, c’est un peu comme vous annoncer, après la tempête, que votre maison va s’écrouler. C’est un peu comme vous prévenir que les Louboutin sont soldées, une fois qu’elles sont toutes vendues. C’est un peu comme vous annoncer que j’ai adopté un poisson rose, alors qu’il a déjà changé de couleur. C’est un peu comme vous dire que je suis devenue végétarienne, un saucisson à la main. C’est absurde quoi. Ne soyez pas naïves, les Louboutin soldées, ça n’existe pas. En ce qui concerne mon renouveau culinaire et mon poisson, si, c’est vrai ! Mais n’insistez pas, ce n’est pas le sujet du débat. Récit d’une journée de rêve.

Bah si, voilà, c’était une journée de rêve. On va tout de suite planter le décor. Une pelouse verte sur laquelle se promènent, aléatoirement, femmes habillées en lampes, hommes à la veste en cuir découpée, jeunes starlettes en devenir – paillettes, sous le soleil de Hyères en somme. Pour l’occasion, j’ai beau vivre dans le sud (désolée de briser le mythe du sud – soleil et plages paradisaques ne sont pas notre quotidien), je ne vois pas souvent la mer, je me la suis jouée pêcheur. Enfin, ciré jaune. Enfin, joueuse de baseball en ciré jaune. Bon, venez que je vous explique, vous m’avez l’air complètement abasourdis.

Le ciré jaune a joué à la course, toute la journée, avec le soleil et le vent incessant. Tenir son chapeau tout en transpirant dans son ciré jaune. Très peu pour moi. Alors on porte tout, on joue à l’âne mode (spécimen hyper connu !). Non, je ne travaille pas chez Foot Locker. Non, je ne joue pas au baseball même si, je dois l’avouer, c’est un de mes rêves (recruteurs, je suis là, oui je suis sportive, ok ça ne se voit pas, s’il vous plait faites moi jouer !). Cette chemise pourrait sortir de chez ma grand mère. Elle sort de chez la grand mère d’une gentille jeune fille qui en a fait don à la fameuse friperie parisienne, Guerrisol. Ses manches ballons, plissées, ses couleurs attrayantes et surtout son aspect jemerefuseaetresurledosdetoutlemonde, m’ont fait frémir. Eh oui, quand je frémis, j’achète. Oh je frémis souvent ! Alors, à moins d’être un entraineur de baseball et de vouloir tester mon aptitude à frapper dans la balle et à courir vite, je vous invite à communiquer sur ma drôle de chemise. On aime ? On n’aime pas ?

Le festival de la mode et de la photographie de Hyères c’est donc un lieu magique où l’on se prélasse au soleil, où l’on observe des chaussures en pagaille, toutes plus folles les unes que les autres, où l’on se plait à regarder des défilés et où l’on finit toujours par faire des paris sur celui qui emportera le fameux prix ! On se prend vite au jeu. Celui de baver devant Chloë Sevigny avec sa mini-robe fluo, celui de ne plus savoir où donner de la tête, celui de vouloir craquer pour une robe de Coralie Marabelle ou un canotier de Agnese Narnicka. Le festival de la mode et de la photographie de Hyères, c’est un lieu magique où l’on crée des masques. Il paraitrait qu’il y a un aspect psychologique derrière tout ça. Le mien a un énorme serre-tête avec un noeud, une bouche bien rouge, des tâches de rousseur, une paire de lunettes futuristes et … des cornes. Après l’entraineur de baseball, c’est d’un psychologue spécialisé en lecture de masque dont j’ai besoin ! Vous avez ça en stock ?!

Je vide mon dressing sur … VINTED ! 

DSC_0003DSC_0132DSC_0047DSC_0159DSC_0013DSC_0021DSC_0032DSC_0147DSC_0025DSC_0018DSC_0010DSC_0122DSC_0045DSC_0039

Chemise, sac à main et bracelet : vintage / Derbys : Jones New York / Pantalon : Zara / Ciré : Guy Cotten / Chaussettes : Tati / Chapeau : French Connection / Lunettes : Ray Ban

Paris, oui ! – Pari(ci), la pluie de cuir et de coeur …

Looks

« Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l’aimer, signe de décadence » (Gustave Flaubert)

Les Parisiennes – S-Crew

DSC_0011

Je ne peux décidément pas me résoudre à me qualifier de touriste, lorsque je suis à Paris. Je suis née dans cette ville. J’ai grandis dans cette ville. Mais je suis partie de cette ville. Et depuis que je vis à Aix en Provence, Paris me semble loin ! Mais non, je ne vous harcèlerais pas de photos de la capitale, JE NE SUIS PAS TOURISTE, je ne me promène pas avec mon appareil photo autour du cou, par contre mes yeux, qu’est ce qu’ils prennent à chaque fois ! Paris, t’a beau y aller des milliards de fois, le pincement au coeur à chaque fois que tes yeux se posent sur une façade – un trottoir – une vitrine – ou une glace Berthillon, il est décuplé, non ?!

Alors on est censé parler mode. Ca tombe bien ! Les photos sur la place Vendôme, entre le Ritz, Dior, les cars de touristes et Chopard – c’est pour montrer le Paris que j’aime, le Paris luxueux, le Paris de la parisienne, élégante et intemporelle. Mon look, à l’extrême inverse du mythe de la petite robe noire, c’est pour parler du Paris plus accessible, tout aussi intemporel mais plus moderne. Le Paris qui bouge, les nouveaux créateurs et les friperies. Oui ! On y arrive …

Pas d’a priori ici, entrer chez Tati pour y acheter des chaussettes, en voilà une bonne chose de faite ! Idem pour la veste, 100% cuir, à l’aspect d’indienne aux grosses épaules, c’est du 100% cuir, 100% fripe et ça coûte bien moins de 100 euros ! Alors, ce que je veux que vous fassiez, parisiennes et touristes parisiens, c’est vous promener, le nez en l’air, pour humer la pollution et vous ancrer de ces façades à foison, mais ce que je veux, c’est que vous regardiez les enseignes, et que vous alliez faire des tours, chez Kilo Shop, chez Guerrisol, chez Boulinier, et +, si affinités !  Ce que je veux, c’est que vous votiez pour moi et ce que je veux, c’est que vous partagiez vos photos de Paris, j’ai bien le droit de vivre par procuration, non ?!

ON VOTE ICI / ON COMPREND POURQUOI ICI

banner-1

On partage ses photos … sur facebook. 

DSC_0022DSC_0038DSC_0005DSC_0042DSC_0015DSC_0012

Jean : River Island / Veste + chaussures + sac à main + chemise : Vintage / Collier : Sfera / Pull : Zara / Chaussettes : Tati