Et mon masque d’Hyères, il veut dire quoi ? Et celui d’aujourd’hui ?

Coups de coeur, Looks

« Un hot-dog dans un stade de baseball surpasse un rosbif au Ritz » (Humphrey Bogart)

Deluxe – Daniel

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Ok. Vous parler d’un festival qui a eu lieu il y a quelques semaines déjà, c’est un peu comme vous annoncer, après la tempête, que votre maison va s’écrouler. C’est un peu comme vous prévenir que les Louboutin sont soldées, une fois qu’elles sont toutes vendues. C’est un peu comme vous annoncer que j’ai adopté un poisson rose, alors qu’il a déjà changé de couleur. C’est un peu comme vous dire que je suis devenue végétarienne, un saucisson à la main. C’est absurde quoi. Ne soyez pas naïves, les Louboutin soldées, ça n’existe pas. En ce qui concerne mon renouveau culinaire et mon poisson, si, c’est vrai ! Mais n’insistez pas, ce n’est pas le sujet du débat. Récit d’une journée de rêve.

Bah si, voilà, c’était une journée de rêve. On va tout de suite planter le décor. Une pelouse verte sur laquelle se promènent, aléatoirement, femmes habillées en lampes, hommes à la veste en cuir découpée, jeunes starlettes en devenir – paillettes, sous le soleil de Hyères en somme. Pour l’occasion, j’ai beau vivre dans le sud (désolée de briser le mythe du sud – soleil et plages paradisaques ne sont pas notre quotidien), je ne vois pas souvent la mer, je me la suis jouée pêcheur. Enfin, ciré jaune. Enfin, joueuse de baseball en ciré jaune. Bon, venez que je vous explique, vous m’avez l’air complètement abasourdis.

Le ciré jaune a joué à la course, toute la journée, avec le soleil et le vent incessant. Tenir son chapeau tout en transpirant dans son ciré jaune. Très peu pour moi. Alors on porte tout, on joue à l’âne mode (spécimen hyper connu !). Non, je ne travaille pas chez Foot Locker. Non, je ne joue pas au baseball même si, je dois l’avouer, c’est un de mes rêves (recruteurs, je suis là, oui je suis sportive, ok ça ne se voit pas, s’il vous plait faites moi jouer !). Cette chemise pourrait sortir de chez ma grand mère. Elle sort de chez la grand mère d’une gentille jeune fille qui en a fait don à la fameuse friperie parisienne, Guerrisol. Ses manches ballons, plissées, ses couleurs attrayantes et surtout son aspect jemerefuseaetresurledosdetoutlemonde, m’ont fait frémir. Eh oui, quand je frémis, j’achète. Oh je frémis souvent ! Alors, à moins d’être un entraineur de baseball et de vouloir tester mon aptitude à frapper dans la balle et à courir vite, je vous invite à communiquer sur ma drôle de chemise. On aime ? On n’aime pas ?

Le festival de la mode et de la photographie de Hyères c’est donc un lieu magique où l’on se prélasse au soleil, où l’on observe des chaussures en pagaille, toutes plus folles les unes que les autres, où l’on se plait à regarder des défilés et où l’on finit toujours par faire des paris sur celui qui emportera le fameux prix ! On se prend vite au jeu. Celui de baver devant Chloë Sevigny avec sa mini-robe fluo, celui de ne plus savoir où donner de la tête, celui de vouloir craquer pour une robe de Coralie Marabelle ou un canotier de Agnese Narnicka. Le festival de la mode et de la photographie de Hyères, c’est un lieu magique où l’on crée des masques. Il paraitrait qu’il y a un aspect psychologique derrière tout ça. Le mien a un énorme serre-tête avec un noeud, une bouche bien rouge, des tâches de rousseur, une paire de lunettes futuristes et … des cornes. Après l’entraineur de baseball, c’est d’un psychologue spécialisé en lecture de masque dont j’ai besoin ! Vous avez ça en stock ?!

Je vide mon dressing sur … VINTED ! 

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Chemise, sac à main et bracelet : vintage / Derbys : Jones New York / Pantalon : Zara / Ciré : Guy Cotten / Chaussettes : Tati / Chapeau : French Connection / Lunettes : Ray Ban

Vie mouvementée d’un chemisier dessiné.

Looks, Voyages

« Un costume tailleur noir médiocrement coupé, étroit aux emmanchures, et la chemisette de batiste blanche, très fine, un peu bridée à la hauteur des seins » (La Fin de Chéri – Sidonie Gabrielle Colette)

Blossom Dearie – Plus je t’embrasse

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Ce que j’aime dans les chemisiers de nos grands-mères, c’est cette capacité à être travaillés. Minutieusement travaillés. Certains diront que nos chemisiers ressemblent à des napperons. Certains diront que les petits boutons de nacre leur font pensé à des perles. Je fais partie de la deuxième école, vous l’aurez deviné. Cela ne me pose aucun problème de me faire découper une chemise dans une nappe, tant que les manches, les épaules, les boutons et les détails y sont aussi féminins. On ne trouve plus des vêtements fait dans des matières si nobles et si parfaitement bien découpés de nos jours. J’aurais aimé vivre à l’époque, pour pouvoir porter tout cela. Je suis contente de vivre maintenant car on peut porter les fringues d’avant, ceux d’aujourd’hui et bientôt, ceux de demain (oui, j’ai hâte d’avoir une robe qui clignote à chacun de mes pas).

Le tout dans le vintage, c’est que cela se mixe très bien avec le neuf. Jean slim (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait qu’il s’agit là DU jean parfait), grosse veste orange (je vous épargnerais le tintouin sur le fait qu’il s’agit là d’une veste aux mensurations parfaites et à la couleur remarquable) et surtout, bottines militaires (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait que ces bottines sont mon âme soeur en matière de … bottines !). Il y a quelques années, la jeune femme qui portait déjà ma chemise devait porter un short tout autant vintage et découper du blé dans les champs, deux longues tresses dans le dos … ok ! Le vintage ce n’est pas forcément tout le temps du scénario type « petite maison dans la prairie ». Mais j’aime visualiser l’histoire que nos fringues ont pu vivre. L’histoire que nous, une fois sortis de la friperie, nous allons leur faire vivre à notre tour.

Et l’histoire de mon chemisier il passe aussi par Saint Emilion, un mois de mars 2014. Fief du vin par excellence, on peut ne pas aimer le breuvage alcoolisé et venir se régaler les yeux (mais attention les pieds !), dans ces petites rues pavées au charme incroyable. On peut, aussi, aimer le vin et là, dégustation oblige dans les chais de la région. Une fois sur place, on décide de recracher. Ou pas. Question shopping, c’est plutôt des jolies cartes postales et des bouteilles que l’on ramène mais question beau temps et jolies photos, le décor est planté. Un bon moyen de tester ma nouvelle coiffure et mon gros noeud jaune au yeux des touristes alcoolisés, venus, du monde entier.

Viens me raconter l’histoire de tes fringues sur … twitter !

J’ai besoin de votre mobilisation et que vous votiez VOUS mais aussi vos parents, votre petit frère, votre grand oncle, votre doudou et votre poisson rouge. ICI (1 vote / jour / personne) – et bénéficiez d’une réduction de -15% avec le code SACAMAIN15 + en votant vous participez automatiquement au tirage au sort pour gagner 500 euros –

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Collier : Promod / Chemisier + bottines : Vintage / Jean : Levi’s / Veste : Tommy Hilfiger / Lunettes et chouchou : Réserve naturelle

Si ton short ressemble à une culotte, c’est qu’il te manque peut-être un short.

Looks, Voyages

« Le problème avec les culottes bouffantes c’est qu’on ne sait pas toujours quoi leur donner à bouffer » (Philippe Geluck)

Josephine Baker – La Conga Blicoti 

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Quand ta maman te dit que ton short lui fait penser à la culotte d’une grand-mère. Quand ton papa te demande si tu as volé la couche d’un bébé (ce qui signifie peut-être que l’on meurt habillé de la même manière que l’on nait). Je me dis que, peut-être, le fashion faux pas est là. Quand, sur la dune du Pilat, face à une mer turquoise et sous un soleil de plomb, mon short est devenu une attraction à touriste et que les réflexions ont fusé de toute part, c’est avec un immense sourire aux lèvres que j’ai pu faire mes galipettes. On l’aime ou on ne l’aime pas. Mais mon short, je sais pourquoi je le porte. Tenue 100% vintage, c’était un peu une friperie party …

Mes études en sociologie de la mode m’apportent, une fois encore, un élément de réponse. Le regard des autres passe, avant tout, par ce que l’on porte. Et si j’ai des envies de distinction, c’est peut-être pour exprimer un manque de confiance en moi. Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort. Ce qui est certain, c’est que mon short, ce n’est pas la première fois que je le porte. Et bien ce n’est pas la dernière non plus !

Se promener dans le sable, sur la plage, en collant, ce n’est, certes, pas habituel. Et bien faites-en une habitude. Allez à la plage en hiver. Retirez vos chaussures et faites des sauts de cabri. Sensation nouvelle garantie. Il faisait froid, très froid le soir arrivé et même si j’ai tenté d’attraper les derniers rayons du soleil, le manteau de (fausse) fourrure a largement dépassé le câlin d’un amoureux. Sensation connue garantie. Elles ont un atout charme ces photos ; passer d’un chaud, si chaud à un froid, si froid, en une journée et au mois de mars. Ok, la prochaine fois j’irais à la montagne en maillot de bain du coup. Par contre, pour les non-initiés de la dune du Pilat, enfilez vos collants, elle vous attend.

Et toi, t’es plus culotte de grand mère ou couche de bébé ? Débattons sur … facebook !

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Manteau, short, sac à main, débardeur : Vintage / Collant : Tezenis / Lunettes : Réserve Naturelle / Echarpe : Comptoir des Cotonniers

Pantalon de papier peint.

Looks

« En sept ans de mariage, j’ai appris deux choses : 1 – ne jamais poser du papier peint ensemble,  2 – avoir deux salles de bain … rien que pour elle » (Dennis Miller)

Anais – Le tango stupéfiant

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Non, je ne me moque pas de vous, ces photos datent bien de février 2014. Je vous avais prévenu, dans le Sud, tout est possible question météo. Je n’ai pas perdu mes pieds dans la bataille. Mes lunettes de soleil sont les plus heureuses du monde et je me ravie de pouvoir vous le montrer enfin, ce pantalon à fraises. Attention, photos gorgées de soleil.

Quand ma meilleure amie et moi-même sommes rentrées dans un appartement à Rome, nous avons tiré la même conclusion : « la couleur et les motifs du plafond, je les verrais tellement sur une robe » ! C’est chose faite. Mais les jolies moulures et la peinture vert anis ont laissé place à … un motif tapisserie du plus bizarre effet. Le mariage entre la rose et la fraise. Le papier peint de ta grand-mère. Qu’à cela ne tienne, je garde en tête l’image des princesses qui se confectionnent de superbes robes de bal dans les rideaux du salon, je le fais à ma manière. Et je me sens bien. Je vous avais dit qu’à défaut de manger 5 fruits et légumes par jour, je faisais une cure « légumes et fruits à même le corps ». Après les cerises et les poires, les fraises – le défi continue … ! Ce pantalon, c’est une merveille dénichée dans les recoins d’une friperie américaine. J’attends vos avis sucrés avec beaucoup d’impatience !

Je vous laisse imaginer le bonheur intense pour mes orteils et moi-même de pouvoir, pour quelques heures, agiter la manucure Tipp-ex sous les rayons (pas encore brulants) du soleil. Quelques heures seulement. Mais quel début gracieux ! Gilet et sandales proviennent d’une … friperie américaine ! Je vais, de ce pas, du bout de mes orteils effet Tipp-ex, consulter les compagnies aériennes, mon dressing crie famine et l’histoire d’amour entre lui et les fripes américaines ressemble un peu à mon histoire à moi avec les sushis. En attendant, le prochain voyage, c’est mercredi, et c’est à Bordeaux que ça se passe, pour quelques jours. J’y vais en repérage d’un éventuel (très éventuel, potentiel, possiblement inexistant) déménagement (n’est ce pas, papa/maman ?!). J’attends avec impatience vos éventuelles adresses. Et si vous êtes bordelais/bordelaises, amoureux de Bordeaux, passionnés par la Gironde, curieux de découvrir la ville ou bien que vous détestez cette région là, venez m’en parler sur …

vinted / twitter / facebook / hellocoton / instagram 

Je sais, que vous ne regarderez (n’envisagerez) plus jamais le papier peint de la même manière !

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Gilet, pantalon : Vintage / Débardeur : Banana Republic / Lunettes : Ray Ban / Sandales : Rebecca Taylor / Ceinture : Maje