Paris, oui ! – Pari(ci), la pluie de cuir et de coeur …

Looks

« Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l’aimer, signe de décadence » (Gustave Flaubert)

Les Parisiennes – S-Crew

DSC_0011

Je ne peux décidément pas me résoudre à me qualifier de touriste, lorsque je suis à Paris. Je suis née dans cette ville. J’ai grandis dans cette ville. Mais je suis partie de cette ville. Et depuis que je vis à Aix en Provence, Paris me semble loin ! Mais non, je ne vous harcèlerais pas de photos de la capitale, JE NE SUIS PAS TOURISTE, je ne me promène pas avec mon appareil photo autour du cou, par contre mes yeux, qu’est ce qu’ils prennent à chaque fois ! Paris, t’a beau y aller des milliards de fois, le pincement au coeur à chaque fois que tes yeux se posent sur une façade – un trottoir – une vitrine – ou une glace Berthillon, il est décuplé, non ?!

Alors on est censé parler mode. Ca tombe bien ! Les photos sur la place Vendôme, entre le Ritz, Dior, les cars de touristes et Chopard – c’est pour montrer le Paris que j’aime, le Paris luxueux, le Paris de la parisienne, élégante et intemporelle. Mon look, à l’extrême inverse du mythe de la petite robe noire, c’est pour parler du Paris plus accessible, tout aussi intemporel mais plus moderne. Le Paris qui bouge, les nouveaux créateurs et les friperies. Oui ! On y arrive …

Pas d’a priori ici, entrer chez Tati pour y acheter des chaussettes, en voilà une bonne chose de faite ! Idem pour la veste, 100% cuir, à l’aspect d’indienne aux grosses épaules, c’est du 100% cuir, 100% fripe et ça coûte bien moins de 100 euros ! Alors, ce que je veux que vous fassiez, parisiennes et touristes parisiens, c’est vous promener, le nez en l’air, pour humer la pollution et vous ancrer de ces façades à foison, mais ce que je veux, c’est que vous regardiez les enseignes, et que vous alliez faire des tours, chez Kilo Shop, chez Guerrisol, chez Boulinier, et +, si affinités !  Ce que je veux, c’est que vous votiez pour moi et ce que je veux, c’est que vous partagiez vos photos de Paris, j’ai bien le droit de vivre par procuration, non ?!

ON VOTE ICI / ON COMPREND POURQUOI ICI

banner-1

On partage ses photos … sur facebook. 

DSC_0022DSC_0038DSC_0005DSC_0042DSC_0015DSC_0012

Jean : River Island / Veste + chaussures + sac à main + chemise : Vintage / Collier : Sfera / Pull : Zara / Chaussettes : Tati

Vie mouvementée d’un chemisier dessiné.

Looks, Voyages

« Un costume tailleur noir médiocrement coupé, étroit aux emmanchures, et la chemisette de batiste blanche, très fine, un peu bridée à la hauteur des seins » (La Fin de Chéri – Sidonie Gabrielle Colette)

Blossom Dearie – Plus je t’embrasse

DSC_0301

Ce que j’aime dans les chemisiers de nos grands-mères, c’est cette capacité à être travaillés. Minutieusement travaillés. Certains diront que nos chemisiers ressemblent à des napperons. Certains diront que les petits boutons de nacre leur font pensé à des perles. Je fais partie de la deuxième école, vous l’aurez deviné. Cela ne me pose aucun problème de me faire découper une chemise dans une nappe, tant que les manches, les épaules, les boutons et les détails y sont aussi féminins. On ne trouve plus des vêtements fait dans des matières si nobles et si parfaitement bien découpés de nos jours. J’aurais aimé vivre à l’époque, pour pouvoir porter tout cela. Je suis contente de vivre maintenant car on peut porter les fringues d’avant, ceux d’aujourd’hui et bientôt, ceux de demain (oui, j’ai hâte d’avoir une robe qui clignote à chacun de mes pas).

Le tout dans le vintage, c’est que cela se mixe très bien avec le neuf. Jean slim (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait qu’il s’agit là DU jean parfait), grosse veste orange (je vous épargnerais le tintouin sur le fait qu’il s’agit là d’une veste aux mensurations parfaites et à la couleur remarquable) et surtout, bottines militaires (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait que ces bottines sont mon âme soeur en matière de … bottines !). Il y a quelques années, la jeune femme qui portait déjà ma chemise devait porter un short tout autant vintage et découper du blé dans les champs, deux longues tresses dans le dos … ok ! Le vintage ce n’est pas forcément tout le temps du scénario type « petite maison dans la prairie ». Mais j’aime visualiser l’histoire que nos fringues ont pu vivre. L’histoire que nous, une fois sortis de la friperie, nous allons leur faire vivre à notre tour.

Et l’histoire de mon chemisier il passe aussi par Saint Emilion, un mois de mars 2014. Fief du vin par excellence, on peut ne pas aimer le breuvage alcoolisé et venir se régaler les yeux (mais attention les pieds !), dans ces petites rues pavées au charme incroyable. On peut, aussi, aimer le vin et là, dégustation oblige dans les chais de la région. Une fois sur place, on décide de recracher. Ou pas. Question shopping, c’est plutôt des jolies cartes postales et des bouteilles que l’on ramène mais question beau temps et jolies photos, le décor est planté. Un bon moyen de tester ma nouvelle coiffure et mon gros noeud jaune au yeux des touristes alcoolisés, venus, du monde entier.

Viens me raconter l’histoire de tes fringues sur … twitter !

J’ai besoin de votre mobilisation et que vous votiez VOUS mais aussi vos parents, votre petit frère, votre grand oncle, votre doudou et votre poisson rouge. ICI (1 vote / jour / personne) – et bénéficiez d’une réduction de -15% avec le code SACAMAIN15 + en votant vous participez automatiquement au tirage au sort pour gagner 500 euros –

banner-1

DSC_0280DSC_0317DSC_0274DSC_0292DSC_0270DSC_0304DSC_0345DSC_0297DSC_0287DSC_0267DSC_0316DSC_0310DSC_0329

Collier : Promod / Chemisier + bottines : Vintage / Jean : Levi’s / Veste : Tommy Hilfiger / Lunettes et chouchou : Réserve naturelle

Si ton short ressemble à une culotte, c’est qu’il te manque peut-être un short.

Looks, Voyages

« Le problème avec les culottes bouffantes c’est qu’on ne sait pas toujours quoi leur donner à bouffer » (Philippe Geluck)

Josephine Baker – La Conga Blicoti 

DSC_0177

Quand ta maman te dit que ton short lui fait penser à la culotte d’une grand-mère. Quand ton papa te demande si tu as volé la couche d’un bébé (ce qui signifie peut-être que l’on meurt habillé de la même manière que l’on nait). Je me dis que, peut-être, le fashion faux pas est là. Quand, sur la dune du Pilat, face à une mer turquoise et sous un soleil de plomb, mon short est devenu une attraction à touriste et que les réflexions ont fusé de toute part, c’est avec un immense sourire aux lèvres que j’ai pu faire mes galipettes. On l’aime ou on ne l’aime pas. Mais mon short, je sais pourquoi je le porte. Tenue 100% vintage, c’était un peu une friperie party …

Mes études en sociologie de la mode m’apportent, une fois encore, un élément de réponse. Le regard des autres passe, avant tout, par ce que l’on porte. Et si j’ai des envies de distinction, c’est peut-être pour exprimer un manque de confiance en moi. Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort. Ce qui est certain, c’est que mon short, ce n’est pas la première fois que je le porte. Et bien ce n’est pas la dernière non plus !

Se promener dans le sable, sur la plage, en collant, ce n’est, certes, pas habituel. Et bien faites-en une habitude. Allez à la plage en hiver. Retirez vos chaussures et faites des sauts de cabri. Sensation nouvelle garantie. Il faisait froid, très froid le soir arrivé et même si j’ai tenté d’attraper les derniers rayons du soleil, le manteau de (fausse) fourrure a largement dépassé le câlin d’un amoureux. Sensation connue garantie. Elles ont un atout charme ces photos ; passer d’un chaud, si chaud à un froid, si froid, en une journée et au mois de mars. Ok, la prochaine fois j’irais à la montagne en maillot de bain du coup. Par contre, pour les non-initiés de la dune du Pilat, enfilez vos collants, elle vous attend.

Et toi, t’es plus culotte de grand mère ou couche de bébé ? Débattons sur … facebook !

DSC_0245DSC_0194DSC_0213DSC_0156DSC_0145DSC_0125DSC_0198DSC_0124DSC_0149DSC_0256DSC_0099DSC_0242DSC_0114DSC_0137DSC_0243DSC_0171

Manteau, short, sac à main, débardeur : Vintage / Collant : Tezenis / Lunettes : Réserve Naturelle / Echarpe : Comptoir des Cotonniers

« Tu préfères manger ou t’habiller ? »

Looks, Voyages

« En Bourgogne, il y a des gens qui portent des vestes bordeaux. Le contraire est parfaitement impossible » (Philippe Geluck) 

Alice Francis – Shoot Him Down

DSC_0054

Je ne sais pas ce que vous avez fait ces derniers jours et je serais ravie de le découvrir ! Moi, c’est à la découverte de la ville de Bordeaux que je suis partie, short taille haute sur le nombril et collier de marin autour du cou. Je ne suis pas guide touristique et de très nombreuses et talentueuses blogueuses bordelaises font le travail beaucoup mieux que moi ! Mais, n’ayant encore jamais mis les pieds dans cette ville, je vous propose un petit aperçu de ce qu’il peut être intéressant de faire (je parle nourriture et fringues, bien sûr !).

Le village de Saint-Emilion et la Dune du Pilat, passages obligatoires, arriveront sur vos réseaux sociaux d’ici peu, c’est une promesse. Mais en attendant, je vous invite fortement :

– à aller déguster un burger au nom si rigolo chez Edmont – délicieux. Ne faites pas la fine bouche, prenez le supplément frites et coca ! Tout est fait maison et ça se ressent fortement. (158, cours Victor Hugo)

– à aller faire du vélo dans les rues du vieux Bordeaux – le Vcub, invention parfaite. Rapidité, facilité, plaisir de pédaler au bord des quais et de se promener d’un point A à un point B sans se fatiguer tout en musclant ses jambes, déjà fuselées, et pour évacuer le burger trop vite avalé !

– à faire un tour chez Hema – je vous en avais déjà parlé ICI. Mon plaisir est le même à chaque fois que j’entre dans leurs boutiques. Mais aussi, pour celles qui n’en ont pas dans leur ville, lorsque je valide des paniers entiers sur leur e-shop. Acheteuses compulsives, s’abstenir. Ou pas, après tout. (73, rue Ste Catherine)

– à fouiller chez Fantastik – on a l’impression d’entrer dans un magasin de vieilleries et ringardises. Les fringues sont empilées dans d’immenses bacs. Ca ne paye pas de mine, vraiment. Et puis, lorsque l’on plonge, tête la première, dans ces bacs, on ressort le sourire aux lèvres, la frange humide, et la carte bleue en panique. Ah bon, ça ne vous fait pas cet effet-là, à vous, lorsque vous trouvez de superbes robes Ralph Lauren à des prix défiants toute concurrence ?! Menteuses ! (2, place Saint-Projet)

– à découvrir, ou re-découvrir, le mezzé libanais chez Les Milles et une Nuits – fière de mes origines ! Oh oui, très fière lorsque je redécouvre tous ces plats qui ont marqué mon enfance. La cuisine libanaise, n’importe où, n’importe quand, mais dans ce restaurant là, c’est encore meilleur, allez savoir pourquoi ! Ambiance chaleureuse, plats délicieux et musique de là-bas ! (42, rue des Bahutiers) كان العشاء شهيا

Question look, il fallait pouvoir monter sur un vélo, empêcher mon ventre de devenir trop gros et se promener au bord de l’eau. Alors short taille haute et collier de marin, cela semble évident, non ?!

Venez discutailler de Bordeaux (ou de restau) (ou de vélo) (ou de manteau) sur … Instagram !

DSC_0060DSC_0026DSC_0013DSC_0031DSC_0051DSC_0028DSC_0058DSC_0062DSC_0001

Chapeau et sac à main : Vintage / Manteau : Anthropologie / Collant : Tezenis / Short : Mango / Collier : Loulou / Chemise : Bleu de Paname / Lunettes : Réserve Naturelle / Gilet : Saint James / Chaussures : Deena & Ozzy

On peut mettre des jupes dans un western ?

Looks

« Une vache, c’est rien qu’un tas d’ennuis dans un sac de cuir » [Mark Rydell]

Devendra Banhart – Feel Just Like a Child

DSC_0051

J’avais adoré transformer la chemise d’homme en jolie robe de femme. Cette fois ci c’est ma chemise préférée que je porte en jupe. Et c’est pour la bonne cause. Vous voulez son histoire ?!

« Oh, tu sors de la petite maison dans la prairie » ?! Oui, dans la rue on entend parfois de sombres idioties des douces paroles dignes d’une fashion week. Le gentil garçon casquette retournée-jogging délavé (je ne suis pas fan des clichés) qui s’adressait alors à moi ne me connaissait pas assez pour savoir que je suis une fan invétérée de la série et que je connais tous les épisodes par coeur. Non, il parlait, là, de ma chemise ! Alors, pourquoi la chemise effet cow-boy déplaît en chemise et devient une véritable star en jupe ?! Le mystère reste entier, la mode est, décidément, un vrai labyrinthe sociologique. Ce qui me plait ici, c’est le côté hyper classique de cette tenue qui ne l’est en fait, pas du tout. J’aime l’effet vêtement négligemment enroulé autour de la taille comme le touriste qui a trop chaud, la taille haute grossièrement ceinturée par les deux manches, l’aspect asymétrique et désordonné d’une jupe dont on ne sait plus trop finalement, s’il s’agit bien d’une jupe. En fait, je comprend mieux, rien de tout cela ne rappelle le cow-boy ici. Alors on arrête les « Yihaaa » intempestifs, de toute façon, on ne joue pas du lasso debout sur des talons, on délaisse les chevaux pour le chapeau et les tresses pour le bracelet princesse (j’en suis folle amoureuse). Raison de plus pour acheter trop de chemises, elles seront forcément portées, on ne sait pas encore quand, et surtout, on ne sait pas encore, comment !

Toujours besoin de vos votes pour les Golden Blogs Awards 

gba

Viens agiter ton lasso sur … Hellocoton

DSC_0036DSC_0023DSC_0044DSC_0043DSC_0092DSC_0085DSC_0025DSC_0058DSC_0080DSC_0054DSC_0002DSC_0029DSC_0107DSC_0050DSC_0052DSC_0001

Chemise-jupe : Ralph Lauren / Tee-shirt : Mango / Chapeau : French Connection / Bracelet : Petite Mendigote / Escarpins : JB Martin