Vie mouvementée d’un chemisier dessiné.

Looks, Voyages

« Un costume tailleur noir médiocrement coupé, étroit aux emmanchures, et la chemisette de batiste blanche, très fine, un peu bridée à la hauteur des seins » (La Fin de Chéri – Sidonie Gabrielle Colette)

Blossom Dearie – Plus je t’embrasse

DSC_0301

Ce que j’aime dans les chemisiers de nos grands-mères, c’est cette capacité à être travaillés. Minutieusement travaillés. Certains diront que nos chemisiers ressemblent à des napperons. Certains diront que les petits boutons de nacre leur font pensé à des perles. Je fais partie de la deuxième école, vous l’aurez deviné. Cela ne me pose aucun problème de me faire découper une chemise dans une nappe, tant que les manches, les épaules, les boutons et les détails y sont aussi féminins. On ne trouve plus des vêtements fait dans des matières si nobles et si parfaitement bien découpés de nos jours. J’aurais aimé vivre à l’époque, pour pouvoir porter tout cela. Je suis contente de vivre maintenant car on peut porter les fringues d’avant, ceux d’aujourd’hui et bientôt, ceux de demain (oui, j’ai hâte d’avoir une robe qui clignote à chacun de mes pas).

Le tout dans le vintage, c’est que cela se mixe très bien avec le neuf. Jean slim (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait qu’il s’agit là DU jean parfait), grosse veste orange (je vous épargnerais le tintouin sur le fait qu’il s’agit là d’une veste aux mensurations parfaites et à la couleur remarquable) et surtout, bottines militaires (je vous épargnerais tout le tintouin sur le fait que ces bottines sont mon âme soeur en matière de … bottines !). Il y a quelques années, la jeune femme qui portait déjà ma chemise devait porter un short tout autant vintage et découper du blé dans les champs, deux longues tresses dans le dos … ok ! Le vintage ce n’est pas forcément tout le temps du scénario type « petite maison dans la prairie ». Mais j’aime visualiser l’histoire que nos fringues ont pu vivre. L’histoire que nous, une fois sortis de la friperie, nous allons leur faire vivre à notre tour.

Et l’histoire de mon chemisier il passe aussi par Saint Emilion, un mois de mars 2014. Fief du vin par excellence, on peut ne pas aimer le breuvage alcoolisé et venir se régaler les yeux (mais attention les pieds !), dans ces petites rues pavées au charme incroyable. On peut, aussi, aimer le vin et là, dégustation oblige dans les chais de la région. Une fois sur place, on décide de recracher. Ou pas. Question shopping, c’est plutôt des jolies cartes postales et des bouteilles que l’on ramène mais question beau temps et jolies photos, le décor est planté. Un bon moyen de tester ma nouvelle coiffure et mon gros noeud jaune au yeux des touristes alcoolisés, venus, du monde entier.

Viens me raconter l’histoire de tes fringues sur … twitter !

J’ai besoin de votre mobilisation et que vous votiez VOUS mais aussi vos parents, votre petit frère, votre grand oncle, votre doudou et votre poisson rouge. ICI (1 vote / jour / personne) – et bénéficiez d’une réduction de -15% avec le code SACAMAIN15 + en votant vous participez automatiquement au tirage au sort pour gagner 500 euros –

banner-1

DSC_0280DSC_0317DSC_0274DSC_0292DSC_0270DSC_0304DSC_0345DSC_0297DSC_0287DSC_0267DSC_0316DSC_0310DSC_0329

Collier : Promod / Chemisier + bottines : Vintage / Jean : Levi’s / Veste : Tommy Hilfiger / Lunettes et chouchou : Réserve naturelle

En pastel au soleil.

Looks, Voyages

« Les femmes suivent la mode pour que les hommes les suivent ! » [Anonyme]

Jeanne Moreau – Quelle histoire

Trouver une paire d’escarpins Dior pour une bouchée de pain en passant tes journées sur Ebay, ça te comble de joie, tu te sens invincible, chanceuse et tu te demandes même s’il ne faut pas jouer, illico presto, au loto ?! Mettre des nouvelles chaussures, se retrouver par terre, le talon entre les doigts, parce que celui-ci à décidé de changer de métier, ça te couvre de ridicule, les larmes coulent sur tes yeux et tu te jures de le commencer enfin ce régime ?! J’illustrerais les relations humaines de la même manière. Si cette absence est si longue c’est parce que ma vie, actuellement, est un peu chaotique et que l’on perd vite le goût des jolies choses. Mais  les vêtements sont le reflet de notre personnalité et il est grand temps de sortir de mon jogging, je veux enfiler des robes à paillettes et plus vite que ça ! Au final, ce qu’on porte à l’extérieur est synonyme de ce que l’on ressent à l’intérieur. La mode, c’est une thérapie.

Quand mes cheveux étaient encore long, ma bébé ours (<3) m’a emmené chez son papa ours. Ne vous faites pas de films, vous ne verrez pas d’immenses arbres ici, il y a beau y avoir des ours on n’est pas dans une forêt. Juste à la frontière espagnole. Et ça va faire du bien à tout le monde parce que les photos sont gorgées de soleil ! Vous aviez déjà vu ce short ICI. J’ai voulu jouer sur les tons – et sur les sens – la bottine militaire associée au chemisier de petite fille. L’effet me plait ! Vous découvrez aussi le sac à dos de BB ours. La bottine militaire et le sac à dos en cuir, en fait on aurait vraiment pu y aller dans la forêt… Le bracelet à pompons canon, on en reparle très bientôt. Ce qu’il faut surtout mettre en avant, c’est que l’intégralité de cette tenue sort de friperies … Je vous avais dit que le vintage avait du bon. Chiner permet de porter de vrais vêtements qui nous plaisent, sans suivre les diktats d’une mode vendue en magasin … Laissons nous aller, portons ce que l’on veut, c’est le seul moyen de dire aux autres ce que l’on ressent, non ?!

J’ai une grosse, grosse surprise en préparation et vous serez tous concernés alors stay tuned … !

Facebook / Twitter / Hellocoton / Fashiolista / Instagram


Chemisier, short, sac à dos et bottines : Vintage / Bracelet : Bijouxcherie.com

Fille en salopette ou bébé qui se la pète ?!

Looks, Voyages

 « Elle porte une salopette… et surtout elle mène une révolution : la révolte contre les princes qui choisissent leur promise selon leur physique » [Séverine Vidal – Léontine, Princesse en salopette]

DSC_0251

Je me revois, à 10 ans, tapant du pied dans le magasin, une énorme salopette jaune sur le dos. Je suis gentille, je vous mets la photo dossier ! Puis j’avais enchaîné, les salopettes orange, rose, turquoise. Rien en denim brut, comme une salopette devrait l’être. Et les jambes longues svp ! Le short, plus jeune, je trouvait ça horrible. En me promenant chez Macy’s (dans le plus grand du monde, je me suis promenée longtemps !), je suis tombée folle amoureuse de cette salopette. Elle est à la fois immense et me fait ressembler à un gros bébé. Elle a la grosse poche sur le devant (qui permet de ranger les gobelets, je deviens une vraie américaine !), les boutons en fer sur le côté, la possibilité de retrousser grossièrement le bas des jambes. Et, c’est une taille 11. Pour info, je porte généralement du 4. J’aime son côté négligé/habillé. Bref, un retour en enfance plein de bon sens, la salopette en denim va avec tout ! Attention, j’en ai acheté une deuxième aujourd’hui, un début d’addiction ?! Une jolie collection qui commence … !

Ce qui est génial, c’est que tout autour de la salopette, c’est la poche (porte !) ouverte à toutes les folies. Avec mon chemiser jaune vintage et son col en dentelle blanc, les petites chaussettes jaunes (je vous l’avais dit que c’était ma nouvelle lubie) et mon Longchamp adoré de la même couleur que le combo derbys/chaussettes. Pour la coiffure, j’avais dit que je voulais me lancer dans des tentatives infinies. Celle-ci me plait assez. Encore merci à Blondie ! Assez pour se promener dans les rues de NYC. Vues sur le quartier de Chelsea, Times Square la nuit (je vous donne même les indices boursiers, non, non, ne me remerciez pas !), les hot dogs du coin de la rue (de toutes les rues !) et ne loupez pas la superbe boutique « Comme des Garçons » engoncée dans sa petite allée taguée. Elle se fond à merveille dans le décor.

Alors, la salopette, fausse bonne idée ou cool la ressemblance avec bébé ?! Et donc, en fait, si notre garde robe est en éternel recommencement, je dois me mettre à relire « Tom-Tom et Nana » ?! Pas de souci ! Est ce que vous aussi il y a des pièces que vous avez remisé au placard le temps de quelques années et que vous aimeriez ressortir à présent ?

Viens visiter les USA avec moi sur … Instagram !

Alain Souchon – J’ai 10 ans

005DSC_0320DSC_0263DSC_0252DSC_0273DSC_0275DSC_0343DSC_0246DSC_0279DSC_0325DSC_0249DSC_0256DSC_0228DSC_0312DSC_0242DSC_0231DSC_0195DSC_0200DSC_0205DSC_0193DSC_0348DSC_0215DSC_0197DSC_0340DSC_0307DSC_0262DSC_0302DSC_0286DSC_0311DSC_0241DSC_0232DSC_0309DSC_0216

Chemisier et ceinture : Vintage / Salopette : American Rag (aussi dispo en version longue !) / Sac à main : Longchamp / Chaussettes : Monoprix / Derbys : BDG chez UO / Solaires : Ray-Ban / Headband : Accessoires cheveux chic

Taupe en jupe courte.

Looks

« Mes lunettes, c’est ma burqa à moi. Je suis un peu myope, et les myopes, quand ils retirent leurs lunettes, ils ont un air de petit chiot mignon qui veut se faire adopter. » [Karl Lagerfeld]

DSC_0013

Petite, j’ai regardé, longuement, les photos de taupe. Je me demandais pourquoi, maintenant que je portais des lunettes, on devait obligatoirement m’associer à cette petite bestiole poilue. Mais ça, je vous en parlerais plus en détails très prochainement, les lunettes de vue, ce grand épisode dans une vie ! Là on va parler fringues hein, faut pas trop s’éloigner de nos talons, nos jupons, nos passions !

La lunette de vue, elle a un côté mode à mort. Ça, c’est clair. Autant j’aime énormément avoir une tonne de chaussures, vêtements, sacs à main &co, je déteste changer de monture de lunettes. Celles-ci elles m’ont plu, je les ai gardé, depuis longtemps ! Je suis pareille pour les lunettes de soleil, j’ai du mal à en changer régulièrement. J’ai beaucoup de mal à me montrer avec mes lunettes, je ne sais pas pourquoi, mais j’en fais un complexe.  Aujourd’hui, pas le choix, petite conjonctivite, lentilles impossibles. Pour les plus attentifs, vous remarquerez la différence de taille entre mes deux yeux, la taupe est à moitié aveugle !

Sinon, cela faisait longtemps que je voulais vous montrer mon petit chemisier à l’effigie des femmes. Plus mode que la mode tu meurs. En fait, c’est un outil de mode qui représente la mode. Enfin, que vous me suiviez ou pas, vous l’aurez compris, je l’aime ! Et pourtant … si vous aimez vous fourrez dans les bras de votre mamie qui porte des larges chemises de soie de tous les coloris, alors vous ne comprenez peut-être pas pourquoi j’en suis aussi fan … Certes, les chemises de nos grand-mères semblent démodées … Mais les détails sont fous ! Les petits boutons sur les manches, les petits dessins sur le col etc. autant de petites choses qui rendent ces vêtements vintage si différents et c’est une critique positive !! Pour le motif de ma jupe, il pourrait aussi sortir d’une époque ancienne, mais il aurait été, alors, plutôt papier peint que détail vestimentaire. Et c’est heureux que quelqu’un y ait pensé car elle est plutôt réussie cette jupe ! Et enfin, mes escarpins, assortis au sac ; je ne vous embête plus avec ma passion des talons rouges … Je vous laisse me donner votre avis alors !?!

The Lumineers – Ho Hey 

DSC_0004DSC_0025DSC_0030DSC_0021DSC_0041DSC_0015DSC_0043DSC_0023blog1 (1)DSC_0029blog2 (1)

Jupe : Sparkle & Fade / Escarpins : Peter Kaiser / Sac : Daniel Hechter / Chemisier : vintage / Lunettes : Chanel

Les bons plans de la parisienne.

Coups de coeur

« Peut-être Paris ne vaut-il que par ses provinciaux ? » [François Mauriac]

DSC_0271

Je suis une parisienne émigrée à Aix en Provence. Parisienne de naissance, parisienne de coeur, j’ai déménagé au soleil du sud il y a presque sept ans maintenant. Et même si Aix me plait, j’ai le mal du pays ! Je reviens tout juste d’une petite semaine à Paris et j’oublie, à chaque fois, à quel point la capitale est géniale. Petit tour d’horizon de mes trouvailles.

Des escarpins et des ballerines, jusque là rien de bien parisien, certes. Des escarpins Zara et des ballerines H&M, oui, en cherchant un peu, on aurait pu les trouver dans le sud. Mais mes tout nouveaux talons bleus, ce sont des Laurent Mercadal. Elles sont vintage comme il faut, d’une couleur superbe et sortent tout droit de … Emmaüs ! (Je vous en reparlerai très, très bientôt. C’est un peu la caverne d’Ali Baba).

Les robes. Je vous présentais, dans l’article précédent, ma petite robe beige (sur peau bronzée !). Le chemisier rouge vient également de chez « Quai 71 ». La robe à carreaux est une bensimon que je réserve à la plage. Et la verte à petits pois est un immense coup de coeur ! Shoppée chez Kilo Shop, elle est à tomber ! Kilo shop, vous connaissez ? C’est une immense friperie où les accessoires/chaussures/vêtements sont vendus au kilo. Bonnes affaires à coups sûrs, les prix sont imbattables, les articles rivalisent d’originalité. C’est une vrai friperie à prix d’or, odeur comprise et j’aime beaucoup ça. Vous trouverez une boutique Kilo Shop rue de la verrerie et une autre boulevard Saint Germain.

Rayon boutique à prix d’or, j’ai découvert Hema. Et là, grooooos coup de coeur !! Hema est un magasin qui vend … de tout ! Des gourmandises, de la décoration, des fournitures de bureau, des cosmétiques, pour hommes, pour femmes, on y trouve de tout. Et à des prix dérisoires ! J’avais vraiment envie de ressortir avec toute la boutique mais le petit ange l’a emporté sur le petit diable et je n’ai pris qu’une crème de jour, une de nuit et un très joli vernis jaune pastel (pour un total de 6 euros 50, qui dit mieux !?!). J’ai également eu l’occasion de tester leurs rouges à lèvres, ils sont parfaits.

Hôtel de ville, une petite file d’attente et un portail de sécurité plus loin je suis entré dans le temple de la haute couture. « Paris Haute Couture » est une merveilleuse expo. Dans la première salle, on assiste, en textes/dessins/vidéos à la confection d’une robe de haute couture. C’est déjà une jolie expérience. Mais dans la deuxième salle des robes de créateurs sont exposées, avec un jeu de lumière et de miroirs, c’est à couper le souffle ! Yves Saint Laurent, Poiret, Azzedine Alaïa, Karl Lagerfeld, ils y sont tous ! Foncez la voir, c’est gratuit !

Des livres. Je suis une dévoreuse de pages et, soleil à Paris oblige, la lecture au Luxembourg était forcément dans mon emploi du temps. Boulinier, boulevard Saint Michel est un magasin de déstockage de livres/vinyles/CDs, DVDs etc. à des prix riquiqui (beaucoup de produits à 20 … cents) !

Vanessa Paradis et -M- : La Seine

DSC_0289 DSC_0293 DSC_0296 DSC_0299 DSC_0301