Ce n’est pas si sorcier, de devenir sorcière.

Coups de coeur, Voyages

« Spielberg aurait du me proposer de jouer un dinosaure » (Juliette Binoche)

Imogen Heap – Speeding Cars

Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux manger des fudges hyprasupramegagiga gras et enchaîner les loopings après. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux porter des noeuds papillons pour faire les dits-loopings. Ce que j’aime en Floride, c’est que tu peux mettre des chaussettes Mickey, même pour aller à Universal. Ce que j’aime en Floride, c’est que le ciel bleu, bleu, bleu, si bleu devient d’un coup si gris et que, même sous la pluie, tu peux faire des loopings ! Ce que j’aime en Floride, c’est que de sorcier de Harry Potter, tu deviens un dinosaure de Jurrasic Park.

Quand je l’ai vu se dresser, là, devant moi, je n’en ai pas cru mes yeux. Je suis restée, comme une enfant, la bouche grande ouverte. Mes Mickey ont très certainement été, de bave, mouillés, puisque, très franchement, je ne m’attendais pas à voir Poudlard si grand. Mais, zut alors, je me suis vraiment abîmé l’oeil : IMPOSSIBLE de détacher mes yeux. Avis aux amateurs de châteaux, Poudlard est à la hauteur de Versailles et des merveilles qui ont poussé de part et d’autre de la Loire. OK ! Je suis prête à ce que les associations de défense des monuments spectaculaires (et historiques !) me tombent dessus … Si à Versailles, le merveilleux château est sublimé par son jardin, Poudlard, au coeur de la Floride, est sublimé par le Poudlard Express et le village de Pré-au-Lard. Là encore, il ne manque pas une boutique, l’ambiance est incroyablement festive. On y est. Vraiment. Enfin on le croit. Même dans les toilettes (des filles en tout cas), Mimi Geignarde geint comme il se doit ! Et je vous assure que, quand elle fait plouf, ça fait drôlement bizarre ! Là encore, une attraction des plus spectaculaires. Un voyage, en 4D, dans les airs, sur un balai de quidditch. Vous vivez, vraiment, ce que vit Harry. Et vous comprenez vite pourquoi vous n’avez jamais reçu, lors de vos 11 ans, une lettre vous invitant à venir coiffer le choixpeau magique (qui est d’ailleurs criant de vérité lorsqu’on le croise dans les couloirs de Poudlard) … PERSONNE ne pourrait survivre à ça. PERSONNE ne peux faire cette attraction sans hurler de peur, croyez moi ! Même en la faisant plusieurs fois …

Une fois sortis de cet univers, nous tombons dans celui, non moins magique, de Jurassic Park. Cependant, pour y être déjà allée il y a quelques années, j’étais nettement moins émerveillée. Beaucoup moins de « Wahou » mais pas moins de chair de poule quand même … Le spectacle est magique. Entre les bruissements de feuilles et les bruissements d’ailes, on entend, dans les fourrés, des bruits dignes de l’époque ancienne. Celle où les dinosaures existaient encore et celle où, malheureusement, les superbes Nike que j’ai aux pieds, n’avaient pas encore été créé. Tout ça pour dire que, finalement, j’ai bien fait de ne pas devenir paléontologue mais de suivre des études de sociologie. Et surtout, que Nike a bien fait de faire une si jolie collection Janoski.

La mode n’est jamais loin, même dans un parc d’attraction. Puisque, si l’on croise Betty Boop à tous les coins de rue, nous avons plutôt intérêt à être, nous aussi, un peu sexy. Et surtout, si le parc d’attraction a pour vocation de nous amuser continuellement, la mode, aussi, a cette vocation là, non ? Rien de mieux, pour tournoyer dans les airs, que d’être sûr de soi sur terre. Noeud papillon et short de grand-mère, mes Mickey ont pu profiter de la fête et moi, je me sentais prête pour faire ce que je sais faire de mieux : crier en levant les bras. C’est le monde des singes, que j’irai visiter prochainement …

Moi aussi je fais des tours de magie/tours de manège sur … instagram !

Short : Kiabi / Chemise : H&M / Noeud papillon : Vintage / Chaussures : Nike / Chaussettes : Disney / Montre : Timex

Si tes épaules regardent les fusées décoller alors que t’es quand même habillée, c’est qu’à la NASA, tu as trouvé l’accoutrement parfait !

Looks, Voyages

« Ne cherche pas à décrocher la lune pour l’offrir à une femme, va plutôt chez Cartier » (Frédéric Dard)

Christine and the Queens – Loving Cup

Attention ! On va partir super loin. Si je suis malpolie et absente depuis si longtemps, c’est que j’ai déménagé, qu’internet ne voulait pas fonctionner, que c’est la rentrée et que j’ai, pour vous, des cartons entiers de fringues à vendre, des articles shopping en préparation et deux projets qui vont vous donner l’eau à la bouche. Mais, ça, c’est du présent, du concret, ça m’intéresse pas pour cet article là !

Parce que je vous ai dit qu’on allait partir loin. D’abord, petit tour rapide dans mon enfance. Depuis que je suis toute petite, petite, j’aime lire, écrire, apprendre. Loin de moi l’idée de vous faire passer une image d’intello-boutonneuse-à lunettes (j’avais aussi un appareil dentaire, et toc !), je cherche plutôt à faire passer l’image d’une fille curieuse, qui s’en fout de tout mais qui s’intéresse quand même à tout. Mais passer une journée au coeur de l’espace, ça peut te mettre en tête des questions existentielles assez forte pour tenir toute une vie avec …

La journée au Kennedy Space Center … Dans ce pays que sont les Etats-Unis, où tout est immense, tout est pris à la rigolade, le Kennedy Space Center, c’est avant tout un parc d’attraction. Oui, mais voilà, il est bidon. Si l’envie de crier sur tous les toits que l’on est allés se promener à Cap Canaveral, est forte, on se fait petit lorsque l’on repense au Kennedy Space Center. Pas parce que les fusées que l’on y découvre y sont immenses. Non, plutôt parce que le Kennedy Space Center n’a d’énorme que son absence d’intérêt. Je suis peut-être un peu dur là. Mais moi qui ai été élevé à coups de musiques de parcs d’attraction, qui avait dans mon biberon, des parts de pizza en forme de tête de Mickey et qui possède toutes les peluches de Winnie l’Ourson, un parc d’attraction étasunien n’a pas le droit de me décevoir. Ou alors, la blogueuse mode que je suis et qui se doit d’avoir une réputation de fille un peu idiote, n’a peut-être pas compris les attraits et autres jouissances du Kennedy Space Center … !

Détrompez-vous ! Quoique … Même chez Disney, les attractions (idiotes, elles …) sont traduites en français, anglais, chinois, zoulous et même en langage pour les chiens, s’il le fallait. Au Kennedy Space Center, si ton niveau d’anglais est limité, ben tu regardes les images, et c’est tout. Mais elles sont belles, les images. Et c’est là que je vous préviens, vous allez en bouffer, de la base de lancement de fusées, de fusées, de cul de fusées, de tête de fusées, de Snoopy en cosmonaute (?!), de bouffe de cosmonautes, de « Existe-il des hommes dans l’univers ? » et de « Les américains sont les meilleurs – ils sont même dans l’espace » ! Vous pourrez même caresser un morceau de lune du bout de vos doigts vernis ! Mouais … Et c’est là où le paradoxe féminin entre en action : si vous faites un tour dans cette région des USA, allez quand même dépenser un demi SMIC au Kennedy Space Center parce que, même si on s’attend à mieux, on découvre quand même de drôles de choses. Spatialement parlant, ça vaut le coup d’oeil.

Mais, moi qui parle beaucoup, j’ai quand même eu mon gros moment d’émotion. Le soir, tard. Quand Atlas V nous a quitté. Oui, j’ai clairement vu une fusée (une vraie) décoller. J’aime bien jouer avec les mots mais là y’en a pas des suffisamment forts pour décrire à la fois ce bruit, cette lumière et cette émotion lorsque, je peux enfin le dire, vous observez une fusée monter dans le ciel, à une vitesse fulgurante, en sachant que, quand vous regagnerez votre lit, elle, elle observera la terre, tout simplement.

 Look régressif pour une journée passée dans l’avenir. Le combo couettesdechaquecôtédelatête/conversesauxpieds c’est celui de mon adolescence (de boutonneuse avec appareil dentaire ?). Comme quoi, y’a vraiment des intemporalités dans la mode. Maintenant que Atlas V est loin, on peut discuter de sujets plus superficiels. Pour repérer les blogueuses mode, au Kennedy Space Center, ce sont celles qui sont censées être idiotes : celles qui sont bien habillées et qui montrent les fusées du bout du doigt verni en gardant la bouche ouverte. Ceux qui sortent les tenues « spéciales parcs d’attraction », comme je les appellent, ce sont ceux qui sont la pour comprendre, pour s’imprégner de l’ambiance « espace » et qui s’en fichent de ce qu’ils portent ! Ouais, mais voilà, à bas les clichés ! Ma chemise est beaucoup trop belle. Mes épaules ont pu bronzer sous la lune du Kennedy Space Center et, sans le vouloir, je portais haut et fort les couleurs de la NASA. Eh ouais ! Et je me suis même fait un pote voleur de sac à main ! S’habiller comme dans le passé pour découvrir ce que nous réserve le futur … Au final, la mode c’est un peu comme étudier l’espace. Et puis l’un comme l’autre sont immenses … Non mais sérieusement, elle n’est pas trop belle ma chemise ?!

Je cherche des nouveaux abonnés facebook et un cosmonaute pour nous emmener dans l’espace, ma chemise intersidéralement trop belle, et moi-même !

Chemise : Sierra Pacific Blues chez Urban Outfitters / Chaussures : Converse / Sac à main : Vintage (USA) / Collier : Loulou (Washington) / Montre : Timex / Short : River Island / Ceinture : Maje / Lunettes : Ray Ban / Chaussettes : Tati

Avant de dire qu’il s’agit d’un trompe l’oeil, demande à tes mains de vérifier que ton oeil ne s’est pas trompé.

Looks, Voyages

« Le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, à la différence de la vue, qui est le plus magique » (Roland Barthes)

Dazie Mae – Sofa

Attention, si vous avez un problème avec les odeurs ou avec les couleurs, méfiez-vous ; les scènes suivantes se déroulent au Botanic Garden du Capitole à Washington D.C, USA. Et à Georgetown, petit quartier terriblement chic de Washington D.C, USA. Ces scènes peuvent choquer les antis-odeurs, les haisseurs de la couleur. Mais c’est aussi l’occasion de discuter des sens et de la mode, alors, si vous pouvez faire un effort, venez vous aussi nous parler de votre odorat, de votre toucher, de votre goût, de votre vue … nous sommes toute ouïe !

Ma mère l’appelle mon « collier de vacher ». Mon père l’appelle mon « collier de chien ». Mon copain ne dit rien. Mes amis l’aiment bien. Qu’en pensent les gens dans la rue ? Qu’en pensent les lecteurs de mon blog ? A vous de me le dire, évidemment, de ce à quoi vous fait penser mon collier/col. On avait dit qu’on parlerait des sens. Ce collier/col mobilise au moins la vue, le toucher et même l’odorat, tiens. Bienvenue dans la zone du cou. Zone dans laquelle, chaque matin, les plus coquettes d’entre nous (ou celles qui détestent la douche) déposent délicatement une goutte de parfum dans le creux de leur cou. Zone qui titille l’odorat, donc. Zone féminine par excellence. Y accrocher des choses me semble être, justement, une bonne chose. Alors les cols Claudine, les noeuds papillons, les écharpes et les sautoirs de toute sorte passent par là. Jusqu’à ce que mes yeux rencontrent cette merveille.

Ou plutôt cette bizarrerie. Si mes yeux ont dit à mon cerveau d’activer mes mains pour entrer mon code de carte bleu, une nouvelle fois, c’est parce que mes yeux n’ont pas compris ce qu’il se passait. C’est au toucher, seulement, une fois le colis déballé, que l’on se rend compte qu’un col Claudine ornementé de clous ET de franges, ça fait peut-être un peu beaucoup. A ce moment là, il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer.

Sauf que. Vous en avez déjà vu, vous, quelque chose qui réunissait plusieurs « tendances » en une seule pièce ? C’est comme si on trouvait une robe à paillettes, col Claudine, sur laquelle on mettait un noeud papillon, avec des franges sur les manches, des clous sur les coutures, de couleur de surcroit, avec des empiècements en néoprène, de la résille, des insignes militaires et des pois dans des rayures. Forcément, la chose est lourde. Mais avec un tee-shirt tout simple et une jupe toute simple, le « col 3 en 1 », il t’habille en un rien de temps. Gain de temps, plaisir des sens, yeux des passants, il ne reste plus que vos commentaires pour confirmer mes dires, le « col 3 en 1 » c’est un vrai investissement (qui coûte 3 fois rien).

Pour la chaussette Mickey, là encore, tous les sens sont en exergue. Mais ma passion pour Disney ne s’expliquera jamais. Se promener avec Mickey, c’est un rêve que je vous explique ici. A vous de cliquer !

On peut se voir sur Instagram, se toucher sur Hellocoton, se sentir sur Twitter, s’entendre sur Facebook et se goûter sur Vinted ?!

Chaussettes : Disney / Tee-shirt : Zara / Jupe : H&M / Col : Asos / Montre : Timex / Sac à dos : Drifter